Bible en 1 an 2023 avec les pensées de Nicky et Pippa GumbelSample

Au jour du malheur
Ajay Gohil a été élevé comme un hindou et a travaillé pour l'entreprise familiale dans un kiosque à journaux du nord de Londres. À l'âge de vingt et un ans, il a contracté le psoriasis érythrodermique, une maladie chronique de la peau. Son poids est passé de 73 kg à 47,6 kg. La maladie s’était installée partout dans son corps, de la tête aux pieds. Il a perdu tous ses amis. Sa femme et son fils l'ont quitté. Il désirait mourir. Alors qu'il était mourant à l'hôpital, Ajay a crié à Dieu. Il a regardé dans le tiroir de sa table de chevet et y a trouvé une Bible. Il l'a ouvert au Psaume 38 – le psaume pour aujourd'hui. Chaque verset lui semblait pertinent, en rapport avec son expérience. Il a prié pour que Dieu le guérisse. Il est ensuite tombé dans un profond sommeil. Le lendemain matin, il était totalement guéri. Sa peau était neuve comme celle d'un bébé et sa vie a été bouleversée. Il a pu à nouveau être en relation avec son fils. Je l'ai interviewé lors d’un culte à HTB (Holy Trinity Brompton). Il a dit : "Chaque jour, je vis pour Jésus." La vie n'est pas qu’un long fleuve tranquille. Nous aurons tous à faire face à des difficultés. Quoi que vous affrontiez aujourd'hui, Dieu est capable de vous sauver. Dans les passages d'aujourd'hui, nous voyons des exemples de difficultés, pièges, défis et tentations et comment les gérer.Psaume 38,1-13
Les pièges
David savait ce que c'était que d'avoir une mauvaise santé : « Mes reins sont brûlants de fièvre, tout mon corps est malade. » (v.8). Ce sont quelques-unes des paroles qui ont fortement résonné chez Ajay alors qu'il lisait ce psaume sur son lit d'hôpital.
David savait aussi ce que c'était que d'échouer. Dieu l'a convaincu de son péché : «Ta main s'est abattue sur moi… Car mes fautes s'élèvent au-dessus de ma tête ; Comme un pesant fardeau, elles sont trop pesantes pour moi… A cause de ma folie… Et la lumière de mes yeux n'est plus même avec moi. » (vv.3-6, 9,11) (Colombe)
En plus de tout cela, David a dû faire face à de l'opposition. Il était entouré de gens qui voulaient voir sa chute. Il a écrit : « Ceux qui veulent ma mort me tendent des pièges, ceux qui cherchent mon malheur parlent pour me détruire. Toute la journée, ils disent des mensonges contre moi. » (v.13)
Pourtant, au milieu de ces pièges et de ses propres échecs et difficultés, David s'est mis à crier à Dieu. Il savait que Dieu était capable de lui pardonner, de le sauver et de le guérir. Quels que soient vos défauts ou vos difficultés, vous pouvez vous aussi, les porter à Dieu dans la prière.
Seigneur, je crie à toi aujourd'hui – pardonne mon péché, guéris mon corps et sauve-moi des pièges qui m'ont été tendus.
Luc 7,11-35
Les défis
Chaque personne que vous rencontrez et chaque situation à laquelle vous faîtes face est, en un sens, un défi. Comment allez-vous répondre aux besoins des gens qui vous entourent et aux situations dans lesquelles vous vous trouvez ?
1. Les besoins des autres
J'ai assisté aux funérailles d'un jeune homme, mort d'un cancer à l'âge de trente ans. J'ai vu sa mère (une de nos amies depuis plus de trente ans) se tenant debout près du cercueil de son fils unique. Dans le passage d'aujourd'hui, je comprends comment, lorsque Jésus voit la femme dans une situation similaire, « il fut bouleversé par elle » (v.13) (NFC).
Jésus avait le pouvoir et l'autorité de ressusciter son fils d'entre les morts, mais il lui fallait encore avoir le courage de faire un pas de foi et agir.
Nous devons tous agir dans les limites de notre propre foi. Répondre à ce genre de situation peut être vraiment éprouvant. Se tromper serait désastreux sur un plan pastoral. Vraiment, je ne recommande pas de faire ce que Jésus a fait à moins d’avoir son autorité, son pouvoir, sa foi et une instruction directe de Dieu. Mais nous devons chercher les bons mots et les bonnes réponses pour tous ceux qui sont dans le besoin. Tout ce que nous faisons doit être motivé par la « compassion » (v.13) (Colombe).
Jésus est capable de dire : « Allez raconter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient clair, les boiteux marchent bien, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts se réveillent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. » (v.22). Vous ne serez peut-être pas en mesure de dire toutes ces choses, mais de manière certaine, vous pouvez prier pour les malades et vous pouvez également annoncer la bonne nouvelle aux pauvres.
2. La critique
Malgré le fait que Jésus ait fait tant de choses extraordinaires, merveilleuses, et qui avaient la capacité de changer la vie, il n'était pas universellement accepté. Les chefs religieux de l'époque « ont refusé ce que Dieu voulait pour eux » (v.30) et ont porté de fausses accusations contre Jean-Baptiste et Jésus.
