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Job 31:1-29

Job 31:1-29 BDS

Pourtant, j’avais conclu ╵un pacte avec mes yeux : ils ne devaient jamais porter ╵un regard chargé de désir ╵sur une jeune fille. Car quelle part ╵Dieu pourrait-il ╵me réserver d’en haut ? Quel serait l’héritage ╵que me destinerait ╵du haut des cieux ╵le Tout-Puissant ? En effet, le malheur ╵n’est-il pas réservé ╵à ceux qui sont injustes et la tribulation ╵à ceux qui font le mal ? Et ne voit-il donc pas ╵comment je me comporte ? Ne tient-il pas le compte ╵de tous mes faits et gestes ? Ai-je vécu ╵dans le mensonge ? Mon pied s’est-il hâté ╵pour commettre la fraude ? Que Dieu me pèse ╵sur la balance juste, et il constatera ╵mon innocence. Si mes pas ont dévié ╵du droit chemin, si mon cœur a suivi ╵les désirs de mes yeux, et si quelque souillure ╵m’a rendu les mains sales, alors, ce que je sème, ╵qu’un autre le consomme, et que l’on déracine ╵ce que j’avais planté. Si je me suis laissé séduire ╵par une femme, ou si j’ai fait le guet ╵devant la porte ╵de mon voisin, qu’alors ma femme tourne ╵la meule pour un autre, et qu’elle soit livrée ╵aux désirs d’autres hommes ! Car c’est une infamie, un crime qui relève ╵du tribunal des juges, c’est un feu qui dévore ╵jusque dans l’abîme infernal et qui me priverait ╵de tout mon revenu. Si je n’ai pas fait droit ╵à ma servante ╵ou à mon serviteur quand, avec moi, ╵ils avaient un litige, je ne saurai que faire ╵quand Dieu se lèvera ╵pour me juger, je ne saurai que lui répondre ╵quand il demandera des comptes. Celui qui m’a tissé ╵dans le sein de ma mère, ╵ne les a-t-il pas faits, ╵eux, tout autant que moi ? Oui, c’est le même Dieu ╵qui nous a tous formés ╵dans le sein maternel. Me suis-je donc soustrait ╵aux requêtes des pauvres, ou bien ai-je déçu ╵le regard plein d’espoir des veuves ? Ai-je mangé mon pain ╵tout seul, sans partager ╵avec un orphelin ? Non, depuis ma jeunesse, ╵j’ai été pour lui comme un père ╵auprès duquel il a grandi. Dès le sein de ma mère, ╵j’ai servi de guide à la veuve. Ai-je vu l’indigent ╵privé de vêtement, et le nécessiteux ╵manquant de couverture, sans leur donner ╵une occasion de me bénir pour avoir pu se réchauffer ╵sous la toison de mes brebis ? Si j’ai brandi le poing ╵à l’encontre d’un orphelin, me sachant soutenu ╵au tribunal, alors que mon épaule ╵s’arrache de mon corps et que mon avant-bras ╵se rompe au coude ! En fait, j’ai toujours redouté ╵le châtiment de Dieu : je ne peux rien ╵devant sa majesté. Ai-je placé ╵ma confiance dans l’or ? Ai-je dit à l’or fin : ╵« Tu es mon assurance » ? Ai-je tiré ma joie ╵de ma grande fortune et de ce que mes mains ╵avaient beaucoup gagné ? Quand j’ai contemplé la lumière ╵pendant qu’elle resplendissait, ou quand j’ai vu la lune ╵s’avancer dans le ciel, ╵brillant avec éclat, mon cœur s’est-il laissé séduire ╵secrètement, leur ai-je envoyé des baisers ╵en portant ma main à la bouche  ? En agissant ainsi, ╵j’aurais encore commis une faute ╵menant au tribunal, et j’aurais renié ╵le Dieu du ciel. Ai-je trouvé plaisir ╵à voir mon ennemi ╵plongé dans l’infortune ? Ai-je sauté de joie ╵lorsque le malheur l’atteignait  ?