7 Jours Pour Quitter La Plage - Timothée PatonExemple
Quels sont les besoins dans le monde qui vous brisent littéralement le cœur ?
Ces jours derniers nous avons vu que vous pouvez quitter la plage, parce qu'il y a de quoi pêcher. Tant de situations ou de maux peuvent vous inciter à vous mettre en mouvement.
Nous avons embrassé du regard ces fléaux qui rongent notre monde. Aujourd'hui, je vous invite à faire ce qu'un photographe appellerait un zoom. Appuyons-nous sur un passage du Livre des Actes aux versets 1 à 11 du chapitre 3.
Nous sommes à Jérusalem, vers 3 heures de l'après-midi. Les disciples Pierre et Jean se rendent à la réunion de prière. En arrivant à l’une des portes du Temple, surnommée la Belle, les deux apôtres aperçoivent un paralytique. Il est facile de deviner l’existence misérable de ce pauvre handicapé !
Depuis combien d'années se retrouve-t-il ainsi, seul, assis à faire l’aumône ? Dix ans ? Vingt ans?
Pour lui, comme pour un grand nombre de mendiants, la vie est un cycle sans fin de misère.
A l'entrée du Temple, aujourd'hui, à la porte du Royaume de Dieu, se presse tout un monde de malades, de perdus, d’oubliés qui mendient. C'est un monde, oui, mais ce sont surtout des personnes qui, chacune, individuellement, aspirent à la paix, à l'espérance et à une vie nouvelle.
Comme Pierre et Jean, de nombreux fidèles, ce jour-là, ont dû passer devant ce paralytique en train de quémander. Ils l'ont tellement vu, année après année, qu'ils ne le remarquent plus. Cet homme fait partie du décor.
Il ressemble à ce tableau accroché au mur d'un salon. Il est sous nos yeux tous les jours, on passe devant plusieurs fois par jour… mais si on nous demandait d'en décrire les détails, on aurait peut-être du mal à le faire. De même pour nous ! A force de voir défiler des images de détresse sur nos écrans, on n’y fait plus trop attention!
Dans les rues de Manille, de Bogotá, du Caire ou d’autres métropoles du Sud... on recense 200 millions d'enfants souvent livrés à eux-mêmes. Et on ne les voit plus. On n'en voit plus un seul, tant ils sont nombreux.
Des multitudes d'hommes, de femmes et d'enfants s’entassent dans des camps de réfugiés, les prisons sont surpeuplées, des hôpitaux de fortune ne font plus face aux besoins... Et on ne les voit plus.
Plus d'un milliard de musulmans attendent à la porte du Temple... Et on ne les voit plus.
De nos jours, pour beaucoup de chrétiens, peu importe que 23 % de la population mondiale ne connaisse pas l'Évangile… Du moment qu'ils ont leur place à l'intérieur du temple…
Certains croyants sont tellement préoccupés par le bon fonctionnement et le confort de leur église, qu'ils oublient celui qui n'en a encore jamais franchi la porte.
Le récit biblique continue.
Pierre fixe le mendiant et lui déclare: « Je n'ai ni argent ni or, mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus de Nazareth, lève-toi et marche ».
Le Jésus que connaissait Pierre est aussi en vous. Le même. Sa puissance peut vous permettre de faire ce que tout l'argent du monde ne pourra jamais accomplir. Seul Christ peut pleinement sauver et restaurer. Les deux apôtres n'ont pas seulement vu le paralytique, ils se sont impliqués dans sa situation.
Le texte précise ensuite : « Puis, Pierre, le prit par la main droite et le fit lever.» Il ne suffit pas de savoir qu'il y a un mendiant. Il ne suffit pas de connaître les faits. Prier pour ceux qui n'ont pas encore rejoint la famille de Dieu est une bonne attitude, mais elle ne suffit pas. Nous devons aussi prendre le mendiant handicapé par la main et l'aider à se lever.
N'attendez pas que quelqu'un d'autre vienne s'occuper du mendiant. C’est lui, alors, qui n'en finirait pas d'attendre! Il a peut- être déjà passé la moitié de sa vie à l’entrée du temple. Il faut maintenant qu’il en franchisse la porte.
