C’est urgent !

Qu'avez-vous ressenti en lisant le titre de ce message ?

Votre cœur s'est-il accéléré ?

Est-ce une alerte supplémentaire s'ajoutant à toutes les notifications qui vous étourdissent ?

Au niveau de nos motivations et de l’ego, il peut sembler flatteur d’être un super pompier.

L’urgence peut même nous rendre dépendants de l’adrénaline.

Les urgences consument notre énergie, notre temps, et remplissent nos pensées et nos ressources.

Les personnes travaillant dans les urgences hospitalières sont souvent épuisées, car nous ne sommes pas faits pour vivre dans l’adrénaline en permanence.

C’est la raison pour laquelle je ne bois pas de café ni de boissons énergisantes.

Si je suis fatigué, je dors plutôt que de sur-stimuler mon corps artificiellement.

Si mon corps n’arrive pas à suivre le rythme, c’est peut-être parce que je fais ce que Dieu ne m’a pas demandé de faire…

Les urgences de l’ennemi nous font accélérer, nous distraient et nous épuisent.

Quand j’ai visité New York, j’ai été impressionné par le nombre de sirènes que l’on entend dans la rue.

On peut sentir son cœur s’accélérer à chaque passage d’une voiture de police, d’ambulance ou de pompier.

Au bout de quelques jours, on s’habitue à ces sirènes ; elles deviennent un simple bruit de fond.

La raison ? Ces sirènes sont des urgences, mais pas les nôtres.

Quand je me suis promené dans Central Park, un immense jardin au cœur de la ville, j’étais plus éloigné des sirènes et pouvais même entendre les oiseaux chanter.

L’ennemi va essayer d’accélérer votre vie, de vous distraire en vous présentant sans cesse de nouvelles urgences.

La voix de Dieu fait taire les sirènes de l’ennemi.

Un jour, j'étais fébrile, car une « urgence » occupait toutes mes pensées.

Nous devions peut-être trouver un nouveau local alors que je venais de devenir pasteur de l’église. Une possible augmentation significative du loyer, une perte de l’usage du stationnement et les réticences du propriétaire à effectuer des travaux de sécurité étaient mes préoccupations.

Je me demandais si nous devions déménager, où trouver un local, avec quel argent ? J’étais stressé et cela me paralysait. Lors d'un temps de prière, j'ai demandé à Dieu si nous devions déménager. Il me répondit : « Ne t’inquiète pas, je m’en occupe ».

Sa paix me remplit et ce n'était plus mon problème, ni même une urgence. J’ai cessé de prier à ce sujet, je n’en ai plus reparlé à Dieu et je n’ai plus entrepris de démarches. Dans les mois qui suivirent, nous avons changé de propriétaire et ce dernier effectua les travaux nécessaires. Nous avons conservé le stationnement, et le loyer a même diminué grâce à un travail de recherche minutieux de mon assistante concernant les taxes que nous payions sur le loyer.

Vous aussi, vous pouvez apprendre à reconnaître la voix de Dieu dans votre esprit.

Cher lecteur, vivez-vous dans l’urgence, sans réussir à vous arrêter ?

Je vous invite à venir dans la présence de Dieu et à vous mettre à son écoute pour calmer votre cœur. Rappelez-vous qu'IL est le sauveur, pas vous.

Je vous invite à prier avec moi : « Seigneur, tu règnes et tu es le prince de la paix. Je te prie de parler à mon cœur afin que je sois dans ta paix. Au nom de Jésus, amen. »

Demain, je mettrai en lumière le danger de vivre constamment dans l’urgence.

David Théry
Des enseignements pratiques pour expérimenter Dieu