Pendant l'avent, préparez votre cœur à Sa venue!Exemple

IL A DISPERSÉ CEUX DONT LE CŒUR ÉTAIT REMPLI D’ORGUEIL.
Avez-vous déjà pensé à l’étrangeté de cette fameuse prière de Marie? Selon les meilleures estimations des mœurs culturelles de ce temps, Marie aurait été une jeune femme adolescente sans éducation formelle en-dehors de ce qu’elle avait appris à la synagogue. Pourtant, ces propos sont remplis de conviction et adressent des thèmes d’une grande maturité. Elle entrevoit l’action de Dieu intervenir aux niveaux social et politique tout autant que religieux. Elle célèbre l’accomplissement de l’espérance d’Israël telle que Dieu l’avait promise: transformant toutes les sphères de la société.
Cette prière inclut tout ce qu’il y a de plus puissant dans les promesses des psaumes et des livres prophétiques de l’Ancien Testament. Tout commence avec la louange. Dieu est si grand, bon et saint et Il a porté Son regard sur moi! Ensuite, elle exulte dans la fidélité de Dieu—«sa bonté s'étend de génération en génération». Il n’a pas oublié les siens. Vient enfin la description de l’intervention de Dieu qui s’accomplira à travers le miracle qui prend forme en elle. Dieu va disperser les orgueilleux et renverser les puissants monarques à travers… un bébé? Est-ce bien ce qu’elle dit?
Oui, en effet, c’est ce que Marie dit. Le bébé à qui elle donnera naissance prochainement tournera les systèmes du monde à l’envers et commencera le long travail qui sera requis pour remettre tout le monde à l’endroit. Tout ceci aura lieu à cause de la fidélité de Dieu à l’alliance qu’Il fit avec Abraham loin dans le passé: «toutes les familles de la terre seront bénies en toi» (Genèse 12.3).
Aucune personne n’est trop jeune ou sans influence pour que Dieu ne puisse transformer le monde à travers elle. Comme le fameux dicton l’exprime: «Dieu plus une personne, c’est une majorité.» On pourrait aussi bien dire «Dieu tout seul est une majorité», mais cela nierait quelque chose d’important: Dieu veut œuvrer avec et à travers nous. D’Abraham à Moise à David à Marie, c’est leur «oui» en réponse à ce que Dieu voulut faire pour et par eux qui fit toute la différence.