Deutéronome 1:1-44
Deutéronome 1:1-44 Bible J.N. Darby (JND)
Ce sont ici les paroles que Moïse dit à tout Israël, en deçà du Jourdain, dans le désert, dans la plaine, vis-à-vis de Suph, entre Paran et Thophel, Laban, Hatséroth et Di-Zahab. Il y a onze journées depuis Horeb, par le chemin de la montagne de Séhir, jusqu’à Kadès-Barnéa. – Et il arriva, en la quarantième année, au onzième mois, le premier [jour] du mois, que Moïse parla aux fils d’Israël, selon tout ce que l’ÉTERNEL lui avait commandé pour eux, après qu’il eut frappé Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon, et Og, roi de Basan, qui habitait à Ashtaroth, à Édréhi. En deçà du Jourdain, dans le pays de Moab, Moïse commença à exposer cette loi, en disant : L’ÉTERNEL, notre DIEU, nous parla en Horeb, disant : Vous avez assez demeuré dans cette montagne. Tournez-vous, et partez, et allez à la montagne des Amoréens et dans tous les lieux voisins, dans la plaine, dans la montagne, et dans le pays plat, et dans le midi, et sur le rivage de la mer, au pays des Cananéens et au Liban, jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate. Regarde, j’ai mis le pays devant vous : entrez, et possédez le pays que l’ÉTERNEL a juré à vos pères, à Abraham, à Isaac, et à Jacob, de leur donner, et à leur semence après eux. Et je vous parlai, en ce temps-là, disant : Je ne puis, moi seul, vous porter. L’ÉTERNEL, votre DIEU, vous a multipliés, et vous voici aujourd’hui, en multitude, comme les étoiles des cieux. Que l’ÉTERNEL, le DIEU de vos pères, ajoute à votre nombre 1 000 fois ce que vous êtes, et vous bénisse, comme il vous l’a dit ! Comment porterais-je, moi seul, votre charge, et votre fardeau, et vos contestations ? Donnez-vous des hommes sages, et intelligents, et connus, selon vos tribus, et je les établirai chefs sur vous. Et vous m’avez répondu et avez dit : La chose que tu as dit de faire est bonne. Et je pris les chefs de vos tribus, des hommes sages et connus, et je les établis chefs sur vous, chefs de milliers, et chefs de centaines, et chefs de cinquantaines, et chefs de dizaines, et officiers sur vos tribus. – Et je commandai à vos juges, en ce temps-là, disant : Écoutez [les différends] entre vos frères, et jugez avec justice entre un homme et son frère, et l’étranger qui est avec lui. Vous ne ferez point acception des personnes dans le jugement ; vous entendrez aussi bien le petit que le grand ; vous n’aurez peur d’aucun homme, car le jugement est de DIEU ; et l’affaire qui sera trop difficile pour vous, vous me la présenterez, et je l’entendrai. Et je vous commandai, en ce temps-là, toutes les choses que vous devez faire. Et nous sommes partis d’Horeb, et nous avons traversé tout ce grand et terrible désert que vous avez vu, le chemin de la montagne des Amoréens, comme l’ÉTERNEL, notre DIEU, nous l’avait commandé, et nous sommes venus jusqu’à Kadès-Barnéa. Et je vous dis : Vous êtes arrivés jusqu’à la montagne des Amoréens, laquelle l’ÉTERNEL, notre DIEU, nous donne. Regarde, l’ÉTERNEL, ton DIEU, a mis devant toi le pays : monte, prends possession, comme l’ÉTERNEL, le DIEU de tes pères, te l’a dit ; ne crains point et ne t’effraie point. Et vous vous êtes tous approchés de moi, et vous avez dit : Envoyons des hommes devant nous, et ils examineront le pays pour nous, et ils nous rapporteront des nouvelles du chemin par lequel nous pourrons monter et des villes auxquelles nous viendrons. Et la chose fut bonne à mes yeux, et je pris d’entre vous douze hommes, un homme par tribu. Et ils se tournèrent, et montèrent dans la montagne, et vinrent jusqu’au torrent d’Eshcol, et explorèrent le [pays]. Et ils prirent dans leurs mains du fruit du pays et nous l’apportèrent, et ils nous rendirent compte et dirent : Le pays que l’ÉTERNEL, notre DIEU, nous donne, est bon. Mais vous n’avez pas voulu monter, et vous avez été rebelles au commandement de l’ÉTERNEL, votre DIEU. Et vous avez murmuré dans vos tentes et vous avez dit : C’est parce que l’ÉTERNEL nous hait, qu’il nous a fait sortir du pays d’Égypte, afin de nous livrer aux mains des Amoréens, pour nous détruire. Où monterions-nous ? Nos frères nous ont fait fondre le cœur, en disant : [C’est] un peuple plus grand et de plus haute taille que nous ; les villes sont grandes, et murées jusqu’aux cieux ; et de plus nous avons vu là des fils des Anakim. – Et je vous dis : Ne vous épouvantez pas, et ne les craignez point ; l’ÉTERNEL, votre DIEU, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous, selon tout ce qu’il a fait pour vous sous vos yeux, en Égypte, et dans le désert, où tu as vu que l’ÉTERNEL, ton DIEU, t’a porté comme un homme porte son fils, dans tout le chemin où vous avez marché, jusqu’à ce que vous soyez arrivés en ce lieu-ci. Mais, dans cette circonstance, vous n’avez point cru l’ÉTERNEL, votre DIEU, qui, afin de reconnaître pour vous un lieu pour que vous y campiez, allait devant vous dans le chemin, la nuit, dans le feu, pour vous faire voir le chemin où vous deviez marcher, et, le jour, dans la nuée. Et l’ÉTERNEL entendit la voix de vos paroles et fut courroucé, et jura, disant : Si aucun de ces hommes, de cette génération méchante, voit ce bon pays que j’ai juré de donner à vos pères !… excepté Caleb, fils de Jephunné : lui, le verra, et je lui donnerai, et à ses fils, le pays où il a marché, parce qu’il a pleinement suivi l’ÉTERNEL. Contre moi aussi l’ÉTERNEL s’irrita, à cause de vous, disant : Toi non plus, tu n’y entreras pas. Josué, fils de Nun, qui se tient devant toi, lui, y entrera ; fortifie-le, car c’est lui qui le fera hériter à Israël. Et vos petits enfants dont vous avez dit qu’ils seraient une proie, et vos fils qui aujourd’hui ne connaissent pas le bien et le mal, ceux-là y entreront, et c’est à eux que je le donnerai, et ils le posséderont. Et vous, tournez-vous, et partez pour le désert, par le chemin de la mer Rouge. – Et vous avez répondu et m’avez dit : Nous avons péché contre l’ÉTERNEL ; nous monterons, et nous combattrons, selon tout ce que l’ÉTERNEL, notre DIEU, nous a commandé. Et vous avez ceint chacun ses armes de guerre, et légèrement vous avez entrepris de monter dans la montagne. Et l’ÉTERNEL me dit : Dis-leur : Ne montez pas, et ne combattez pas, car je ne suis point au milieu de vous, afin que vous ne soyez pas battus par vos ennemis. Et je vous parlai ; mais vous n’avez point écouté, et vous avez été rebelles au commandement de l’ÉTERNEL, et vous avez été présomptueux, et êtes montés dans la montagne. Et l’Amoréen, qui habitait cette montagne, sortit à votre rencontre, et vous poursuivit, comme font les abeilles, et il vous tailla en pièces en Séhir, jusqu’à Horma.
