La Bible en 1 an 2025Exemple

Qui est le Seigneur de votre vie ?

Polycarpe (70-156 ap. J.-C.) était évêque à une époque où il y avait des attaques acharnées contre les chrétiens. À l'âge de 86 ans, il fut arrêté pour le seul crime d'être chrétien. Tout ce qu'il avait à faire pour éviter la torture et la mort était de proclamer : “César est Seigneur”. Polycarpe a répondu : “J'ai servi le Christ pendant 86 ans, et il ne m'a jamais fait de tort. Comment puis-je blasphémer mon roi, celui qui m’a sauvé ?”. Pour Polycarpe, le fait que *“Jésus est Seigneur”* signifiait qu’il ne pouvait pas dire “César est Seigneur”. Polycarpe a refusé de compromettre ses croyances et a été brûlé vif sur le bûcher le 22 février de l’an 156. Dans l'Ancien Testament, Dieu est décrit comme “le Seigneur”. Dans le passage du Nouveau Testament d’aujourd'hui, nous voyons le contexte de l'extraordinaire affirmation selon laquelle “Jésus est Seigneur !”

Psaume 144,1-8

Jésus – le Seigneur qui est descendu du ciel

Quelles sont les batailles que vous menez dans votre vie ? Celle de la tentation ? De l'anxiété ? De la peur ? De la dépression ? Des batailles financières ? Des batailles de santé ? Des batailles professionnelles ou relationnelles ?

Ce psaume est un appel à l’aide avant la bataille. Dans le contexte initial, il s’agissait probablement d’une bataille physique. Mais, à travers le prisme du Nouveau Testament, on peut le voir en termes de bataille spirituelle. Il y a des moments où on peut avoir le sentiment de perdre du terrain dans une bataille qui est spirituelle, notamment pour notre nation. Mais, nous ne devons pas abandonner !

Vous êtes peut-être confrontés à une bataille effrayante dans votre propre vie. David, lui, loue le Seigneur : « mon rocher », « ma forteresse » « ma citadelle », « mon libérateur », « mon bouclier, et je me réfugie près de lui » (vv.1-2) (TOB).

Le Seigneur est puissant. Il est aussi “mon Dieu d'amour”. Il vous implique dans ses projets ; « il m'apprend à lutter, il me prépare au combat » (v.1). Vous êtes co-équipiers de Dieu. Dieu, bien sûr, est le partenaire principal, mais vous avez aussi un rôle à jouer.

David poursuit en disant : « Seigneur, abaisse ton ciel et descends ... Tends-moi la main du haut du ciel, sauve-moi et délivre-moi de l'eau puissante, de la main des étrangers » (vv.5a,7). C'est exactement ce que Dieu a fait, et c’est ce que nous célébrons à Noël. Le Seigneur Jésus est descendu du ciel et nous a délivrés et secourus.

Quels que soient les combats que vous menez aujourd'hui, passez du temps avec Jésus en le louant pour qui il est, en l'appelant à l'aide et en lui faisant confiance pour vous délivrer.

Seigneur, je crie vers toi, mon Dieu d'amour – ma forteresse, mon bastion, mon libérateur, mon bouclier, mon sauveur. Au secours, Seigneur !

Apocalypse 7,1-17

Jésus – le Seigneur au centre de la foi chrétienne

L'un des temps forts de chaque édition des Jeux olympiques est la cérémonie d'ouverture, à laquelle participent 225 nations réunies pour une célébration joyeuse. Mais cela n'a qu'une signification bien faible comparé à ce qui est décrit dans ce passage, où nous voyons une grande multitude de personnes de toutes les nations, tribus, peuples et langues se rassembler devant le trône de Dieu.

Les six sceaux dont il a été question hier nous ont donné une vue générale de l'histoire entre la première et la seconde venue de Jésus. Demain, nous lirons le récit de la rupture du septième sceau.

Dans l'interlude d'Apocalypse 7, le peuple de Dieu est rassuré de manière significative : « Attention ! Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer ni aux arbres ! Nous devons d'abord mettre une marque sur le front des serviteurs de notre Dieu » (v.3). Quoi qu'il puisse se passer autour de vous, votre sécurité éternelle n'est pas mise en doute, car la « marque du Dieu vivant » vous a été donnée (v.2).

Les 144’000 mentionnés dans les versets 1 à 8 et la multitude non dénombrée des versets 9 à 17 ne sont probablement pas deux groupes distincts, mais des images du même groupe abordé sous deux angles différents. Dans le premier cas, le peuple de Dieu est rassemblé sur la terre, et dans le second, il est rassemblé devant Dieu dans le ciel avec ses luttes et ses batailles passées derrière lui.

Le peuple de Dieu est décrit comme celui qui a lavé ses vêtements et les a blanchis « dans le sang de l'Agneau » (v.14). C'est un exemple de langage métaphorique lié à la tradition de la littérature apocalyptique qui façonne le livre de l'Apocalypse et que l’on trouve en particulier dans ce chapitre. Les robes ne seraient pas rendues blanches en étant lavées dans le sang ! Mais, métaphoriquement, nous sommes lavés par le sang de Jésus.

Le nombre 144’000 n'est donc pas littéral, mais il symbolise l’ensemble du peuple de Dieu à travers l'histoire. Jean le voit comme « une très grande foule : ce sont des gens de tous les pays, de toutes les tribus, de tous les peuples et de toutes les langues. Personne ne peut les compter. Ils sont debout devant le siège du roi et devant l'Agneau » (v.9).

