Bible en 1 an 2023 avec les pensées de Nicky et Pippa GumbelSample

A quoi ressemble Dieu ?
Un jour, une fillette de six ans faisait un dessin. Son professeur lui demanda : "Qu'est-ce que tu dessines ?" La petite fille répondit : "Je dessine une image de Dieu". Le professeur a été surpris et a dit : "Mais personne ne sait à quoi ressemble Dieu !" La petite fille a continué à dessiner et a rétorqué : "Ils le sauront dans une minute." L'un des avantages de lire la Bible chaque jour, est que l'on acquiert une image complète de la nature et du caractère de Dieu, et une meilleure compréhension de ce à quoi Dieu ressemble.Psaume 45,1-10
Jésus le roi
L'auteur de l’épître aux Hébreux voit dans ce psaume une description prophétique de Jésus. Il écrit : « Ton pouvoir royal est comme celui de Dieu. Il durera toujours et pour toujours. » (Voir Hébreux 1,8-9, citant les versets 7-8 de ce psaume).
C'est l'un des passages dans le Nouveau Testament où très clairement, l’on s’adresse à Jésus en tant que "Dieu" – comme à un sujet légitime d’adoration. Jésus est la réalisation de l’attente du "Roi oint", reconnu comme le Messie. Jésus accomplit ces prophéties.
Jésus a dit : « Celui qui m'a vu a vu le Père. » (Jean 14,9). En d'autres termes, si vous voulez savoir à quoi ressemble Dieu, regardez Jésus.
« La grâce coule de [s]es lèvres » (Psaume 45,3b) (TOB). Nous trouvons dans ces versets des allusions faites à l’ensemble de la Trinité : Dieu le Père (« Dieu, ton Dieu », Psaume 45,8b) (TOB), Jésus le Fils « O Dieu, ton trône » (v.7a) (TOB), et le Saint-Esprit (« il t’a oint d’une huile de joie » (v.8b) (TOB) (voir aussi Ésaïe 61,1,3).
Jésus, mon Roi, « Élance-toi, monte sur ton char, Pour la cause de la vérité, de l'humilité et de la justice, que ta droite te montre des (exploits) formidables ! » (Psaume 45,5) (Colombe)
Luc 15,1-32
Un père aimant
Dieu vous aime passionnément, de tout cœur et sans condition. Quel que soit ce que vous avez raté ou gâché dans votre vie, quels que soient vos regrets, il n'est jamais trop tard pour vous tourner vers Dieu. Il vous accueillera et vous embrassera comme un père aimant embrasse un enfant perdu.
Jésus a choqué et offensé les chefs religieux : ils l’ont critiqué : « Cet homme accueille les pécheurs et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur raconte cette histoire » (vv.2-3).
Jésus raconte ensuite trois paraboles pour montrer que Dieu se soucie désespérément des perdus. S’il vous est jamais arrivé de perdre quelque chose de valeur, de le chercher frénétiquement avant de le trouver, vous vous souviendrez certainement de la joie ressentie lorsque vous avez trouvé ce qui était perdu. Jésus dit que cette joie est insignifiante par rapport à la joie qui s’exprime au ciel.
L'histoire de la brebis égarée montre qu’il y a plus de joie au ciel pour la vie d'un pécheur sauvé, « que pour 99 personnes justes qui n'ont pas besoin de changer leur vie » (v.7). L'histoire de la pièce perdue indique également que : « quand un seul pécheur change sa vie, il y a de la joie parmi les anges de Dieu. » (v.10)
Puis, dans le plus populaire des récits probablement jamais racontés, Jésus nous fait une révélation étonnante concernant l’identité de Dieu ; il est : un père aimant.
Le fils cadet demande son héritage alors que le père est encore en vie et en bonne santé. Dans la culture traditionnelle du Moyen-Orient, cela équivaut à dire : « Père, j'ai hâte que tu meures ». Un père respectueux des traditions du Moyen-Orient l’aurait chassé de la maison. Il s'agit d'une demande scandaleuse, qu'un père aurait, à priori, refusée.
Mais, dans un acte d'amour extraordinaire, le père fait rupture avec la tradition et donne à son fils la liberté de vendre sa part du patrimoine (un acte qui aurait dû accabler la famille de honte devant toute la communauté). Le fils « vend tout ce qu'il a reçu et il part avec l'argent » (v.13). Il quitte ensuite la ville aussi vite que possible.
Tant de gens aujourd'hui, moi y compris, ont fait l’expérience de ce que le fils cadet a vécu lorsqu'il était loin de son père. Il gaspillait sa vie (« il dilapide son bien dans une vie de désordre » (v.13) (TOB). Puis, « il commença à se trouver dans l’indigence » (v.14) (TOB). Il a été réduit en esclavage (« Il alla se mettre au service d’un des citoyens de ce pays » (v.15) (TOB). Il se sentait vide à l'intérieur (« Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs » (v.16) (TOB). Il se sentait seul au monde (« personne ne lui en donnait » (v.16) (TOB).
Se tourner vers Dieu n'est pas un acte irrationnel. C'est tout le contraire – « il se met à réfléchir » (v.17). Le fils a réalisé qu'il avait besoin d'aide. Il a décidé de ravaler sa fierté et de retourner chez son père (v.18). Il savait qu'il devait rentrer chez lui. Il était prêt à reconnaître son péché. Il avait l'intention de dire à son père : « Père, j'ai péché… Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Fais comme si j'étais l'un de tes ouvriers. » (vv.18-19)
Nous devons parfois faire un pas de foi : « Il part pour retourner chez son père. » (v.20). Il ne savait pas ce qui allait se passer. À l'époque de Jésus, un garçon juif qui perdait l'héritage familial au profit des païens, pouvait être puni par son village, qui par la suite ne voulait plus rien avoir à faire avec le fils égaré.