Deutéronome 1:1-44 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Ce livre contient les discours que Moïse a faits à tous les Israélites au moment où ils étaient encore à l’est du fleuve Jourdain, dans la plaine désertique située près de la ville de Souf. Cette plaine se trouve entre la ville de Paran d’une part et les villes de Tofel, Laban, Hasséroth et Di-Zahab d’autre part. – Du mont Horeb à Cadès-Barnéa, il y a onze jours de marche en suivant la route qui mène à la région montagneuse de Séir . Quarante ans après la sortie d’Égypte, le onzième mois, le premier jour du mois, Moïse dit aux Israélites tout ce que le SEIGNEUR lui a commandé de leur dire. – Moïse vient de remporter la victoire sur Sihon, roi des Amorites, qui habitait à Hèchebon. Il a aussi battu, à Édréi, Og, roi du Bachan, qui habitait à Achetaroth. À l’est du Jourdain, dans le pays de Moab, Moïse commence donc à présenter la loi de Dieu. Voici ses paroles : Au mont Horeb, le SEIGNEUR notre Dieu nous a dit : « Vous êtes restés assez longtemps au pied de cette montagne. Maintenant, reprenez la route. Allez dans la région montagneuse des Amorites et chez tous leurs voisins cananéens : dans la plaine du Jourdain, dans la région des collines, dans le Bas-Pays, dans la région du Néguev et sur la côte de la mer Méditerranée. Allez jusqu’aux montagnes du Liban, et jusqu’à l’Euphrate , le grand fleuve. Voyez, je vous donne ce pays. Allez en prendre possession ! En effet, c’est le pays que moi, le SEIGNEUR, j’ai promis de donner à vos ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob, à leurs enfants, et aux enfants de leurs enfants. » Moïse dit : Quand nous étions au mont Horeb, je vous ai dit : « Je ne peux pas porter tout seul la charge de vous diriger. Le SEIGNEUR votre Dieu vous a rendus nombreux. Aujourd’hui, vous êtes aussi nombreux que les étoiles du ciel. Je souhaite que le SEIGNEUR, le Dieu de vos ancêtres, vous rende encore mille fois plus nombreux. Je souhaite qu’il vous bénisse comme il l’a promis. Mais je ne peux pas porter tout seul la charge de régler vos problèmes, vos difficultés et vos disputes. Choisissez donc parmi vous, dans chaque tribu, des hommes sages, intelligents, et qui ont de l’expérience. J’en ferai vos chefs. » Alors vous m’avez répondu : « Ce que tu nous dis de faire est bon. » Pour vous diriger, j’ai donc pris des hommes sages et connus. Ils étaient déjà chefs de tribus. J’ai nommé certains d’entre eux comme chefs de 1 000 hommes, chefs de 100, chefs de 50 et chefs de 10. Les autres, je les ai nommés surveillants dans chaque tribu. J’ai aussi donné des ordres à ceux qui devaient rendre la justice : « Vous examinerez les affaires que vos frères vous présentent. Vous jugerez avec justice quand un Israélite s’oppose à un frère ou à un étranger installé chez vous. Ne faites pas de différence entre les gens quand vous jugez. Écoutez donc les gens simples et ceux qui sont importants. N’ayez peur de personne. En effet, vous devez juger au nom de Dieu. Si une affaire vous semble trop difficile, venez me la présenter, et je prendrai une décision. » À ce moment-là, je vous ai montré tout ce que vous deviez faire. Moïse dit aux Israélites : Après cela, comme le SEIGNEUR notre Dieu l’a commandé, nous avons quitté le mont Horeb. Nous avons traversé le désert grand et terrible que vous avez vu. Puis nous sommes allés vers la région montagneuse où les Amorites habitent, et nous sommes arrivés à Cadès-Barnéa. À ce moment-là, je vous ai dit : « Vous êtes arrivés près de la région montagneuse des Amorites que le SEIGNEUR notre Dieu nous donne . Regardez, le SEIGNEUR votre Dieu étend ce pays devant vous. Allez, prenez-le, comme le SEIGNEUR, le Dieu de vos ancêtres, vous l’a commandé. Soyez