5 textes bibliques pour comprendre la pauvretéExemple

Ceux qui vivent dans la pauvreté souffrent de manques dans la satisfaction de leurs besoins terrestres de base et sont vulnérables face aux injustices. Ils n’en sont pas toujours victimes mais leur situation est particulièrement précaire dans tous les cas.

La pauvreté est-elle une fatalité ? Pouvons-nous espérer qu’en nous efforçant sérieusement de partager, de pratiquer la justice, de mettre en place des lois et un système judiciaire, politique ou économique adéquat, nous pourrions faire disparaître la pauvreté ?

Beaucoup de chrétiens ont répondu à partir de cette parole de Jésus : vous avez toujours les pauvres avec vous (Marc 14.7).

Disons d’abord que le but premier de Jésus n’était pas de faire une prédiction pour nous assurer que la pauvreté ne disparaîtrait jamais de ce monde. Il répondait à des gens qui critiquaient une femme qui avait répandu sur lui un parfum très cher. Ces personnes affirmaient qu’on aurait pu vendre le parfum et donner l’argent aux pauvres (Marc 14.3-5). Le Seigneur réplique que s’ils se soucient vraiment des pauvres, ils ne manqueront pas d’occasions de s’occuper d’eux mais que dans un temps qui précède de très peu sa mort, il est tout à fait approprié de se concentrer sur Lui et de faire pour Lui une dépense inhabituelle et même "extravagante".

Mais même si la parole de Jésus n’est pas d’abord une prédiction, elle nous dit quelque chose de ce qui caractérise un monde marqué par le péché. Elle se réfère à un passage de l'Ancien Testament, Deutéronome 15.1-11, qui montre le lien entre l'obéissance du peuple et la présence ou l'absence de pauvreté. Cela peut laisser entendre que tant que le péché sera là, la pauvreté sera là aussi. Comprendre cela devrait nous rendre réalistes et sobres. Si nous avons des rêves ou des exigences irréalisables, nous finirons déçus, malheureux, aigris.

Mais nous n’avons pas à être fatalistes pour autant ! Maintenant que Jésus n’est plus physiquement avec nous, c’est le moment de « faire du bien » aux pauvres quand nous le voulons (Marc 14.7). La question est : est-ce que nous le voulons ?