Trouver le sens de nos déserts

Mon esprit se réveille et vient t'adorer
Et prenant ces rochers, te les apporter.
Mes sujets de souffrance deviennent une offrande,
Pour m'approcher de toi, plus près de toi

Jacob, au milieu de son désert, a été en mesure de dire que Dieu l'y avait rencontré. Nous pouvons en dire de même : nous avons connu que l'échelle du rêve de Jacob est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ. Le Fils de Dieu est venu sur terre, a souffert avec nous et pour nous, afin qu'en lui nous ayons la vie ; afin qu'en lui nous puissions être introduits dans la présence même du Dieu vivant, par la grâce, au moyen de la foi.

Alors que nous expérimentons la grâce de Dieu, nous pouvons nous réjouir dans "l'espérance de prendre part à la gloire de Dieu" (Romains 5.2, S21). Cette espérance, que l'Écriture décrit comme "une ancre solide et sûre de l'âme" (Hébreux 6.19, S21), nous garde stables et sûrs, sachant que Dieu est proche de nous même lorsque nous ne ressentons pas sa présence.

Mais quel est le sens de ce désert que nous traversons peut-être ? Notez que Sarah Flower Adams, dans son hymne Mon Dieu, plus près de toi, dit que ses souffrances lui servent pour s'approcher de Dieu.

Ces paroles étonnantes se font l'écho de Paul et de son assurance affichée dans Romains 5. Il a appris, avec le temps, à même se réjouir de ses souffrances, parce qu'il a eu l'occasion de voir ce que ces saisons ont pu produire en lui : de l'endurance dans la souffrance, conduisant à un caractère éprouvé, nourrissant ensuite son espérance qui rassure son âme.

Charles Spurgeon a dit qu'il a appris à embrasser la vague qui le jetait contre le Rocher des Âges. La pression est comme un grand ballon gonflable qui se remplit soudain d'air à côté de vous. Elle peut, si vous êtes positionnés loin de Dieu, vous éloigner de lui. Mais si vous restez proche de Dieu même lorsque la pression n'est pas présente, ce grand ballon gonflable ne fera que vous pousser à vous appuyer plus sur Dieu que jamais auparavant. Par vos souffrance, vous deviendrez en mesure de reconnaître, plus que jamais, que votre vie est Bethel : la maison de Dieu, le lieu même où il habite.

Dieu a dit au prophète Joël que les sauterelles, le grillons, les sauterelles et les criquets qui avaient envahi sa terre et mangé ses récoltes étaient "ma grande armée que j'avais envoyée contre vous" (Joël 2.25, S21). Quelle tournure de phrase frappante ! Cependant, elle est, en même temps, rassurante, de façon surprenante : c'est bien Dieu qui est au contrôle, au milieu de nos saisons de douleur. Il a un projet dans nos moments de trouble et il nous conduira à nous approcher de lui, à chaque pas.

Que nos souffrance nous mènent toujours plus proche de la forteresse, le Dieu de Jacob, afin que les pierres qui étaient autrefois les terribles, durs et désagréables oreillers sur lesquelles nous posions nos têtes soient transformées en des instruments de louange que nous élèverons, comme des autels pour notre Dieu au cœur du désert.