courageux, n’ayez pas peur ! » Alors vous êtes tous venus me trouver et vous avez dit : « Envoyons des hommes devant nous, et qu’ils cherchent à connaître le pays. Ils nous renseigneront sur le chemin que nous devrons prendre et sur les villes où nous arriverons. » Votre idée m’a paru bonne. Alors j’ai nommé douze hommes parmi vous, un par tribu. Ils ont pris la direction de la région montagneuse. Ils sont arrivés dans la vallée d’Èchekol et ils ont cherché à connaître cette région. Ils ont pris des fruits du pays et ils nous les ont rapportés. Ils nous ont renseignés en disant : « Le pays que le SEIGNEUR notre Dieu va nous donner est un bon pays ! » Mais vous avez refusé d’y entrer. Ainsi, vous vous êtes révoltés contre les ordres du SEIGNEUR votre Dieu. Vous l’avez critiqué dans vos tentes en disant : « Le SEIGNEUR nous déteste. Voilà pourquoi il nous a fait sortir d’Égypte ! Il veut nous livrer au pouvoir des Amorites pour nous détruire ! Pourquoi aller là-bas ? Nos frères nous ont complètement découragés. En effet, ils ont dit : “Les habitants de ce pays sont plus forts et plus nombreux que nous. Leurs villes sont grandes et protégées par des murs qui montent jusqu’au ciel.” Ils ont même vu des géants, les gens de la famille d’Anaq ! » Je vous ai répondu : « Ne tremblez pas, n’ayez pas peur d’eux ! Le SEIGNEUR votre Dieu marche devant vous. Il combattra pour vous, comme il l’a déjà fait sous vos yeux, en Égypte et dans le désert. Là, vous l’avez vu : il vous a portés comme un homme porte son enfant, tout au long de la route qui vous a amenés ici. » Malgré cela, vous n’avez pas fait confiance au SEIGNEUR votre Dieu. Pourtant, c’est lui qui marchait devant vous sur la route pour vous chercher un endroit où installer votre camp. La nuit, il était dans la colonne de feu pour éclairer le chemin à suivre, le jour, il était dans la colonne de fumée. Le SEIGNEUR a entendu ce que vous avez dit. Il s’est mis en colère et il a dit : « Je le jure, personne de cette génération mauvaise ne verra le bon pays que j’ai promis de donner à vos ancêtres. Caleb, fils de Yefounné, sera seul à le voir. Je lui donnerai, à lui et aux gens de sa famille, le pays qu’il a visité. En effet, il m’a suivi de tout son cœur. » À cause de vous, le SEIGNEUR s’est mis en colère contre moi aussi. Il m’a dit : « Toi non plus, Moïse, tu n’entreras pas dans ce pays ! Mais ton adjoint Josué, fils de Noun, entrera là-bas. Encourage-le, parce que c’est lui qui amènera les Israélites à posséder le pays. » Ensuite, le SEIGNEUR s’est adressé à vous tous de cette manière : « Vous avez dit : “Nos enfants vont être faits prisonniers.” Moi, je vous dis : Aujourd’hui, ils sont encore petits et ils ne savent pas faire la différence entre le bien et le mal. Pourtant, ce sont eux qui vont entrer dans ce pays. C’est à eux que je le donnerai et ce sont eux qui vont le posséder. Mais vous, faites demi-tour et repartez par le désert en direction de la mer des Roseaux. » Ce jour-là, vous m’avez répondu : « Nous avons péché contre le SEIGNEUR. Maintenant, nous voulons aller combattre, comme le SEIGNEUR notre Dieu nous l’a commandé. » Chacun de vous a pris les armes pour le combat. Vous pensiez en effet que vous pouviez facilement prendre cette région montagneuse. Alors le SEIGNEUR m’a dit : « Dis-leur de ne pas partir au combat. Je ne suis pas avec eux. Il ne faut pas que leurs ennemis les battent. » Je vous ai donc avertis, mais vous n’avez pas écouté. Vous avez désobéi à l’ordre du SEIGNEUR et vous avez eu l’audace de partir dans cette région montagneuse. Alors les Amorites qui habitaient là sont descendus à votre rencontre. Ils vous ont battus dans la région de Séir, et comme des abeilles, ils vous ont poursuivis jusqu’à Horma.