La façon dont vous répondez aux critiques est un autre défi. Jésus dit : « En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain, et ne boit pas de vin, et vous dites : “Il est possédé par un démon ! ” Le Fils de l'homme est venu, il mange et boit, et vous dites : “Voyez cet homme qui ne pense qu’à manger et à boire du vin, qui est l'ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs!” » (vv.33-34) (NFC)
Jésus dit qu'il est presque impossible d'éviter la critique. Comme le disait Aristote, « La seule façon d'éviter la critique c’est de ne rien faire, de ne rien dire et de n’être rien ». Quoi que vous fassiez, certaines personnes y trouveront à redire, mais Jésus n'a pas été découragé ou dissuadé par la critique. Il dit : « Mais tous ceux qui acceptent la sagesse de Dieu reconnaissent qu'elle agit bien. » (v.35). Peut-être entend-t-il par là qu'en fin de compte, la sagesse (et les actions de Jésus) seront attestées par les résultats, ou comme dit le proverbe, « c’est au fruit que l’on juge l’arbre ». Jésus et Jean-Baptiste étaient très différents, mais ils étaient tous deux des "enfants de la sagesse".
Seigneur, aide-moi aujourd'hui, avec chaque personne que je rencontre, à avoir les mots justes, à apporter la bonne nouvelle, à avoir un cœur de compassion et à chercher à servir les autres, comme Jésus l'a fait.
Nombres 23,27-26,11
Les tentations
Les événements que nous lisons aujourd'hui « servirent au peuple d’avertissement » (26,10) (Colombe). Comme nous l'avons vu, lorsque Paul écrit à propos des tentations (1 Corinthiens 10), il se réfère à cette section du livre des Nombres et dit que ce qui est écrit ici est un « avertissement ».
« Ces choses-là sont arrivées à nos ancêtres pour nous servir d'exemples. On les a écrites pour nous avertir, nous qui sommes bientôt arrivés à la fin des temps. C'est pourquoi celui qui se croit solide doit faire attention à ne pas tomber. » (1 Corinthiens 10,11-12)
Sur quoi attire-t-on notre attention ? De quoi cherche-t-on à nous avertir ?
1. La sorcellerie
La magie (parfois désignée comme divination) signifie se tourner vers des pouvoirs surnaturels, magiques, qui ne viennent pas de Dieu, pour découvrir quelque chose, ou pour faire quelque chose. Aujourd'hui, nous assistons au recours des horoscopes, des cartes de tarot, des diseuses de bonne aventure, des planches de Ouija, de la lecture des lignes de la main, etc. Les gens veulent savoir ce qui va se passer. Tout particulièrement dans les moments difficiles, ils se tournent parfois vers ces mauvaises méthodes.
La vie de Balaam était un curieux mélange. Il s’est avéré capable d'agir sous l'inspiration de l'« esprit de Dieu » (Nombres 24,2). Il a notamment prononcé une des grandes prophéties messianiques : « Une étoile se lève parmi ceux qui sont nés de Jacob. Un chef se lève au milieu du peuple d'Israël. » (vv.17-19 ; voir aussi Matthieu 2,1-10). Jésus se décrit lui-même comme « l'étoile brillante du matin. » (Apocalypse 22,16)
Pourtant, dans le Nouveau Testament, Balaam est condamné. Nous en découvrons ici la raison. C'était un sorcier (magicien). Il aurait normalement dû recevoir une rétribution pour ses services de divination (Nombres 22,7) et être généreusement récompensé pour sa magie (24,11). Les moments où il opérait sous l'Esprit de Dieu étaient des exceptions. À certains moments, « Il ne va donc pas comme les autres fois chercher son inspiration dans les pratiques magiques » (v.1).
2. L’immoralité
Le peuple est tombé dans l'immoralité sexuelle : « Là, ils vivent n'importe comment avec des femmes moabites » (25,1). Ils ont tous été « provoqués par la perfidie » (v.18) (TOB). Le jugement de Dieu est venu sur eux et particulièrement sur un de leurs chefs, Zimri, l’« un des responsables de la tribu de Siméon. » (v.14). L'immoralité sexuelle n'est pas une tentation dont les dirigeants de l'église sont exempts. Si les dirigeants échouent, c'est d’autant plus grave et dommageable, en partie à cause de leur influence.
3. Les substituts de Dieu
Le peuple a été infidèle à Dieu. Ils ont adoré et se sont prosternés devant d'autres dieux. Ils « s'associèrent en particulier au culte du dieu Baal, de Péor » (vv.3,5) (NFC). Les idoles sont bien plus grandes que les statues des autres dieux. Les idoles sont des substituts de Dieu. Ce sont des choses créées que nous mettons à la première place dans nos vies plutôt que de servir le créateur (voir Romains 1,25).
L'apôtre Paul nous met en garde contre les dangers de tomber dans les mêmes tentations, mais il termine par ces paroles encourageantes :
« Toutes les tentations que vous avez rencontrées étaient normales pour des hommes et des femmes. Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-dessus de vos forces. Quand vous serez tentés, Dieu vous donnera la force de le supporter et le moyen d'en sortir. » (1 Corinthiens 10,13)
Père, aide-moi à résister aux tentations de l'ennemi. Que je ne fasse jamais rien qui déshonore le nom de Jésus. Que ton nom soit glorifié dans tout ce que je fais.
Pippa Adds
Luc 7,11-35
Nous voyons ici l'extraordinaire puissance et compassion de Jésus. Cette mère, dont le fils venait de mourir, était également veuve. Elle devait déjà éprouver une profonde tristesse liée à la perte de son mari. Elle était aussi probablement démunie, puisqu'il n'y avait personne pour subvenir à ses besoins ou à ceux de sa famille. Il n'y avait pas d'État providence.
Quelle joie immense elle a dû ressentir quand Jésus a guéri son fils et le lui a rendu.
References
Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000. Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978. Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019. Les extraits marqués (TOB) sont tirés de la Traduction œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010. Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.About this Plan

Comprendre la Bible peut être difficile. La lire chaque jour avec un commentaire des pionniers du parcours Alpha, Nicky et Pippa Gumbel. Commencez dès aujourd'hui!
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