Notre PèreExemple

LA REPENTANCE

Le rythme suivant sur lequel Jésus se concentre est la clé de relations saines qui démontrent la réalité du Royaume.

Le chemin de Jésus est le chemin du pardon. En pardonnant, nous sommes pardonnés. C'est comme si l'on disait qu'en libérant quelqu'un, on se libère soi-même. Le pardon est alors une extension de la grâce comme une partie presque obligatoire de la vie quotidienne. Nous demandons à Dieu de nous pardonner, et de notre gratitude jaillit le pardon des autres. Il ne s'agit pas d'un cas unique ou d'une option supplémentaire pour les disciples de Jésus. Il s'agit plutôt d'un rythme de vie. Comme nous sommes pardonnés, nous pardonnons aux autres. C'est comme respirer – inspirer et expirer, faire une pause et réfléchir – faire le point sur la viedans satotalité.

Nous sommes invités à rétablir la relation avec Dieu et avec les autres. Comme Pierre ou Marie, nous connaissons aussi la joie de savoir que nos « dettes » (ou nos « offenses ») ont été effacées. En Jésus, nous ne devons plus rien à Dieu. Alléluia !

Sujets de prière :

• Passez du temps à réfléchir à ce à quoi ressemble un rythme de pardon pour votre communauté, en reconnaissant que cela ne pas que nous fermons les yeux sur l'injustice. Où se trouve la place pour la lamentation alors que nous cherchons le pardon de Dieu et des autres ?
• Y a-t-il des relations rompues que vous observez dans votre pays ou dans le monde et pour lesquelles le pardon serait la clé ? Par exemple, vous pourriez réfléchir aux zones déchirées par les conflits, à l'inégalité entre les générations, aux préjugés à l'égard d'autres groupes de population, à l'exploitation de la création. Priez sur ces questions.
• Individuellement, prenez le temps de réfléchir à vos relations. Écoutez Dieu vous rappeler le pouvoir du pardon – la blessure que vous devez abandonner, et dont vous devez être libérés.

« Il pardonne et nous commande de pardonner à notre tour. Il est extrêmement urgent d'enseigner le pardon et d'en donner l'exemple, car la majorité des guerres, des batailles et des génocides que nous connaissons sont le résultat de cette seule chose – le refus de pardonner. Nous devons nous tenir sur la brèche, nous repentir, demander pardon et pratiquer le pardon. »