Les voies du Saint-Esprit

« N’attristez pas le Saint-Esprit » (Eph. 4 : 30)

« N’éteignez pas l’Esprit » (1 Th. 5 : 19)

Voilà deux versets qui définissent ma marche avec l’Esprit de Dieu. Ils sont comme les rails d’un train, qui délimitent et dirigent ma relation avec Lui.

J’attriste le Saint-Esprit quand je fais quelque chose de mal (un péché par exemple). J’éteins l’Esprit lorsque je ne fais pas ce que j’étais censé faire (comme ne pas m’arrêter pour un démuni pour lequel le Seigneur voulait que j’aille lui parler). Ces deux réalités dévoilent la sensibilité et le cœur du Saint-Esprit.

Une vie sanctifiée et pure est le pré-requis pour que l’Esprit puisse habiter en moi. En d’autres termes, avant de pouvoir accueillir la Colombe, je dois vivre comme l’Agneau et partager sa nature sans tache (accepter l’œuvre de la croix en moi). De plus, ma passion amoureuse pour Lui doit me pousser à Lui obéir et à Le suivre. Je dois prendre soin du feu de mon cœur afin de ne pas couper le « flow », le fleuve de l’Esprit en moi.

En tant que croyants, nous avons l’honneur d’accueillir et de demeurer avec Lui. Réfléchis-y, avec qui d’autre de plus grand, bon et beau que Dieu Lui-même avons-nous l’opportunité de vivre ce privilège ?

Prière : Seigneur, merci pour cette glorieuse invitation de te connaître et de marcher tous les jours de ma vie avec Toi. Saint-Esprit, je T’aime. Rends-moi sensible à Ton toucher, à Ta voix et à Tes sentiments. Pardon pour toutes les fois où je T’ai rendu triste et pour toutes les fois où j’ai arrêté Ton feu dévorant. Je me réjouis de vivre une vie qui T’est agréable ; pour, par et avec Toi.

Jean-Luc Trachsel