Deutéronome 1:1-44 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Voici les paroles que Moïse adressa à tout Israël, de l'autre côté du Jourdain, dans le désert, dans la plaine, vis-à-vis de Suph, entre Paran, Tophel, Laban, Hatséroth et Di-Zahab. Il y a onze journées depuis Horeb, par le chemin de la montagne de Séir, jusqu'à Kadès-Barnéa. Dans la quarantième année, au onzième mois, le premier du mois, Moïse parla aux enfants d'Israël selon tout ce que l'Eternel lui avait ordonné de leur dire. C'était après qu'il eut battu Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon, et Og, roi de Basan, qui habitait à Aschtaroth et à Edréï. De l'autre côté du Jourdain, dans le pays de Moab, Moïse commença à expliquer cette loi, et dit: L'Eternel, notre Dieu, nous a parlé à Horeb, en disant: Vous avez assez demeuré dans cette montagne. Tournez-vous, et partez; allez à la montagne des Amoréens et dans tout le voisinage, dans la plaine, sur la montagne, dans la vallée, dans le midi, sur la côte de la mer, au pays des Cananéens et au Liban, jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate. Voyez, j'ai mis le pays devant vous; allez, et prenez possession du pays que l'Eternel a juré de donner à vos pères, Abraham, Isaac et Jacob, et à leur postérité après eux. Dans ce temps-là, je vous dis: Je ne puis pas, à moi seul, vous porter. L'Eternel, votre Dieu, vous a multipliés, et vous êtes aujourd'hui aussi nombreux que les étoiles du ciel. Que l'Eternel, le Dieu de vos pères, vous augmente mille fois autant, et qu'il vous bénisse comme il vous l'a promis! Comment porterais-je, à moi seul, votre charge, votre fardeau et vos contestations? Prenez dans vos tribus des hommes sages, intelligents et connus, et je les mettrai à votre tête. Vous me répondîtes, en disant: Ce que tu proposes de faire est une bonne chose. Je pris alors les chefs de vos tribus, des hommes sages et connus, et je les mis à votre tête comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante, et chefs de dix, et comme ayant autorité dans vos tribus. Je donnai, dans le même temps, cet ordre à vos juges: Ecoutez vos frères, et jugez selon la justice les différends de chacun avec son frère ou avec l'étranger. Vous n'aurez point égard à l'apparence des personnes dans vos jugements; vous écouterez le petit comme le grand; vous ne craindrez aucun homme, car c'est Dieu qui rend la justice. Et lorsque vous trouverez une cause trop difficile, vous la porterez devant moi, pour que je l'entende. C'est ainsi que je vous prescrivis, dans ce temps-là, tout ce que vous aviez à faire. Nous partîmes d'Horeb et nous parcourûmes en entier ce grand et affreux désert que vous avez vu; nous prîmes le chemin de la montagne des Amoréens, comme l'Eternel, notre Dieu, nous l'avait ordonné, et nous arrivâmes à Kadès-Barnéa. Je vous dis: Vous êtes arrivés à la montagne des Amoréens, que l'Eternel, notre Dieu, nous donne. Vois, l'Eternel, ton Dieu, met le pays devant toi; monte, prends-en possession, comme te l'a dit l'Eternel, le Dieu de tes pères; ne crains point, et ne t'effraie point. Vous vous approchâtes tous de moi, et vous dîtes: Envoyons des hommes devant nous, pour explorer le pays, et pour nous faire un rapport sur le chemin par lequel nous y monterons et sur les villes où nous arriverons. Cet avis me parut bon; et je pris douze hommes parmi vous, un homme par tribu. Ils partirent, traversèrent la montagne, et arrivèrent jusqu'à la vallée d'Eschcol, qu'ils explorèrent. Ils prirent dans leurs mains des fruits du pays, et nous les présentèrent; ils nous firent un rapport, et dirent: C'est un bon pays, que l'Eternel, notre Dieu, nous donne. Mais vous ne voulûtes point y monter, et vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Eternel, votre Dieu. Vous murmurâtes dans vos tentes et vous dîtes: C'est parce que l'Eternel nous hait, qu'il nous a fait sortir du pays d'Egypte, afin de nous livrer entre les mains des Amoréens et de nous détruire. Où monterions-nous? Nos frères nous ont fait perdre courage, en disant: C'est un peuple plus grand et de plus haute taille que nous; ce sont des villes grandes et fortifiées jusqu'au ciel; nous y avons même vu des enfants d'Anak. Je vous dis: Ne vous épouvantez pas, et n'ayez pas peur d'eux. L'Eternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous, selon tout ce qu'il a fait pour vous sous vos yeux en Egypte, puis au désert, où tu as vu que l'Eternel, ton Dieu, t'a porté comme un homme porte son fils, pendant toute la route que vous avez faite jusqu'à votre arrivée en ce lieu. Malgré cela, vous n'eûtes point confiance en l'Eternel, votre Dieu, qui allait devant vous sur la route pour vous chercher un lieu de campement, la nuit dans un feu afin de vous montrer le chemin où vous deviez marcher, et le jour dans une nuée. L'Eternel entendit le bruit de vos paroles. Il s'irrita, et jura, en disant: Aucun des hommes de cette génération méchante ne verra le bon pays que j'ai juré de donner à vos pères, excepté Caleb, fils de Jephunné; il le verra, lui, et je donnerai à lui et à ses enfants le pays sur lequel il a marché, parce qu'il a pleinement suivi la voie de l'Eternel. L'Eternel s'irrita aussi contre moi, à cause de vous, et il dit: Toi non plus, tu n'y entreras point. Josué, fils de Nun, ton serviteur, y entrera; fortifie-le, car c'est lui qui mettra Israël en possession de ce pays. Et vos petits enfants, dont vous avez dit: Ils deviendront une proie! et vos fils, qui ne connaissent aujourd'hui ni le bien ni le mal, ce sont eux qui y entreront, c'est à eux que je le donnerai, et ce sont eux qui le posséderont. Mais vous, tournez-vous, et partez pour le désert, dans la direction de la mer Rouge. Vous répondîtes, en me disant: Nous avons péché contre l'Eternel; nous monterons et nous combattrons, comme l'Eternel, notre Dieu, nous l'a ordonné. Et vous ceignîtes chacun vos armes, et vous fîtes le projet téméraire de monter à la montagne. L'Eternel me dit: Dis-leur: Ne montez pas et ne combattez pas, car je ne suis pas au milieu de vous; ne vous faites pas battre par vos ennemis. Je vous parlai, mais vous n'écoutâtes point; vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Eternel, et vous montâtes audacieusement à la montagne. Alors les Amoréens, qui habitent cette montagne, sortirent à votre rencontre, et vous poursuivirent comme font les abeilles; ils vous battirent en Séir, jusqu'à Horma.
