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Bible en 1 an 2023 avec les pensées de Nicky et Pippa GumbelSample

Bible en 1 an 2023 avec les pensées de Nicky et Pippa Gumbel

DAY 15 OF 365

Dieu est juste et Dieu est miséricordieux

Les titres des journaux expriment souvent de l’indignation à l'égard des juges qui sont « indulgents envers les criminels » et qui n’infligent pas une peine appropriée à l'infraction commise. Lorsque j’étais avocat, j'ai remarqué que les gens de la profession juridique ne respectaient pas les juges considérés comme trop indulgents. Nous attendons des juges qu'ils rendent la justice. Nous ne nous attendons pas à ce qu'ils soient simplement miséricordieux. En revanche, nous attendons de la miséricorde dans nos relations personnelles. Un parent aimant sera miséricordieux envers son enfant. Nous attendons des amis qu'ils soient miséricordieux les uns envers les autres. La justice et la miséricorde ne vont normalement pas de pair. Nous avons tendance à les considérer comme des alternatives. Nous attendons *soit* la justice, *soit* la miséricorde, mais pas les deux en même temps. Pourtant, Dieu est *à la fois* un Dieu qui *juge avec justice*, et un *Dieu de miséricorde*. Comment peut-il allier ces deux caractéristiques apparemment contradictoires ? La réponse, c’est que le sacrifice de Jésus a permis à Dieu d’allier à la fois justice et miséricorde. Lorsque j'ai rencontré Jésus pour la première fois, l'illustration qui suit m'a aidé à comprendre ce que Jésus a accompli pour vous et moi, à la croix. Prenons l’exemple suivant : deux personnes vont à l'école et à l'université ensemble, et développent une amitié étroite. La vie continue, chacune suit son chemin, et elles se perdent de vue. L'une devient juge, tandis que la vie de l'autre se dégrade et cette personne finit par entrer dans la criminalité. Un jour, le criminel comparait devant le juge. Il a commis un crime pour lequel il plaide coupable. Le juge reconnaît son vieil ami et est confronté au dilemme auquel Dieu doit en effet, faire face. Il était juge, il devait donc être juste ; il ne pouvait pas simplement laisser l'homme s'en aller. D’un autre côté, il voulait être miséricordieux, parce qu'il aimait son ami. Il lui a donc infligé une amende ; une peine en accord avec l’infraction commise. *Justice* était rendue. Ensuite, il est descendu de son poste de juge et a fait un chèque du montant de l'amende. Il l'a donné à son ami, en disant qu'il paierait la pénalité pour lui. C'était là un acte de *miséricorde*, d'amour et de sacrifice. Cette illustration n'est pas tout à fait exacte. Notre situation est pire – la peine que nous encourons, c’est la mort. En ce qui nous concerne, la relation dont il est question est plus étroite – votre Père dans les cieux vous aime plus que tout parent terrestre n'aime son enfant. Et le coût est plus élevé. Cela a coûté à Dieu bien plus que de l'argent – il est venu lui-même, en la personne de Jésus, et a payé la pénalité du péché. Dieu n'est pas tendre envers le crime. Dans sa *justice*, Dieu nous juge parce que nous sommes coupables. Puis, dans sa *miséricorde* et son amour, il descend en la personne de son Fils, Jésus-Christ, et paie le prix pour nous. Par le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu est à la fois juste et miséricordieux.

Psaume 9,13-21

Comptez sur la justice de Dieu

David sait que Dieu est un Dieu de justice : « Le Seigneur s’est fait connaître, il a rendu la justice » (v.17). Il crie aussi à la miséricorde : « Pitié pour moi, Seigneur ! ... je dirai toutes mes raisons de chanter ta louange » (vv.14-15).

Dans ce Psaume, le désir de justice et le désir de miséricorde se rejoignent. David prie pour que Dieu ait pitié de lui en exerçant son jugement sur ses ennemis : « Lève-toi, Seigneur, … Que les peuples soient jugés devant toi ! » (v.20).

Nous pensons parfois à la justice de manière négative, comme s'il s'agissait principalement de punir. Mais la justice est aussi profondément positive. En hébreu, le mot pour la justice (mishpat) porte le sens de remettre les choses en ordre. C'est à cause de la justice de Dieu que David peut être sûr que « Dieu n’oubliera jamais les pauvres, les malheureux ne seront jamais sans espoir » (v.19).

Merci Seigneur d’être un Dieu de justice. Merci de ce qu’un jour il y aura une justice pour tous ceux qui font face à l'injustice dans le monde aujourd'hui. Merci parce qu'un jour, il y aura une justice pour les pauvres et les opprimés.

Matthieu 12,1-21

Recevez la miséricorde de Jésus

Nous envoyons parfois des colis sur lesquels est collée la mention « Fragile – à manipuler avec précaution ». Est-ce que vous avez déjà eu besoin d'un de ces autocollants pour vous-même ? Jésus est là pour vous quand vous vous sentez comme cela.

Jésus a totalement rejeté le légalisme des Pharisiens (vv.1-12), citant et accomplissant la prophétie d'Osée : « Je désire l’amour, et non les sacrifices d’animaux » (Matthieu 12,7; Osée 6,6). La justice et le légalisme ne sont pas la même chose – ils peuvent même être opposés. Jésus transgresse les lois pharisaïques légalistes en guérissant un homme le jour du sabbat dans un acte de grande miséricorde, d'amour et de compassion (Matthieu 12.13-14).

