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2 Rois 5:1-27

2 Rois 5:1-27 PDV2017

Le chef de l’armée du roi de Syrie s’appelle Naaman. C’est quelqu’un d’important pour son maître le roi, qui est très bon pour lui. En effet, c’est par lui que le SEIGNEUR a donné la victoire aux Syriens. Mais ce combattant courageux est lépreux. Or, des bandes de Syriens qui sont entrés en Israël ont fait prisonnière une petite fille. Celle-ci est devenue la servante de la femme de Naaman. Un jour, la petite fille dit à sa maîtresse : « Ah ! si mon maître pouvait aller voir le prophète qui est à Samarie ! Il le guérirait de sa lèpre. » Naaman va trouver le roi. Il lui raconte ce que la jeune Israélite a dit. Le roi lui répond : « Va là-bas ! Je vais te donner une lettre pour le roi d’Israël. » Alors Naaman part. Il emporte à peu près 300 kilos d’argent, 60 kilos d’or et 10 habits de fête. Il remet la lettre de son roi au roi d’Israël. Voici ce que le roi de Syrie a écrit : « Avec cette lettre, je t’envoie le chef de mon armée, Naaman, pour que tu le guérisses de sa lèpre. » Quand le roi a fini de lire la lettre, il déchire ses vêtements et dit : « Est-ce que je suis Dieu, moi ? Est-ce que je peux faire vivre les gens et les faire mourir ? Le roi de Syrie m’envoie un homme pour que je le guérisse de sa lèpre ! Vous le voyez : il me cherche querelle ! » Élisée, l’homme de Dieu, apprend que le roi d’Israël a déchiré ses vêtements. Il lui fait dire : « Tu as déchiré tes vêtements. Pourquoi donc ? Naaman n’a qu’à venir me voir. Il saura qu’il y a un prophète en Israël. » Naaman arrive avec son char et ses chevaux et il s’arrête à l’entrée de la maison d’Élisée. Élisée envoie un messager pour lui dire : « Va te laver sept fois dans le fleuve Jourdain. Alors tu seras guéri et tu deviendras pur. » Naaman se met en colère. Il part en disant : « Je pensais : le prophète va sûrement sortir de chez lui. Il se présentera devant moi. Il priera le SEIGNEUR son Dieu. Il passera sa main sur l’endroit malade et il me guérira de ma lèpre. Est-ce que les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toute l’eau d’Israël ? Je pouvais bien me laver en Syrie pour devenir pur. » Naaman repart donc. Il est très en colère. Mais ses serviteurs s’approchent de lui et lui disent : « Maître, si le prophète te commandait une chose difficile, est-ce que tu refuserais ? Eh bien, quand il te dit de te laver pour devenir pur, écoute-le ! » Alors Naaman descend dans le Jourdain. Il plonge sept fois dans l’eau, comme Élisée l’a commandé. Sa peau est de nouveau comme celle d’un petit enfant, et il devient pur. Naaman retourne chez l’homme de Dieu avec tous ceux qui sont avec lui. Il se tient devant lui et dit : « Maintenant, je le sais, sur toute la terre, il n’y a aucun Dieu, sinon celui d’Israël. Je t’en prie, accepte le cadeau que je t’offre. » Élisée répond : « Par le SEIGNEUR vivant que je sers, je n’accepterai rien. » Naaman insiste encore, mais Élisée refuse. Alors Naaman dit : « Puisque tu refuses tout cadeau, permets-moi au moins d’emporter de la terre de ce pays. J’en ferai charger deux mulets. En effet, j’offrirai des sacrifices complets et des sacrifices de communion seulement au SEIGNEUR, et non plus à d’autres dieux. Mais je demande pardon au SEIGNEUR pour ceci : quand mon maître, le roi de Syrie, entre dans le temple de son dieu Rimmon, pour prier, il s’appuie sur mon bras. Alors moi aussi, je dois me mettre à genoux. Que le SEIGNEUR accepte de me pardonner ce geste ! » Élisée lui répond : « Tu peux partir en paix. » Et Naaman s’en va. Naaman n’est pas encore très loin. Guéhazi, le serviteur d’Élisée l’homme de Dieu, se dit : « Mon maître a refusé les cadeaux que Naaman le Syrien lui a offerts. Aussi vrai que le SEIGNEUR est vivant, je vais courir derrière lui pour recevoir quelque chose ! » Guéhazi se met donc à poursuivre Naaman. Naaman le voit courir derrière lui. Il descend vite de son char pour aller à sa rencontre. Il demande à Guéhazi : « Qu’est-ce qu’il y a ? » Guéhazi répond : « Tout va bien. Mon maître m’envoie seulement te dire que deux jeunes gens de la région montagneuse d’Éfraïm viennent d’arriver chez lui. Ils appartiennent à un groupe de prophètes. Il te prie de donner pour eux 30 kilos d’argent et deux habits de fête. » Naaman lui dit : « Accepte de prendre 60 kilos d’argent. » Il insiste et il met l’argent dans deux sacs, qu’il ferme. Il prépare aussi deux habits. Il les donne à deux de ses serviteurs qui les portent devant Guéhazi. Quand ils arrivent à l’endroit appelé l’Ofel, Guéhazi prend les sacs et les habits. Il les met chez lui, puis il renvoie les serviteurs de Naaman. Guéhazi retourne auprès de son maître. Élisée lui demande : « D’où viens-tu, Guéhazi ? » Guéhazi répond : « Je ne suis allé nulle part. » Élisée lui dit : « Est-ce que je n’ai pas vu en esprit un homme sauter de son char pour aller à ta rencontre ? Mais ce n’est pas le moment d’accepter de l’argent pour acheter des oliviers et des vignes, des moutons et des bœufs, des serviteurs et des servantes. En effet, la lèpre de Naaman va s’attacher à toi et aux enfants de tes enfants pour toujours ! » Quand Guéhazi quitte Élisée, il est lépreux, et sa peau est devenue blanche comme du lait.