Le Seigneur dit encore à Moïse : « Celui qui frappe une personne et qui la tue, il faut le faire mourir. Mais supposons ceci : Cet homme n’avait pas l’intention de tuer. C’est moi, le Seigneur, qui lui en ai donné l’occasion . Dans ce cas, je te montrerai un endroit où celui qui a causé l’accident pourra se réfugier. Voici ce qui peut encore arriver : Quelqu’un attaque une personne par surprise pour la tuer. Même si cet homme s’est réfugié auprès de mon autel, vous l’arrêterez pour le faire mourir.
« Si une personne frappe son père ou sa mère, il faut la faire mourir.
« Voici un autre cas : Un homme enlève une personne. Il la vend ou bien il la garde chez lui. Il faut faire mourir cet homme-là.
« Celui qui maudit son père ou sa mère, il faut aussi le faire mourir. »
« Supposons ceci : Pendant une dispute, un homme frappe quelqu’un avec son poing, ou bien il lui jette une pierre. L’autre homme ne meurt pas, mais il doit rester couché. S’il peut se lever et marcher dehors en s’appuyant sur un bâton, l’homme qui l’a frappé ne sera pas condamné. Il devra seulement payer pour cet arrêt de travail et le faire soigner jusqu’à sa guérison.
« Un homme frappe son esclave, homme ou femme, à coups de bâton, et la personne meurt. Cet homme-là doit être puni. Mais si la personne vit encore un jour ou deux et meurt ensuite, l’homme ne sera pas puni. En effet, la personne lui appartenait.
« Pendant une dispute, des hommes se battent. Ils heurtent une femme enceinte, et alors la femme accouche trop tôt. S’il ne lui arrive rien de grave, le coupable doit payer la somme que le mari demande après discussions. Mais s’il arrive quelque chose de grave à la femme, le coupable sera puni : s’il a pris une vie, sa vie sera prise, s’il a crevé un œil, son œil sera crevé, s’il a cassé une dent, il aura une dent cassée, s’il a blessé quelqu’un à la main ou au pied, il recevra une blessure à la main ou au pied, pour une brûlure il recevra une brûlure, pour une plaie une plaie, pour un coup un coup.
« Un homme frappe son esclave, homme ou femme, et il lui crève un œil. Il lui rendra sa liberté, en échange de son œil. S’il lui casse une dent, il rendra la liberté à son esclave, homme ou femme, en échange de sa dent.
« Un taureau blesse un homme ou une femme à coups de cornes, et la personne meurt. On doit tuer l’animal en lui jetant des pierres et on ne mangera pas sa viande. Par contre, on ne déclarera pas le propriétaire coupable. Mais le taureau avait peut-être l’habitude de donner des coups de cornes. Le propriétaire le savait et il n’a pas surveillé le taureau. Dans ce cas, si cet animal tue quelqu’un, on le tuera en lui jetant des pierres, et on fera mourir aussi son propriétaire. Si on exige du propriétaire une rançon pour sauver sa vie, il devra donner tout ce qu’on lui demandera. Si le taureau tue un garçon ou une fille à coups de cornes, on suivra les mêmes règles. Si le taureau tue un esclave, homme ou femme, le propriétaire de l’animal devra donner trente pièces d’argent à son maître. Et on tuera le taureau en lui jetant des pierres.
« Un homme laisse une citerne ouverte, ou encore il creuse une citerne sans la couvrir. Un bœuf ou un âne tombe dedans. Le propriétaire de la citerne doit payer en échange une somme d’argent au propriétaire de l’animal. Mais l’animal mort sera pour celui qui a payé.
« Le taureau d’un homme blesse le taureau de quelqu’un d’autre, et cet animal meurt. Les deux propriétaires vendront le taureau vivant et ils se partageront l’argent. Ils partageront aussi l’animal mort. Mais tout le monde savait peut-être que ce taureau donnait des coups de cornes. Pourtant son propriétaire ne l’a pas surveillé. Dans ce cas, il devra remplacer l’animal mort par un taureau vivant. Mais l’animal mort sera pour lui. »