Il y a quelques années, j’ai lu un livre écrit par un missionnaire américain en poste en Inde. Il y relate une anecdote survenue alors qu’il se trouvait aux États-Unis avec sa famille, pour visiter les églises et partager l'œuvre de Dieu en Inde.
Il faut dire qu’un film sur la vie de Jésus lui avait permis de faire connaître l'Évangile à un grand nombre de personnes. Cet homme prêchait donc un soir dans une assemblée de quelque 200 membres. Son fils John, alors âgé de 5 ans, se trouvait dans l'auditoire, assis au huitième rang. En général, lors des réunions, le petit John passait son temps à faire des coloriages, mais, ce soir-là, il écoutait attentivement tout ce que racontait son père.Tout à coup, au milieu du message, le garçonnet se leva et se mit à courir en direction de l'estrade. Il tomba à genoux, en tremblant.
Il leva ses yeux pleins de larmes et s'écria: « Papa, nous devons faire quelque chose! Nous devons aider tous ces gens en Inde! »
Dieu avait touché le cœur du jeune garçon. C'était comme si le petit John venait tout à coup de voir « le mendiant » qui demandait du secours à plus de 20 000 kilomètres de là, assis à la porte du temple.
La Bible continue: « d'un saut, le paralytique fut debout et se mit à marcher. Il entra avec Pierre et Jean dans le temple ».
Ce ne sont pas deux hommes qui, ce jour-là, pénétrèrent dans le temple, mais trois. Nous ne voulons pas entrer seuls dans l'Éternité.
Nous voulons voir les mendiants franchir avec nous les portes du Ciel, et en particulier celui-là même que nous venons de voir aujourd'hui ! Le Royaume de Dieu est ouvert à tous. « Dieu ne veut pas qu'un seul périsse mais que tous parviennent à se convertir », indique justement Pierre dans sa 2ème épître, au chapitre 3, verset 9.
Pendant plusieurs années, au Cambodge, j'ai essayé d'aider des enfants à cesser de travailler dans la rue où de nombreux dangers les guettent, pour qu’ils se rendent tous les jours à l'école. Mais, ce qui me tenait le plus à cœur, c'était de permettre à ces garçons et à ces filles de franchir les portes du Temple et de rencontrer Dieu.
Quand le mendiant est arrivé dans le Temple en dansant au milieu des fidèles en prière, ceux-ci ont réalisé que c'était bien cet infirme qu'ils avaient « vu tant de fois !». Qu'en est-il pour nous ?
Après avoir vu tant de fois ce même mendiant, pourquoi, finalement, ne pas décider de lui tendre la main ? Ne nous contentons pas d'entendre l'appel pour atteindre les perdus, prenons la décision de leur faire connaître Celui qui a changé nos vies: Jésus !
Eh oui, réalisez bien que ce mendiant, vous l'avez rencontré à de multiples reprises: comme une ombre, il se terre dans le métro, dans nos écoles, dans les HLM de nos banlieues, en maison d'arrêt comme en maison de retraite. Il se trouve en France, au Maroc, en Arménie, au Cambodge, en Inde. Il est ici, là, partout !
A la porte du temple, pour ce mendiant qui est tellement présent qu'il en devient invisible, investissez votre temps, votre argent, votre vie !
Quittez la plage !
Après ce récit du mendiant guéri dans les Actes, pensez à ces questions qui vous concernent personnellement :
• Réfléchissez à une personne en particulier avec laquelle vous pourriez passer du temps pour lui annoncer l’Évangile.
• Symboliquement parlant, vous serait-il possible d'exercer votre œil spirituel pour remarquer ceux qui attendent à la porte de l'église et ne peuvent entrer ?
Timothée Paton
À propos de ce plan
À travers ce plan, vous allez découvrir comment vos dons, vos talents et votre temps au service de l’essentiel vous permettront de ne pas regretter la seule vie que Dieu vous a donnée. Quitter la plage sera probablement la meilleure décision que vous aurez prise dans votre vie. Timothée Paton
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Nous tenons à remercier TopChretien pour avoir fourni ce plan. Pour plus d'informations, s'il vous plaît visitez: https://www.topchretien.com/