Dieu protège et délivre les opprimésExemple

À méditer

L’Ancien Testament est le temps de la loi mais c’est aussi celui de la promesse. À l’horizon, on y voit toujours un avenir fait d’espérance même quand le présent est particulièrement sombre.

Dans Ézéchiel 34, Dieu dénonce le comportement des mauvais bergers d’Israël, c’est-à-dire des mauvais dirigeants. Le mot « berger » pouvait en effet servir d’image pour parler d’un roi ou d’un prince. Les chefs du peuple de Dieu n’avaient pas su en prendre soin et s’occuper des plus faibles. Plus encore, il y avait aussi des forts qui s’en prenaient aux plus vulnérables : l’agneau gras frappait l’agneau maigre, consommait les ressources disponibles et saccageait le reste (voir les versets 18 et 19).

Face à une telle situation, Dieu annonce qu’il va intervenir pour prendre soin de ses brebis. Il va les délivrer, juger ceux qui les oppriment, prendre leurs besoins en charge. Même dans le désert ou au milieu des forêts, elles seront en sécurité. Dieu changera des contextes dans lesquels on aurait « normalement » de bonnes raisons d’avoir peur ou d’être insatisfait en des lieux de paix.

L’horizon que Dieu annonce à son peuple est celui dans lequel le pillage est terminé, la honte est finie, la violence ne se commet plus.

À mettre en pratique

Quand Dieu intervient dans notre vie, il le fait pour que nous reconnaissions qu’il est avec nous et que nous sommes son peuple. Cela implique de vivre d’une manière digne du peuple de Dieu et en particulier d’être un peuple dans lequel les relations sont différentes, les abus ne se commettent plus et où nous apprenons comment nous conduire dans le monde comme sel et lumière.

Jésus au centre de la Bible

Jésus s’est approprié les paroles d’Ézéchiel 34 et s’est présenté comme le bon berger qui donne sa vie pour ses brebis contrairement au mercenaire qui s’enfuit et omet de les protéger quand il voit venir le loup. Il promet que personne n’arrachera ses brebis de sa main et affirme être venu pour qu’elles aient la vie et qu’elles l’aient en abondance (cf. Jean 10.10-13 et 28).