Défi Guérison : Le pardonExemple

Utilisez le principe du pardon avec sagesse et amour

Ne dites jamais à quelqu’un : « Tu n’es pas guéri parce que tu n’as pas pardonné. » Ce serait un manque d’amour car cela reviendrait à condamner la personne. La plupart du temps, ce n’est pas le cas et sachez que ce n’est pas ainsi que vous allez aider la personne.

Néanmoins, il peut arriver qu’une maladie soit liée à un manque de pardon.

Remarquez que dans ce texte, le maître livre le méchant serviteur aux bourreaux. En lisant ce passage, on pense souvent que Dieu punit. Mais il s’agit plutôt ici d’une notion de retrait de la protection divine. Cela donne un accès aux puissances d’affliction et de tourment dans la vie de la personne.

Cela ne veut pas dire que dès que nous en voulons à quelqu’un, nous allons tomber malade ou que si nous ne pardonnons pas dans l’instant, nous allons attirer la maladie sur nous. Ainsi, lorsque vous priez pour un malade, ne commencez pas à parler systématiquement et directement de pardon.

Dans certains cas, le manque de pardon peut être une occasion de développer une maladie. À ce moment-là, conduit par le Saint-Esprit, abordez le sujet avec tact, humilité et surtout beaucoup d’amour.

Quels indices peuvent indiquer que la personne est dans le non-pardon ?

- Vous avez prié et puis il y a un blocage dans la guérison.

- La guérison a commencé et elle s’est arrêtée.

Si vous questionnez la personne, peut-être vous apercevrez-vous que sa maladie, son handicap ou sa souffrance sont liés à une erreur ou un acte volontaire de quelqu’un (erreur médicale, accident, agression, violence, etc). Si tel est le cas, vous pourrez alors lui demander si elle a pardonné au responsable de son problème (agresseur, abuseur). Si non, demandez-lui si elle est prête à pardonner.

Parfois, on doit se pardonner à soi-même parce que la maladie vient d’un comportement dangereux ou d’un mauvais traitement infligé à soi.

D’autres fois, on peut demander pardon à son propre corps pour les abus qu’on lui a imposés et qui ont mené à une souffrance (abus de substances, addictions, malédictions lancées contre soi-même, mises en danger, haine de soi).

On peut être aussi amené à pardonner à Dieu si on pense que c’est lui qui nous a envoyé une maladie, qu’il ne souhaite pas nous guérir ou qu’il est indifférent à notre douleur. Cela crée une barrière entre nous et Dieu et nous avons besoin de pardonner afin d’enlever cette barrière. Dans ce cas, on ne pardonne pas Dieu, mais on renonce à l’amertume envers lui.

Jérémy Pothin