Celui qui frappera un homme et causera sa mort, sera puni de mort. Cependant, s’il n’avait pas l’intention de donner la mort, mais que Dieu a fait tomber l’homme entre ses mains, je te désignerai un endroit où il pourra se réfugier. Par contre, si quelqu’un agit avec préméditation, et qu’il assassine son prochain par ruse, vous irez jusqu’à l’arracher à mon autel pour le faire mourir.
Celui qui frappe son père ou sa mère sera puni de mort.
Celui qui commet un rapt sera également mis à mort – qu’il ait vendu sa victime comme esclave ou qu’on la trouve encore entre ses mains.
Celui qui maudit son père ou sa mère sera puni de mort.
Si, au cours d’une dispute, un homme en frappe un autre du poing ou à coups de pierres sans causer sa mort, mais en l’obligeant à s’aliter, si la victime se relève et peut de nouveau se promener dehors – fût-ce en s’appuyant sur une canne – celui qui l’aura frappé sera acquitté. Toutefois, il dédommagera l’autre pour son temps d’arrêt de travail et il se chargera de le faire soigner.
Si quelqu’un fait mourir son esclave ou sa servante en le frappant à coups de bâton, il devra être puni. Toutefois, si le blessé survit un jour ou deux, son maître ne sera pas puni, car il l’a acquis avec son propre argent.
Si des hommes, en se battant, heurtent une femme enceinte et causent un accouchement prématuré, mais sans qu’il y ait d’autre conséquence grave, l’auteur de l’accident devra payer une indemnité dont le montant sera fixé par le mari de la femme et approuvé par arbitrage. Mais s’il s’ensuit un dommage, tu feras payer vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, contusion pour contusion.
Si un homme blesse son esclave ou sa servante à l’œil au point de lui en faire perdre l’usage, il lui rendra la liberté en compensation de l’œil perdu. S’il lui fait tomber une dent, il lui rendra également la liberté en compensation de sa dent. Si un taureau frappe un homme ou une femme et les tue, il sera lapidé. On n’en mangera pas la viande, mais son propriétaire ne sera pas puni. Toutefois si, depuis quelque temps, ce taureau avait l’habitude d’attaquer les gens et que son propriétaire en a été formellement averti mais ne l’a pas surveillé, et si ce taureau tue quelqu’un, il sera lapidé et son propriétaire sera lui aussi mis à mort. Si on impose au propriétaire une rançon pour sa vie, il devra donner tout ce qu’on lui réclamera. Si le taureau frappe un garçon ou une fille, on lui appliquera la même loi. S’il heurte un esclave ou une servante, le propriétaire de l’animal versera au maître de la victime trente pièces d’argent, et le taureau sera lapidé.
Si quelqu’un, après avoir enlevé le couvercle d’une citerne ou après avoir creusé une citerne, la laisse ouverte et qu’un taureau ou un âne tombe dedans, le propriétaire de la citerne paiera au propriétaire de la bête l’argent qu’elle valait, et la bête morte lui appartiendra.
Si le taureau de quelqu’un blesse mortellement celui d’un autre, le taureau vivant sera vendu et les deux propriétaires se partageront l’argent et l’animal mort. Mais si l’on savait que le taureau qui en a tué un autre avait l’habitude de donner des coups de corne et si son maître ne l’a pas surveillé, celui-ci devra remplacer le taureau qui a été tué et l’animal mort lui appartiendra.