Jésus allie justice et miséricorde. Il a accompli toutes les promesses de l'Ancien Testament concernant le fait que Dieu apporte la justice aux nations. Matthieu cite ici la prophétie d'Ésaïe (Ésaïe 42,1-4), que Jésus a accomplie (Matthieu 12,18-21). Il annoncera « la justice aux nations » (v.18c) (Colombe) et « donnera victoire à la justice » (v.20c) (Colombe).

Cependant, il est plein de miséricorde, d'amour et de compassion : « Il ne cassera pas le roseau abîmé, il n’éteindra pas la flamme qui faiblit » (v.20). Il y a des moments dans la vie où nous sommes physiquement, émotionnellement ou spirituellement, fragiles – comme un « roseau abîmé » ou une « flamme qui faiblit ».

Jésus continue de nous montrer de la miséricorde, de l'amour et de la compassion quand nous sommes faibles et fragiles. Quand vous êtes fragiles, Jésus prend soin de vous.

Jésus cite l'un des “chants du serviteur” d'Ésaïe 40-55. Ces chants parlent tous d'un serviteur souffrant qui sacrifiera sa vie afin d'apporter le pardon des péchés (Esaïe 52,13-53,12).

Dans ces "chants de serviteurs“ la miséricorde et la justice de Dieu se rejoignent. Le monde est remis sur pied : l'injustice et l'oppression ont pris fin, et les pauvres et les malades sont libérés. Pourtant, c'est Dieu lui-même qui fait le sacrifice, qui endure la punition et les conséquences de nos péchés. Plutôt que d'être écrasés par la justice de Dieu, vous êtes libérés par elle. A la croix, la justice et la miséricorde se rencontrent.

Merci, Jésus, d'être venu comme le serviteur souffrant. Merci de ce que tu permets à la justice et à la miséricorde de se rencontrer et de s’unir grâce à ton sacrifice à la croix.

Genèse 31,1-54

Réjouissez-vous du sacrifice de Dieu

Est-ce que vous avez déjà fait l’expérience d’une promesse de promotion qui n'est jamais venue, ou perdu un nombre incalculable d’heures à travailler tard pour accomplir une tâche ingrate ? Avez-vous déjà été victime de la jalousie, d’une fausse accusation ou d’un mensonge pur et dur ?

Tant de choses dans ce passage résonnent avec notre vie au quotidien. Dans nos situations quotidiennes de frustration et de douleur, c’est rassurant de savoir que le Seigneur a toujours le dernier mot.

Nous voyons l’effondrement de ce qui avait essentiellement été une entreprise familiale. Peut-être que Laban tenait son gendre pour acquis. Jacob a certainement considéré que sa bonne volonté avait été abusée. Il a le sentiment que « Laban n’agit plus avec lui comme avant » (v.2). Il s’était donné à son travail à 100% – il avait travaillé de toutes ses forces : « J'ai servi... de toutes mes forces » (v.6).

Les conditions d'emploi de Jacob avaient été très difficiles. Son beau-père avait été un patron assez draconien. Il avait fait payer à Jacob toute perte due à un accident ou à un vol commis par d'autres (v.39). Ses conditions de travail étaient très insatisfaisantes (v.40).

En outre, il s'est senti dupé. Au lieu d'augmenter son salaire, Laban semble l'avoir diminué dix fois (v.7). Rachel et Léa ont aussi eu l'impression d'avoir été durement touchées. Elles avaient été vendues à Jacob, puis ont pu voir comment leur père enviait le succès de leur mari (vv.14-16).

On peut comprendre qu'ils aient tous eu du ressentiment envers Laban. Néanmoins, leur réponse n'a pas été très élégante. Ils se sont tous enfuis quand Laban était au travail. Ils ne lui ont pas donné l'occasion de dire au revoir à ses enfants et petits-enfants (vv.26-28). Et en plus de tout cela, pour une raison incompréhensible, Rachel vole son père sans le dire à son mari.

Malgré tout cela, Dieu bénit Jacob : « Mais Dieu n’a pas laissé [Laban] me faire du mal » (v.7). Il devient plus prospère que Laban. C'est en fait Dieu qui avait appelé Jacob à retourner chez Isaac et lui avait promis « Je serai avec toi » (v.3). Bien que Jacob ait fait ce qui était juste, la façon dont il l'a accompli n'était pas la bonne. Néanmoins, Dieu est intervenu en sa faveur en parlant à Laban dans un rêve (v.24). Mais Jacob aurait pu être renvoyé les mains vides (v.42).

Ils négocient finalement un arrangement satisfaisant. Au cœur de ce passage, on voit des signes avant-coureurs de ce qui devait arriver. Jacob et Laban se tournent tous deux vers Dieu pour obtenir justice (v.53). Il y a ensuite, le sacrifice (v.54).

Alors qu'ils cherchent la justice de Dieu et offrent ce sacrifice, il y a là une fois de plus pour nous, un rappel de la croix, où la justice et la miséricorde de Dieu se rejoignent.

Père, je te remercie d'être juste et miséricordieux. Merci pour le sacrifice de Jésus. Merci de ce que dans les moments d'injustice, je peux compter sur ta protection et ta grâce. Aide-moi à faire preuve de miséricorde, comme tu le fais avec moi.

Pippa Adds

Genèse 31,32

Qu'est-ce que Rachel faisait à voler les dieux de la maison de son père ? Et que faisait Laban à avoir des dieux pour son foyer ?

Rachel a menti, volé et déshonoré son père... Pas étonnant que Dieu ait dû nous donner les Dix Commandements !

References

Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000. Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978. Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019. Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.