T’as assez faim ?

Pour commencer par le texte de Jean : « Si vous croyez en moi », dit Jésus aux Juifs, « alors des fleuves d’eau vive couleront de vous. »

De l’eau vive pour leur terre desséchée et assoiffée. De l’eau vive pour un peuple qui a été opprimé pendant des années. Un peuple qui n’avait pas les moyens de se sauver lui-même.

Jésus les invite : si vous avez soif, venez à Moi. Buvez et rafraîchissez-vous avec l’eau que je donne. Venez. Croyez en moi.

Cette invitation est aussi pour toi. Viendrais-tu ? As-tu suffisamment soif ?

Dans Matthieu, on parle de ceux qui ont « faim » et « soif » de justice.

Nous n’allons pas approfondir la signification exacte de ce verset ici, mais ressens-tu quelque chose de cette « soif » et de cette « faim » ? Peut-être as-tu épuisé tes propres réserves. Plus encore, tu remarques que tes ressources personnelles ne peuvent pas combler ce qui est vraiment nécessaire. Que fais-tu alors ?

Dans cet épisode de The Chosen, il y a une scène dans la synagogue. Les Juifs sont réunis, le peuple choisi par Dieu. Et ils se sentent ainsi. Ils sont fiers de leur position, de leur statut d’élus. Ils sont « ceux que Dieu chérit ». Tu ressens cela dans la prière du rabbin et dans leur manière d’agir envers les autres nations. Nous pensons peut-être : « Cette attitude n’est pas correcte ». Mais n’avons-nous pas, toi et moi, parfois un peu de cette même attitude en nous ?

La question centrale dans cette scène est finalement : as-tu suffisamment faim, ou même désespérément besoin de laisser de côté toutes tes capacités, tes arguments (et parfois même ton autosuffisance) pour simplement et honnêtement admettre que tu as besoin de Jésus ?

Pour recevoir de l’aide, il est nécessaire de reconnaître et d’accepter que nous sommes spirituellement pauvres et captifs, que nous avons besoin d’aide (comme la veuve païenne de 1 Rois 17 ou le lépreux syrien de 2 Rois 5). Il est nécessaire de reconnaître que nous avons un problème que nous ne pouvons résoudre seuls. Nous ne pouvons pas nous sauver et nous guérir nous-mêmes. Seul Dieu peut le faire.

As-tu assez faim et soif ? Es-tu assez désespéré ? L’invitation de Jésus n’est pas unique. Elle se renouvelle encore et encore : As-tu soif ? Viens ! Reviens à lui pour que ta soif soit étanchée et que ton âme soit remplie de Jésus lui-même, afin que des fleuves d’eau vive coulent (encore) en toi et à travers toi pour le monde qui t’entoure.

Oses-tu aller vers Jésus ? Venir tel que tu es en ce moment même ? Oses-tu croire qu’il fera ce qu'il promet ?

L’amour de Dieu s’étend à l’étranger, au païen, à son peuple choisi, et – oui – aussi à toi.

Viens-tu ?

Prends un moment pour réfléchir aux questions suivantes :

• Ressens-tu une certaine « faim » ou « soif » ? Comment le ressens-tu ?
• Es-tu venu(e) à Jésus avec cette faim et cette soif, peut-être dans le désespoir ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
• Y a-t-il des moments où la fierté ou l’orgueil t’empêche de répondre à l’invitation de Jésus ? Que fais-tu alors ?

Prière: « Seigneur, merci pour ton invitation. Ton cœur. Ton eau vive. Ta main tendue. Je reconnais honnêtement que je passe souvent à côté et essaie de tout "réparer" moi-même. Seigneur, pardonne- moi ! Aide-moi à mettre toute ma fierté de côté et à venir vers toi avec foi. Tu es la source de vie. Tu es la nourriture pour mon âme. Seigneur, me voici. Amen. »