Une vie de générositéExemple

La déclaration la plus définitive que l'on puisse faire sur le monde est que tout appartient à Dieu. En tant que créateur de tout, Dieu est le propriétaire incontesté de tout. En conséquence, Dieu peut en faire ce qu'il veut. L'Écriture nous montre que le désir de Dieu, depuis le tout début, est que l'humanité soit l'intendante ou la gardienne de sa création. Nous lisons dans la Genèse 2:15 - "Le Seigneur Dieu prit l'homme et le plaça dans le jardin d'Eden pour le travailler et en prendre soin". Il n'est pas fait mention d'un transfert de propriété ou de quoi que ce soit de ce genre. L'intention immuable de Dieu est que les hommes et les femmes gèrent sa création.

Le principe biblique de la propriété de Dieu et de notre gestion a plusieurs implications. Tout d'abord, notre responsabilité première est de gérer les ressources comme Dieu le souhaite et non comme nous le voulons. Parfois, les deux désirs peuvent être identiques, mais la volonté de Dieu doit prévaloir lorsqu'ils diffèrent. Ce bras de fer sépare ceux qui sont à fond pour Dieu de ceux qui veulent juste mettre un orteil dans l'eau. Le fait d'être entièrement dévoué peut toujours présenter des difficultés, mais il y a plus de liberté à se soumettre à la seigneurie du Christ.

Deuxièmement, Dieu est libre de demander ses ressources et le montant qu'il souhaite. Après tout, ce sont ses affaires. Nous avons simplement le privilège d'en prendre soin. Tout comme nous attendons d'un gestionnaire de fonds qu'il nous livre nos ressources sur demande, Dieu a le droit de demander ses biens. Ceux qui marchent avec Dieu depuis un certain temps savent qu'il le demande parfois à des moments apparemment inopportuns. Rétrospectivement, nous découvrons qu'il nous a gracieusement donné une nouvelle occasion de grandir dans notre foi.

Enfin, en tant qu'intendants, nous devrons rendre compte de la manière dont nous avons utilisé les ressources de Dieu. Dieu s'intéresse à ce que nous faisons de ses biens, et il n'est que juste que nous ayons à en rendre compte. À notre mort, la seule chose que nous emporterons avec nous sera un compte rendu de notre bonne ou mauvaise gestion des biens de Dieu.

Qu'en est-il de vous ? Votre vie reflète-t-elle le principe de la propriété de Dieu et de notre gestion ? Dans quelle mesure ? Quelles sont les implications de ce principe pour vous ? Êtes-vous prêt à rendre compte de votre gestion ?