6 - Accepter ses vulnérabilités

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle séance de méditation. Depuis 5 jours déjà, tu réfléchis au sens de la douceur dans ta vie de Chrétien. Te sens-tu plus à l’aise avec cette vertu maintenant ? Aujourd’hui et pendant ces quatre prochaines séances, tu pourras méditer plus concrètement sur les petites astuces pratiques et concrètes à mettre en place pour acquérir davantage de douceur.

Au cours de sa vie, François de Sales a beaucoup enseigné et beaucoup pratiqué aussi cette vertu de la douceur. Ecoutons-le nous en parler :

« L’un des meilleurs usages que nous saurions faire de la douceur, c’est de nous l’appliquer à nous-mêmes, ne dépitant jamais contre nous ni contre nos imperfections ; car encore que la raison veut que lorsque nous faisons des fautes nous en soyons contristés et attristés, il faut néanmoins que nous empêchions d’en avoir une déplaisance aigre et chagrine, dépiteuse et colère. » (Saint François de Sales, Introduction à la Vie Dévote)

Tu peux maintenant prendre le temps de méditer cette parole. Avoir de la douceur pour toi-même, c’est commencer par t’accepter tel que tu es, avec tout ce que tu es. Tes qualités et tes défauts, tes joies, tes peines, tes talents et tes limites. Tu peux déposer toutes les dimensions de ta personne aux pieds de Dieu.

Prendre soin de toi, accepter les souffrances que tu vis ou que tu as pu vivre, apprivoiser ses émotions, être conscient de ses fragilités, avoir de la compassion pour tous ces moments où tu as chuté… Tout cela constitue une première étape vers la douceur. Comment pourrais-tu aimer l’autre si tu ne sais pas déjà t’aimer toi-même ? Comment pourrais-tu prendre soin de l’autre si tu ne déploies ni bienveillance ni douceur à ton égard ? Lentement, avec confiance, tu peux répéter cette phrase que Dieu ne cesse jamais de te dire : “Tu as du prix à mes yeux et je t’aime”. (Isaïe 43, 1-7)

Puis dans le silence de ton cœur, tu contemples Jésus qui a donné sa vie pour toi.

Nous voici à la fin de la sixième séance. Bravo pour ta persévérance tout au long de ce parcours. Si tu le souhaites, au cours de ces prochains jours, tu peux prendre quelques minutes dans ta journée pour faire silence et répéter cette parole de Jésus : “Tu as du prix à mes yeux et je t’aime”.

Que Dieu te bénisse et à demain !