Deutéronome 1:1-44 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Voici les paroles que Moïse adressa à tout Israël à l’est du Jourdain, dans le désert, dans la plaine qui fait face à Souph, entre Parân et Tophel, et entre Labân, Hatséroth et Di-Zahab. Il y a onze journées de marche depuis Horeb, par le chemin de la montagne de Séir, jusqu’à Qadesh-Barnéa. Le premier jour du onzième mois de la quarantième année après la sortie d’Egypte, Moïse communiqua aux Israélites tout ce que l’Eternel lui ordonna pour eux. Cela se passait après leur victoire sur Sihôn, roi des Amoréens, dont la capitale était Heshbôn, et sur Og, roi du Basan, qui résidait à Ashtaroth et à Edréi. C’est au-delà du Jourdain, au pays de Moab, que Moïse se mit à leur exposer cette Loi. Il leur dit : L’Eternel notre Dieu nous a parlé au mont Horeb en ces termes : « Vous avez assez longtemps séjourné près de cette montagne. Levez le camp et partez, rendez-vous dans la région montagneuse des Amoréens et dans toutes les contrées voisines, la steppe, la montagne et la plaine côtière, le Néguev et les côtes de la mer, dans le pays des Cananéens et le Liban jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate. Voyez, je vous donne cette terre, entrez-y et prenez possession du pays que l’Eternel a promis par serment à vos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob, de leur donner, à eux et à leurs descendants. » A cette époque-là, je vous ai dit : « Je ne peux pas, à moi seul, assumer la responsabilité de vous tous. L’Eternel votre Dieu vous a multipliés, au point que vous êtes aujourd’hui aussi nombreux que les étoiles du ciel. Que l’Eternel, le Dieu de vos ancêtres, vous rende mille fois plus nombreux encore, et qu’il vous bénisse comme il vous l’a promis. Comment pourrais-je à moi seul m’occuper de vous, de vos affaires et de vos différends ? Désignez dans chacune de vos tribus des hommes sages, intelligents et estimés, et je les mettrai à votre tête. » Vous m’avez alors répondu : « Ce que tu proposes est une bonne chose. » J’ai donc pris les chefs de vos tribus, des hommes sages et estimés, et je les ai établis chefs de vos « milliers », de vos « centaines », de vos « cinquantaines » et de vos « dizaines » et administrateurs pour vos tribus. J’ai donné, en ce temps-là, les instructions suivantes à vos juges : « Ecoutez avec une attention égale les causes de vos compatriotes et jugez avec équité les différends de chacun dans ses rapports avec son compatriote ou avec un étranger. Soyez impartiaux dans vos décisions, écoutez le petit comme le grand, et ne vous laissez pas intimider par qui que ce soit ; car la justice relève de Dieu. Si une cause paraît trop difficile pour vous, soumettez-la moi et je l’examinerai. » C’est ainsi que je vous ai ordonné à ce moment-là tout ce que vous avez à faire. Après cela, nous sommes partis du mont Horeb, nous avons traversé tout ce vaste et terrible désert que vous avez vu, en nous dirigeant vers la montagne des Amoréens, comme l’Eternel notre Dieu nous l’avait ordonné ; et nous sommes arrivés à Qadesh-Barnéa. Je vous ai dit alors : « Vous voilà arrivés à la montagne des Amoréens que l’Eternel notre Dieu nous donne. Regardez : l’Eternel votre Dieu met le pays à votre disposition ; allez-y et prenez-en possession, comme l’Eternel, le Dieu de vos ancêtres, vous l’a dit. N’ayez pas peur, ne vous laissez pas effrayer. » Alors vous êtes tous venus me trouver pour me dire : « Nous voudrions envoyer quelques hommes en avant pour qu’ils fassent, pour nous, une reconnaissance du pays et qu’ils nous renseignent sur la route que nous devons prendre et sur les villes où nous devons aller. » La proposition m’a parue bonne et j’ai pris douze hommes d’entre vous, un par tribu. Ils ont pris la direction de la montagne et sont arrivés jusqu’à la vallée d’Eshkol qu’ils ont explorée. Ils ont emporté des produits du pays et nous les ont rapportés. Dans leur rapport, ils nous ont dit : « Le pays que l’Eternel notre Dieu nous donne est un bon pays. » Mais vous avez refusé de vous y rendre et vous avez désobéi à l’Eternel votre Dieu. Vous vous êtes plaints sous vos tentes en disant : « C’est parce que l’Eternel nous hait qu’il nous a fait sortir d’Egypte, pour nous livrer aux Amoréens afin de nous exterminer. Où veux-tu que nous allions ? Nos compatriotes nous ont démoralisés en disant : “C’est un peuple plus grand et plus fort que nous, leurs villes sont immenses et leurs remparts atteignent le ciel ; nous avons même vu là-bas des descendants d’Anaq.” » Je vous ai répondu : « Ne vous effrayez pas et n’ayez pas peur d’eux. L’Eternel votre Dieu, qui marche à votre tête, combattra lui-même pour vous, tout comme il l’a fait pour vous en Egypte – vous l’avez bien vu – et dans le désert, où vous avez pu constater que l’Eternel votre Dieu s’est occupé de vous comme un homme s’occupe de son fils ; il l’a fait tout au long du chemin que vous avez parcouru pour arriver jusqu’ici. » Malgré tout cela, vous n’avez pas fait confiance à l’Eternel votre Dieu, qui marchait devant vous sur le chemin pour vous chercher vos lieux de campement, vous précédant la nuit dans une colonne de feu pour vous montrer la route sur laquelle marcher, et le jour dans la nuée. Quand l’Eternel entendit vos propos, il s’est irrité et a fait ce serment : « Aucun des hommes de cette génération rebelle ne verra le beau pays que j’ai promis par serment à vos ancêtres, excepté Caleb, fils de Yephounné. Lui, il le verra et je lui donnerai, à lui et à ses descendants, le pays que son pied a foulé, parce qu’il a fidèlement accompli ma volonté. » L’Eternel s’est aussi mis en colère contre moi à cause de vous et il a dit : « Toi non plus, tu n’y entreras pas. Par contre, Josué, fils de Noun ton assistant, y entrera ; encourage-le, car c’est lui qui mettra Israël en possession de ce pays. Ce sont vos enfants, dont vous avez prétendu qu’ils deviendraient la proie des ennemis, vos fils qui aujourd’hui ne savent pas encore distinguer le bien du mal, qui y entreront ; c’est à eux que je le donnerai, et ils en prendront possession. Quant à vous, faites demi-tour. Repartez au désert en direction de la mer des Roseaux ! » Alors vous vous êtes écriés : « Nous avons commis une faute contre l’Eternel. Nous irons et combattrons, comme l’Eternel notre Dieu nous l’a ordonné. » Chacun de vous a pris ses armes. Vous avez décidé présomptueusement de gravir la montagne. Mais l’Eternel m’a dit : « Ordonne-leur de ne pas monter et de ne pas combattre, car je ne suis pas avec eux, et ils vont se faire battre par leurs ennemis. » Cependant, j’ai eu beau vous parler, vous n’avez pas écouté : vous avez désobéi à l’Eternel et vous avez eu la témérité de gravir la montagne. Alors les Amoréens qui l’occupent sont sortis pour marcher contre vous et vous ont poursuivis comme un essaim d’abeilles, ils vous ont battus depuis Séir jusqu’à Horma.