L'amour de Dieu est extraordinaire et va au-delà de tout ce que l'on peut attendre ou imaginer. Au lieu de la honte que nous méritons, nous recevons le pardon et l'amour. Alors que le garçon était encore loin, son père l'a vu. Il semblerait que le père ait attendu et observé, et qu'il n'ait jamais oublié son fils. « Son père le voit et il est plein de pitié pour lui. Il court à sa rencontre, il le serre contre lui et l’embrasse. » (v.20) L’expression utilisée implique qu'il l'a embrassé encore et encore. C'est de cette manière que Dieu vous reçoit.
Alors que vous commencez le discours de repentance que vous aviez préparé, le père vous interrompt. Il vous traite comme un invité d'honneur, vous offrant « le plus beau vêtement » (v.22). Il vous accorde un signe de confiance en vous mettant la bague de famille au doigt (v.22). Il met à vos pieds des sandales, qui étaient réservées non pas aux esclaves mais aux fils (v.22). Il prépare une somptueuse fête de célébration (vv.23-24).
Nous avons là un aperçu du caractère de Dieu, et de la mesure de son amour. Une fois encore, le Royaume des cieux nous apparaît à l’image d’une fête. C'est le contraire de ce que beaucoup de gens pensent. Ils n'associent pas Dieu avec la musique, la danse, des festins et une atmosphère festive.
L'amour de Dieu s’attache aussi au fils aîné, qui « se met en colère » (v.28) et refuse le pardon et l'acceptation de son frère. On peut imaginer le père mettant son bras autour de lui en disant : « Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait faire la fête et nous réjouir. En effet, ton frère qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé ! » (vv.31-32)
L'histoire (racontée aux chefs religieux) se termine avec du suspense – comment le fils aîné répondra-t-il à l'amour du père ?
Père, merci de m'aimer autant, et quand je me trompe, tu ne me rejettes pas. Dès que je me repens et que je reviens vers toi, tu m'acceptes et tu dis : « Mangeons et faisons la fête » (v.23).
Deutéronome 19,1-20,20
Le juge saint
Il est essentiel de lire l'Ancien Testament à travers la perspective de Jésus. Nous ne pouvons pas simplement transposer les lois de l'Ancien Testament à notre société actuelle. Nous ne pouvons pas non plus prendre le concept de "guerre sainte" (20,1-20) et le transformer en "croisade".
Ce que nous voyons tout au long de la Bible, c'est que Dieu est un Dieu saint et un Dieu de justice. Certains des principes du système juridique de l’Israël antique étaient spécifiques à l'époque. D'autres sont d'application plus générale.
Le meurtre est clairement un crime plus grave que l'homicide involontaire (19,1-13). Des preuves solides sont exigées avant que quiconque ne soit condamné pour un crime (v.15). Le parjure est une infraction très grave (vv.16-18). La peine doit être méritée et proportionnée (v.21 – elle n'a jamais été prise au pied de la lettre, sauf dans le cas de la peine de mort). Une des raisons qui justifie la nécessité d’un système avec une juste rétribution est la dissuasion (v.20).
Mais tout dans l'ancien Israël n’est pas applicable pour nous. En Jésus-Christ, une nouvelle voie a été instituée. La colère de Dieu dirigée contre le contrevenant dans la communauté, a été une fois pour toutes déversée sur le représentant juste, le Fils de l’homme.
Nous ne pouvons pas accepter qu’Israël soit notre modèle d’étude concernant la répression du crime. Et comme l'écrit l’ancien professeur de théologie d'Oxford, Oliver O'Donovan, "non pas parce qu'il serait anti-libéral de le faire, mais parce ce serait adopter une posture anti-chrétienne". "Israël", qui revendiquait avec force d’être l’unique demeure de Dieu sur terre, a été supplanté en Christ.
Par exemple, en citant ce passage, Jésus dit : « Vous avez appris qu'on a dit : “Œil pour œil et dent pour dent.” (Deutéronome 19,21) Mais moi, je vous dis : si quelqu'un vous fait du mal, ne vous vengez pas. Au contraire, si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l'autre joue. » (Matthieu 5,38-39)
Seigneur, merci d’être le Dieu de l’amour, de la justice et de la vérité. Merci de te révéler à moi alors que j'étudie ta parole et que je passe du temps en ta présence.
Pippa Adds
Luc 15,1-32
Jésus a raconté trois histoires à propos d’une brebis, d’une pièce de monnaie et d’un fils qui ont tous été perdus, il évoque ensuite la joie immense liée au fait de les retrouver. Il semble que l’on perde régulièrement des choses – généralement des clés, des téléphones, des lunettes. J'ai retrouvé la bague de ma grand-mère, que je croyais avoir perdue. Je me suis sentie comme les femmes de la parabole : transportée de joie. Et je sais par ailleurs que j'étais perdue et que maintenant j’ai été retrouvée.
References
Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000. Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978. Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019. Les extraits marqués (TOB) sont tirés de la Traduction œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010. Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.About this Plan

Comprendre la Bible peut être difficile. La lire chaque jour avec un commentaire des pionniers du parcours Alpha, Nicky et Pippa Gumbel. Commencez dès aujourd'hui!
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