Dans cette multitude « ils portent des vêtements blancs et ils tiennent une palme à la main » (v.9). Ils chantent des chants d'adoration au Seigneur (v.10). Les anges se joignent à la multitude et adorent Dieu (vv.11-12). Enfin, toute l'Église, ainsi que les armées d’anges, adorent Jésus. Les chœurs et les orchestres terrestres répètent pour le concert céleste.

« L'Agneau qui est près du siège royal sera leur berger » (v.17a). C'est un extraordinaire renversement des rôles. L'agneau est devenu le berger ! Vous n'aurez plus jamais faim ni soif. Vous serez rassasiés par « des sources d'eau, d'une eau qui donne la vie, et Dieu essuiera toutes les larmes » de vos yeux (v.17b). Il n'y aura plus ni douleur, ni souffrance, ni deuil, ni tragédie.

Seigneur, je te remercie de me permettre d'espérer une éternité en présence de Jésus. Merci de me donner la possibilité de satisfaire ma faim, d’étancher ma soif et d'essuyer chaque larme de mes yeux.

Malachie 2,17-3,24

Jésus – le Seigneur qui affine et bénit

Le livre de Malachie se termine par l'attente de la venue de celui qui préparera le chemin du Seigneur : « Avant la venue du jour du Seigneur, ce jour grand et terrible, je vous enverrai le prophète Élie. Il fera la paix entre les pères et leurs enfants, ainsi qu'entre les enfants et leurs pères » (3,23-24).

C'est ainsi que Jean le Baptiste est décrit (Luc 1,17). Jésus a dit qu'il est l'Élie qui devait venir (Matthieu 11,14 ; voir aussi Matthieu 17,12-13 ; Marc 9,12-13).

Dans la Bible, le dernier livre de l'Ancien Testament est le livre de Malachie. Il s’achève par l'attente de la venue du Seigneur et de celui qui préparera le chemin du Seigneur.

Le peuple est appelé à préparer le jour de la venue du Seigneur, qui aura un effet comparable au « feu du fondeur » (Malachie 3,2). Dieu veut changer nos attitudes, nos désirs, nos pensées et nos conversations afin que nous nous débarrassions de l'égoïsme et de l'égocentrisme. Comme l'écrit Joyce Meyer, “Croyez-moi, pour se débarrasser de l'égoïsme, il faut du feu (cela présage des moments difficiles) – et il faut généralement beaucoup de feu – mais en définitive, cela en vaut la peine.”

Écoutez l'appel à revenir au Seigneur (v.7). En particulier, clarifiez la question de vos dons (vv.8-12). Votre attitude face à l'argent est un baromètre de toute votre vision de la vie.

La “dîme” était une sorte d'impôt ecclésiastique sur le revenu qui servait à l'entretien du temple et de son personnel. En outre, les gens donnaient de nombreuses autres manières, par l'hospitalité, les cadeaux aux pauvres et les offrandes “volontaires”.

Le prophète les accuse de voler Dieu par leur incapacité à régler la question de leurs dons. Il les exhorte : « Apportez donc réellement le dixième de vos biens dans la salle du trésor, pour qu'il y ait toujours de la nourriture dans le temple. Je l'affirme, moi, le Seigneur de l'univers : vous pouvez vérifier que je dis la vérité. Vous verrez alors que j'ouvrirai pour vous les réservoirs d'eau du ciel, et que je vous couvrirai de bienfaits abondants » (v.10).

Cela montre à quel point votre don est important aux yeux de Dieu. Donnez en priorité à l'église que vous fréquentez – qui est notre équivalent du temple. Si vous ne donnez pas généreusement, vous “volez Dieu”. Si, en tant que communauté ecclésiale, vous donnez tous généreusement, alors vous pouvez vous attendre à ce que Dieu « ouvre pour vous les réservoirs d'eau du ciel » et qu’il vous couvre « de bienfaits abondants » (v.10).

Il semble qu'ils aient réussi à mettre de l'ordre dans leurs priorités : « Alors ceux qui respectent le Seigneur se sont parlé les uns aux autres. Le Seigneur les a écoutés avec attention. On a écrit devant lui les noms de ceux qui le respectent et qui l'honorent » (v.16). J'aime ce verset. Parfois, lorsque vous vous réunissez, il se peut que vous n’en veniez pas à prier, mais le Seigneur a quand même écouté et entendu parce vous êtes au nombre de ceux qui « le respectent et qui l'honorent » (v.16) ; ceux qui « craignent le Seigneur et qui vénèrent son nom » (v.16) (TOB).

Le Seigneur promet : « Pour vous qui respectez mon pouvoir, le soleil de justice se lèvera. Il apportera la guérison dans ses rayons. Vous sortirez en bondissant de joie, comme des veaux bien nourris » (3,20). Quelles que soient vos blessures, vos douleurs et vos fractures, Dieu promet de vous apporter la guérison, la restauration et la plénitude de votre vie.

Seigneur, aide-nous à être une communauté généreuse. Merci d'être avec nous dans nos combats quotidiens. Nous te rendons grâce parce qu’un jour, nous t'adorerons pour toujours au sein de la grande multitude, en déclarant « Jésus est Seigneur ! »

Pippa Adds

Apocalypse 7,17b

« Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ».

Heureusement, Dieu améliore toute chose à la fin.

References

Joyce Meyer, *La Bible de la vie quotidienne* (Faitshwords, 2018), p.1471. Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000. Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978. Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019. Les extraits marqués (TOB) sont tirés de La Traduction Œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010. Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.