Deutéronome 1:1-44 Bible Segond 21 (S21)
Voici les paroles que Moïse adressa à tout Israël de l'autre côté du Jourdain, dans le désert, dans la plaine qui se trouve vis-à-vis de Suph, entre Paran, Tophel, Laban, Hatséroth et Di-Zahab. Il y a 11 journées de marche depuis Horeb jusqu'à Kadès-Barnéa en passant par la région montagneuse de Séir. Au cours de la quarantième année après la sortie d’Egypte, le premier jour du onzième mois, Moïse parla aux Israélites conformément à tout ce que l'Eternel lui avait ordonné de leur dire. C'était après ses victoires contre Sihon, le roi des Amoréens qui habitait à Hesbon, et contre Og, le roi du Basan qui habitait à Ashtaroth et à Edréï. De l'autre côté du Jourdain, dans le pays de Moab, Moïse commença à expliquer cette loi. Il dit: «L'Eternel, notre Dieu, nous a dit à Horeb: ‘Vous êtes assez restés sur cette montagne. Tournez-vous et partez. Rendez-vous dans la région montagneuse des Amoréens et chez tous leurs voisins, dans la plaine, sur la montagne, dans la vallée, dans le sud, sur la côte de la mer, dans le pays des Cananéens et au Liban, jusqu'au grand fleuve, jusqu’à l'Euphrate. Voyez, j'ai mis le pays devant vous: allez-y et prenez possession du pays que l'Eternel a juré de donner à vos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob ainsi qu’à leur descendance après eux.’ »A cette époque-là, je vous ai dit: ‘Je ne peux pas, à moi tout seul, vous porter. L'Eternel, votre Dieu, vous a multipliés et vous êtes aujourd'hui aussi nombreux que les étoiles du ciel. Que l'Eternel, le Dieu de vos ancêtres, vous augmente 1000 fois autant et vous bénisse comme il vous l'a promis! Comment pourrais-je porter, à moi tout seul, votre charge, votre fardeau et vos contestations? Prenez dans vos tribus des hommes sages, intelligents et connus, et je les mettrai à votre tête.’ Vous m’avez répondu: ‘Ce que tu proposes de faire est une bonne chose.’ J’ai alors pris les chefs de vos tribus, des hommes sages et connus, et je les ai mis à votre tête comme chefs de milliers, de centaines, de cinquantaines et de dizaines, et comme responsables dans vos tribus. A la même époque j’ai donné l’ordre suivant à vos juges: ‘Ecoutez vos frères et jugez conformément à la justice les différends de chacun avec son frère ou avec l'étranger. Vous ne ferez pas preuve de partialité dans vos jugements: vous écouterez le petit comme le grand. Vous ne montrerez aucune crainte devant un homme, car c'est Dieu qui rend la justice. Et lorsque vous trouverez une cause trop difficile, vous la porterez devant moi pour que je l'entende.’ C'est ainsi que je vous ai prescrit, à cette époque-là, tout ce que vous aviez à faire. »Nous sommes partis d'Horeb et nous avons parcouru en entier le grand et affreux désert que vous avez vu. Nous avons pris le chemin de la région montagneuse des Amoréens, comme l'Eternel, notre Dieu, nous l'avait ordonné, et nous sommes arrivés à Kadès-Barnéa. »Je vous ai dit: ‘Vous êtes arrivés à la région montagneuse des Amoréens, que l'Eternel, notre Dieu, nous donne. Regarde, l'Eternel, ton Dieu, met le pays devant toi. Monte, prends-en possession, comme te l'a dit l'Eternel, le Dieu de tes ancêtres. N’aie pas peur, ne te laisse pas effrayer!’ Vous vous êtes tous approchés de moi et vous avez dit: ‘Envoyons des hommes devant nous pour explorer le pays et pour nous faire un rapport sur le chemin par lequel nous y monterons et sur les villes où nous arriverons.’ Cet avis m’a paru bon et j’ai pris douze hommes parmi vous, un par tribu. Ils sont partis, ont traversé la montagne et sont arrivés jusqu'à la vallée d'Eshcol, qu'ils ont explorée. Ils ont pris dans leurs mains des produits du pays et nous les ont présentés. Ils nous ont fait un rapport et ont dit: ‘C'est un bon pays que l'Eternel, notre Dieu, nous donne.’ Mais vous n’avez pas voulu y monter et vous vous êtes révoltés contre l'ordre de l'Eternel, votre Dieu. Vous avez murmuré dans vos tentes et vous avez dit: ‘C'est parce que l'Eternel nous déteste qu'il nous a fait sortir d'Egypte. Il voulait nous livrer entre les mains des Amoréens et nous détruire. Où pourrions-nous monter? Nos frères nous ont fait perdre courage en disant: C'est un peuple plus grand et de plus haute taille que nous; ce sont des villes grandes et fortifiées jusqu'au ciel; nous y avons même vu des descendants d'Anak.’ Je vous ai dit: ‘Ne tremblez pas et n'ayez pas peur d'eux. L'Eternel, votre Dieu qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous, conformément à tout ce qu'il a fait pour vous sous vos yeux en Egypte, puis dans le désert. Tu as vu que l'Eternel, ton Dieu, t'a porté comme un homme porte son fils, pendant tout le parcours que vous avez effectué jusqu'à votre arrivée ici.’ Malgré cela, vous n’avez pas eu confiance en l'Eternel, votre Dieu qui marchait devant vous sur la route pour vous chercher un lieu de campement, la nuit dans un feu afin de vous montrer le chemin où vous deviez marcher, et le jour dans une nuée. »L'Eternel a entendu vos paroles. Il s’est irrité et a juré: ‘Aucun des hommes de cette génération méchante ne verra le bon pays que j'ai juré de donner à vos ancêtres, excepté Caleb, fils de Jephunné. Il le verra, lui, et parce qu'il a pleinement suivi la voie de l'Eternel, je lui donnerai, ainsi qu’à ses enfants, le pays sur lequel il a marché.’ L'Eternel s’est aussi irrité contre moi à cause de vous et il a dit: ‘Toi non plus, tu n'y entreras pas. C’est Josué, fils de Nun, ton serviteur, qui y entrera. Fortifie-le, car c'est lui qui mettra Israël en possession de ce pays. Ce sont vos petits enfants, eux dont vous avez dit qu’ils deviendraient une proie, vos fils, qui ne connaissent aujourd'hui ni le bien ni le mal, ce sont eux qui y entreront, c'est à eux que je le donnerai et ce sont eux qui le posséderont. Mais vous, tournez-vous et partez pour le désert, dans la direction de la mer des Roseaux.’ »Vous m’avez répondu: ‘Nous avons péché contre l'Eternel. Nous monterons et nous combattrons, comme l'Eternel, notre Dieu, nous l'a ordonné.’ Vous avez mis chacun vos armes à la ceinture et vous avez formé le projet téméraire de monter sur la montagne. L'Eternel m’a dit: ‘Dis-leur: Ne montez pas et ne combattez pas, car je ne suis pas au milieu de vous. Ne vous faites pas battre par vos ennemis.’ Je vous ai parlé, mais vous n’avez pas écouté. Vous vous êtes révoltés contre l'ordre de l'Eternel et, dans votre insolence, vous êtes montés sur la montagne. Alors les Amoréens qui y habitent sont sortis à votre rencontre et vous ont poursuivis comme le font les abeilles. Ils vous ont battus en Séir et vous ont poursuivis jusqu'à Horma.
Deutéronome 1:1-44 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Voici les paroles que Moïse adressa à tout Israël, de l’autre côté du Jourdain, dans le désert, dans la plaine, vis-à-vis de Suph, entre Paran, Tophel, Laban, Hatséroth et Di-Zahab. Il y a onze journées depuis Horeb, par le chemin de la montagne de Séir, jusqu’à Kadès-Barnéa. Dans la quarantième année, au onzième mois, le premier du mois, Moïse parla aux enfants d’Israël selon tout ce que l’Éternel lui avait ordonné de leur dire. C’était après qu’il eut battu Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon, et Og, roi de Basan, qui habitait à Aschtaroth et à Édréï. De l’autre côté du Jourdain, dans le pays de Moab, Moïse commença à expliquer cette loi, et dit: L’Éternel, notre Dieu, nous a parlé à Horeb, en disant: Vous avez assez demeuré dans cette montagne. Tournez-vous, et partez; allez à la montagne des Amoréens et dans tout le voisinage, dans la plaine, sur la montagne, dans la vallée, dans le midi, sur la côte de la mer, au pays des Cananéens et au Liban, jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate. Voyez, j’ai mis le pays devant vous; allez, et prenez possession du pays que l’Éternel a juré à vos pères, Abraham, Isaac et Jacob, de donner à eux et à leur postérité après eux. Dans ce temps-là, je vous dis: Je ne puis pas, à moi seul, vous porter. L’Éternel, votre Dieu, vous a multipliés, et vous êtes aujourd’hui aussi nombreux que les étoiles du ciel. Que l’Éternel, le Dieu de vos pères, vous augmente mille fois autant, et qu’il vous bénisse comme il vous l’a promis! Comment porterais-je, à moi seul, votre charge, votre fardeau et vos contestations? Prenez dans vos tribus des hommes sages, intelligents et connus, et je les mettrai à votre tête. Vous me répondîtes, en disant: Ce que tu proposes de faire est une bonne chose. Je pris alors les chefs de vos tribus, des hommes sages et connus, et je les mis à votre tête comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante, et chefs de dix, et comme ayant autorité dans vos tribus. Je donnai, dans le même temps, cet ordre à vos juges: Écoutez vos frères, et jugez selon la justice les différends de chacun avec son frère ou avec l’étranger. Vous n’aurez point égard à l’apparence des personnes dans vos jugements; vous écouterez le petit comme le grand; vous ne craindrez aucun homme, car c’est Dieu qui rend la justice. Et lorsque vous trouverez une cause trop difficile, vous la porterez devant moi, pour que je l’entende. C’est ainsi que je vous prescrivis, dans ce temps-là, tout ce que vous aviez à faire. Nous partîmes d’Horeb, et nous parcourûmes en entier ce grand et affreux désert que vous avez vu; nous prîmes le chemin de la montagne des Amoréens, comme l’Éternel, notre Dieu, nous l’avait ordonné, et nous arrivâmes à Kadès-Barnéa. Je vous dis: Vous êtes arrivés à la montagne des Amoréens, que l’Éternel, notre Dieu, nous donne. Vois, l’Éternel, ton Dieu, met le pays devant toi; monte, prends-en possession, comme te l’a dit l’Éternel, le Dieu de tes pères; ne crains point, et ne t’effraie point. Vous vous approchâtes tous de moi, et vous dîtes: Envoyons des hommes devant nous, pour explorer le pays, et pour nous faire un rapport sur le chemin par lequel nous y monterons et sur les villes où nous arriverons. Cet avis me parut bon; et je pris douze hommes parmi vous, un homme par tribu. Ils partirent, traversèrent la montagne, et arrivèrent jusqu’à la vallée d’Eschcol, qu’ils explorèrent. Ils