Comment discipliner vos enfants ?

– Pose le verre !

– Non !

– Pose-le ou tu vas le briser !

– Non !

– Je vais me fâcher, POSE CE VERRE TOUT DE SUITE !!!

– Nonnnnnnn !

Et crash !!!!! Le verre est en mille morceaux ! Non seulement votre verre préféré est cassé… Vous allez devoir faire le ménage et… la cerise sur le gâteau : vous craignez pour les pieds de Réné, votre garçon de 5 ans en plein milieu des tessons.

Vous avez sans doute déjà vécu une situation similaire : désobéissance, défi, refus d’obtempérer.

En grandissant, vos enfants commencent à découvrir le monde, à s’affirmer et parfois à s’opposer à vos instructions. Il est de votre devoir, de leur apprendre à vous obéir comme le commande la Bible.

« Enfants, obéissez à vos parents, car cela est juste » Ephésiens 6 :1-4

Il est indispensable de les canaliser et surtout de les recadrer lorsqu’ils dépassent les bornes. Sinon il leur sera impossible d’être demain des adultes matures et responsables. D’où la nécessité de la correction dans leur éducation !

Dans la Parole de Dieu, lorsque le peuple d’Israël désobéissait, le Seigneur les corrigeait à travers divers fléaux (maladies, guerres, famines, sécheresse, oppression…) pour qu’il revienne à lui.

Afin qu’elle soit constructive pour votre enfant, il est primordial que la correction se fasse de manière méthodique.

6 méthodes correctives

1. La réprimande

Elle s’avérera très efficace chez un enfant consciencieux.

« Un seul reproche fait plus d’effet sur un homme intelligent que cent coups de bâtons sur un sot » Proverbes 17 :10

Elle consiste tout simplement à reprendre l’enfant pour qu’il réalise son écart de conduite. Vous pouvez le faire calmement, ou en haussant le ton. Le but est de signifier votre mécontentement à votre enfant et de lui faire comprendre qu’il ne doit plus reproduire son acte.

2. L’isolement

Myriam a été isolée du camp pendant 7 jours pour avoir critiqué Moïse. Nombres 12:15

Quand vous isolez votre enfant (au coin ou dans sa chambre), il doit être coupé de toute source de distractions… Autrement, ce ne serait pas une sanction. Ce temps doit toutefois être limité.

De grâce, n’isolez pas votre enfant pendant 7 jours ! Certains spécialistes recommandent une minute par année de vie. Cela reste largement suffisant.

3. La privation

Moïse et Aaron ont été privés d’entrer dans la terre promise parce qu’ils n’ont pas «honoré » la « sainteté » de Dieu « aux yeux des Israélites » Nombres 20 :12. Vous pouvez de même priver votre enfant d’une chose à laquelle il tient. Assurez-vous toutefois qu’elle ne soit pas vitale pour lui. Si votre enfant joue à la balle dans votre salon alors que vous le lui avez défendu, il pourrait être privé de sa balle pour quelques jours. Tout comme l’isolement, le temps de privation doit être limité.

4. La corvée

A cause de leur désobéissance, les enfants d’Israël se sont retrouvés « opprimés » et « écrasés » par les Philistins et les Ammonites. Juges 10 :7-8

Vous pouvez assigner des corvées à votre enfant tout en vous assurant qu’elles soient adaptées à son âge. Les tâches que vous pouvez lui demander de réaliser sont multiples : faire le ménage et la vaisselle, nettoyer la cour, vider les poubelles…

5. Laisser l’enfant endosser les conséquences de ses actes

«Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête… » Osée 8 :7

Si votre enfant refuse de travailler, vous n’insisterez pas auprès de l’administration de son école pour qu’il passe en classe supérieure s’il est recalé. Attention toutefois ! Si les conséquences sont dangereuses ou mettent la vie de l’enfant en jeu, il vaut mieux éviter de recourir à cette méthode.

6. Les punitions physiques

« La folie est attachée au cœur de l’enfant ; La verge de la correction l’éloignera de lui. » Proverbes 22 :15

Les punitions physiques sont aujourd’hui très controversées et même interdites dans plusieurs pays à cause des abus commis par certains parents et des conséquences irréversibles qui en ont découlé pour plusieurs enfants. Rassurez-vous, la Bible ne vous demande pas d’infliger des sévices corporels à vos enfants, des douleurs qui ne s’arrêteront pas avant plusieurs minutes et qui leur laisseront des traces à vie.

En Ephésiens 6 :4, elle nous demande de ne pas irriter nos enfants.

Les études de Diana Baumrind sur les styles parentaux ont révélé qu’un usage modéré des punitions physiques n’avaient aucun effet nuisible, sur les enfants dont les parents exerçaient une autorité saine. Ceux qui alliaient bienveillance et fermeté.

Un acte d’amour

Quelle que soit la sanction, ne l’oubliez pas : la correction est un acte d’amour dont l’objectif est de ramener vos enfants sur la bonne voie. Pour que vos corrections soient constructives, vous devez vous efforcer de respecter les étapes que nous allons étudier demain.

Prions :

« Seigneur, inspire-moi lorsque je dois corriger mes enfants. Aide-moi à utiliser les bonnes méthodes pour qu’ils réalisent leurs erreurs et qu’ils marchent dans tes sentiers. Amen ! »