Dans l'intimité du Saint-EspritSample
Une colombe réclame de l’aide
« Ils font éclore des œufs de vipère et tissent des toiles d'araignée.
Celui qui mange de leurs œufs meurt et,
si l'on en écrase un, c’est un serpent qui sort. »
Esaïe 59 v.5
Une colombe est un intercesseur.
Quand elle perçoit le danger, elle pousse des cris de désespérance, elle appelle à l’aide.
Une colombe est défenderesse.
Lorsque se présente le danger, elle menace d’abord puis s’engage immédiatement au combat.
L’arrêt de délivrance est loin de vous
Si nous lisions Esaïe 59, nous pourrions y découvrir que le Saint-Esprit est –pour nous– un véritable ministre de la défense. Sa vocation part d’une indignation : « Mais non : la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, et son oreille n’est pas sourde au point de ne plus vous entendre1 ! »
Cinglante réponse à ceux qui se demandent pourquoi Dieu laisse le monde dans cet état. La raison est si simple et si tragique à la fois : « Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu, ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter2… »
Lorsqu’une génération s’adonne au mal, il n’y a plus de justice, les gens ne veulent plus des valeurs divines, leur terre est bien vite submergée par l’eau marécageuse de leurs forfaits. Et souvent, au lieu de rechercher Dieu, ils s’endurcissent comme le fit Pharaon. Tel un caméléon qui s’adapte au désert, on s’habitue au pire, on invente des parades, on se déguise.
Nous gémissons comme des colombes3
Dieu voudrait pourtant que les gens puissent vivre heureux, se multiplier, prospérer, boire, manger, se réjouir en famille, qu’ils profitent légitimement des grâces4… mais leurs péchés les font souffrir car son salaire est toujours une mort de quelque chose. Et cela révolte le Ciel.
Puisqu’ « ils conçoivent le mal », Ses créatures qui devaient mettre au monde d’innocentes petites colombes, engendrent plutôt des vipères : « Toutes leurs œuvres sont mauvaises », se désole le Seigneur, « le mensonge est partout, la justice n’existe plus, les valeurs sont renversées, le crime est la norme », leurs œufs –que sont leurs œuvres– sont couvés d’aspic (la fausseté), ils sont empoisonnés.
Le bien est appelé mal, tandis que le mal est appelé bien...
Face à ce terrible constat, « l’Éternel voit, d’un regard indigné qu’il n’y a plus de droiture. Il voit qu’il n’y a pas un homme, Il s’étonne de ce que personne n’intercède.5 »
L’Esprit de l’Éternel mettra l’ennemi en fuite6
Mais si on intercède7, le Seigneur ouvrira la fenêtre de Son cœur tout comme le fit Noé, Il laissera la Colombe s’envoler à tire-d’aile sur la surface de la terre pour qu’elle se mette en quête du moindre signal, du moindre espoir, et pour qu’elle proclame la Bonne nouvelle qui vient !
Aussi, (en Esaïe 59) le Saint-Esprit en divin défenseur, entreprend de mettre en fuite cet ennemi qui est venu comme un fleuve, pour parvenir (en Esaïe 60) à assécher cette terre et la transformer en une oasis nouvelle où coulent le lait et le miel, où l’on récolte à chaque saison du vin nouveau, où Son peuple trésaille de joie et se multiplie par mille à la fois.
Mon Esprit, qui repose sur toi8
Par Sa défense au cours d’un procès d’abord réputé perdu d’avance9, en résultat de Son intercession tonitruante et de Son insistante plaidoirie, l’Esprit-Saint (en Esaïe 61), a obtenu du Juge qu’Il autorise l’emploi de Sa force toute puissante, qu’Il détache les bataillons du Grand Général des Armées, Jésus, futur Roi des Rois de nos cœurs, le Messie dont la lettre de mission dit ceci en substance :
« L’Esprit du Seigneur est sur moi car il m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux, Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance, pour publier une année de grâce de L’Éternel, et un jour de vengeance de notre Dieu, pour consoler tous les affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire… »10
Prière : « Merci Seigneur pour L’Esprit-Saint qui a ouvert la voie à mon salut et me revêt pour que je puisse désormais l’aider dans ce ministère d’intercesseur, de proclamation et d’évangélisation. Amen. »
Références :
1 Esaïe 59 v.1 (BDS).
2 Esaïe 59 v.2.
3 Esaïe 59 v.11 : « …nous gémissons comme des colombes… »
4 Ecclésiaste 9 v.7 (BDS) : « Va, mange ton pain dans la joie et bois ton vin d’un cœur content… »
5 Esaïe 59 v.15-16.
6 Esaïe 59 v.19 : « Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de L’Éternel le mettra en fuite. »
7 2 Chroniques 7 v.14 : « Si mon peuple (…) s’humilie, prie, et cherche ma face (…) je l’exaucerai… »
8 Esaïe 59 v.21.
9 Esaïe 59 v.9 (BDS) : « Voilà pourquoi le droit demeure loin de nous. »
10 Esaïe 61. v.1-3.
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Le Saint-Esprit dans Son être Le Saint-Esprit comme vous ne l’avez jamais vu! Pour entrer en communion intime avec une personne, il faut d’abord bien connaître son coeur. Sur les ailes de la colombe, laissez-vous emporter par une étude passionnante sur la vie des colombes où l’auteur éfleure, en miroir, de merveilleux attributs du Saint-Esprit … que vous ne connaissiez peut-être pas. Dédicace : A ma chère et tendre Maria. Ma douce colombe, mon épouse.
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