DeviensExemple

Tu n’es pas le péché que tu commets

De nos jours, en grandissant, un enfant peut être rapidement labellisé avec toutes sortes de surnoms méchants qui cherchent à l’identifier à partir de son problème, de son défaut ou de ses carences. Peut-être que tu l’as toi-même vécu ou que tu as vu des gens l'être dans ton entourage. Nous grandissons tous avec ce combat intérieur où nous essayons de ne pas nous laisser étiqueter à partir de nos carences. Certaines personnes arrivent à distinguer qui elles sont de leurs défauts. Mais d’autres n’arrivent pas à faire cela …

Derrière ces surnoms ou étiquettes se cache l’adversaire qui cherche à utiliser l’accusation et la condamnation pour nous tromper au sujet de notre réelle identité en Christ.

Son but est de changer notre perception. Il va nous faire croire que nous sommes l’erreur que nous avons commise. De ce fait, en attachant à notre identité quelque chose qui ne trouve pas son origine en Dieu, il trompe notre perception de qui nous sommes.

Pourtant, il est bon de se rappeler qu’un malade n’est pas la maladie qu’il subit !

Prenons un autre exemple. J’entends souvent les enfants de Dieu se présenter ou parler d’eux-mêmes en se qualifiant plus de « pécheurs »que « saints ». Pourtant, force est de constater que, lorsque nous lisons les Écritures, la plupart des apôtres dans leurs lettres aux églises s’adressent aux saints !

Nous ne sommes pas saints à cause de nos efforts ou de nos bonnes actions, mais nous sommes devenus saints par la foi en Jésus et en Son action, celle qu’Il a accomplie à la croix.

La condamnation te pousse donc à t’identifier à partir du péché que tu fais, alors que la grâce te pousse à t’identifier à partir de l’acte d’amour que Jésus a fait pour te sauver.

Effectivement, Dieu déteste le péché, mais n’oublions jamais qu’Il aime le pécheur. C’est Son amour pour les pécheurs qui l’a conduit à la croix et ce, afin de vaincre le péché qui nous affectait.

Romains 8:1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ … Dans l’évangile de Jean au chapitre 8, les pharisiens amènent à Jésus, avec un désir en eux de la lapider, une femme surprise en flagrant délit d’adultère (notons qu’on n’entend pas parler de l’homme qui était avec elle). Jésus leur dira alors : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre. Tous, sans exception, accusés dans leur conscience, se retirèrent alors un à un. Jésus, s’adressant à cette femme, lui dit : Où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. (Jean 8:10-11)

Nous le voyons bien ici, Jésus ne voulait pas identifier cette femme à partir de son péché. Pour enlever la force du péché qui l’affectait, Jésus ôta d’abord la force de la condamnation … Quel sauveur !

Mon ami, j’aimerais te rappeler que tu n'es pas le péché que tu commets.

Que Sa Faveur te soit multipliée !