prirent dans leurs mains des fruits du pays, et nous les présentèrent; ils nous firent un rapport, et dirent: C’est un bon pays, que l’Éternel, notre Dieu, nous donne. Mais vous ne voulûtes point y monter, et vous fûtes rebelles à l’ordre de l’Éternel, votre Dieu. Vous murmurâtes dans vos tentes, et vous dîtes: C’est parce que l’Éternel nous hait, qu’il nous a fait sortir du pays d’Égypte, afin de nous livrer entre les mains des Amoréens et de nous détruire. Où monterions-nous? Nos frères nous ont fait perdre courage, en disant: C’est un peuple plus grand et de plus haute taille que nous; ce sont des villes grandes et fortifiées jusqu’au ciel; nous y avons même vu des enfants d’Anak. Je vous dis: Ne vous épouvantez pas, et n’ayez pas peur d’eux. L’Éternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous, selon tout ce qu’il a fait pour vous sous vos yeux en Égypte, puis au désert, où tu as vu que l’Éternel, ton Dieu, t’a porté comme un homme porte son fils, pendant toute la route que vous avez faite jusqu’à votre arrivée en ce lieu. Malgré cela, vous n’eûtes point confiance en l’Éternel, votre Dieu, qui allait devant vous sur la route pour vous chercher un lieu de campement, la nuit dans un feu afin de vous montrer le chemin où vous deviez marcher, et le jour dans une nuée. L’Éternel entendit le bruit de vos paroles. Il s’irrita, et jura, en disant: Aucun des hommes de cette génération méchante ne verra le bon pays que j’ai juré de donner à vos pères, excepté Caleb, fils de Jephunné; il le verra, lui, et je donnerai à lui et à ses enfants le pays sur lequel il a marché, parce qu’il a pleinement suivi la voie de l’Éternel. L’Éternel s’irrita aussi contre moi, à cause de vous, et il dit: Toi non plus, tu n’y entreras point. Josué, fils de Nun, ton serviteur, y entrera; fortifie-le, car c’est lui qui mettra Israël en possession de ce pays. Et vos petits enfants, dont vous avez dit: Ils deviendront une proie! Et vos fils, qui ne connaissent aujourd’hui ni le bien ni le mal, ce sont eux qui y entreront, c’est à eux que je le donnerai, et ce sont eux qui le posséderont. Mais vous, tournez-vous, et partez pour le désert, dans la direction de la mer Rouge. Vous répondîtes, en me disant: Nous avons péché contre l’Éternel; nous monterons et nous combattrons, comme l’Éternel, notre Dieu, nous l’a ordonné. Et vous ceignîtes chacun vos armes, et vous fîtes le projet téméraire de monter à la montagne. L’Éternel me dit: Dis-leur: Ne montez pas et ne combattez pas, car je ne suis pas au milieu de vous; ne vous faites pas battre par vos ennemis. Je vous parlai, mais vous n’écoutâtes point; vous fûtes rebelles à l’ordre de l’Éternel, et vous montâtes audacieusement à la montagne. Alors les Amoréens, qui habitent cette montagne, sortirent à votre rencontre, et vous poursuivirent comme font les abeilles; ils vous battirent en Séir, jusqu’à Horma.
Deutéronome 1:1-44 Bible en français courant (BFC)
Ce livre rapporte les discours que Moïse adressa à tous les Israélites, alors qu'ils étaient encore à l'est du Jourdain, dans la plaine désertique située près de Souf, entre Paran d'une part, et Tofel, Laban, Hasséroth et Di-Zahab d'autre part. – Du mont Horeb à Cadès-Barnéa, il y a onze jours de marche en suivant la route qui mène à la région montagneuse de Séir. – C'est quarante ans après la sortie d'Égypte, le premier jour du onzième mois, que Moïse transmit aux Israélites tout ce que le Seigneur lui avait ordonné de leur communiquer. Cela se passait après que Moïse eut remporté une victoire d'abord sur Sihon, roi des Amorites, qui résidait à Hèchebon, puis, à Édréi, sur Og, roi du Bachan, qui résidait à Achetaroth. A l'est du Jourdain, dans le pays de Moab, Moïse commença donc à enseigner la loi de Dieu. Voici ses paroles: Lorsque nous étions au mont Horeb, le Seigneur notre Dieu nous a parlé ainsi: «Vous êtes restés assez longtemps au pied de cette montagne. Remettez-vous en route maintenant; gagnez la région montagneuse où demeurent les Amorites, ainsi que les territoires voisins habités par les Cananéens, à savoir la plaine du Jourdain, la région des collines, le Bas-Pays, la partie méridionale et la région côtière; continuez même jusqu'aux montagnes du Liban et jusqu'à l'Euphrate, le grand fleuve. Voyez, je vous accorde ce pays. Allez en prendre possession, car c'est le pays que moi, le Seigneur, j'ai promis de donner à vos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob, et à leurs descendants après eux.» Alors, continua Moïse, je vous ai déclaré: «Je ne veux plus porter seul la responsabilité de vous diriger. Le Seigneur votre Dieu vous a multipliés, vous êtes maintenant aussi nombreux que les étoiles dans le ciel. Je souhaite que le Seigneur, le Dieu de vos ancêtres, vous rende encore mille fois plus nombreux et vous bénisse comme il l'a promis! Mais comprenez bien qu'il m'est impossible de porter seul la charge de régler vos problèmes, vos réclamations et vos disputes. Choisissez donc parmi vous, dans chaque tribu, des hommes sages, compétents et de bonne réputation, et j'en ferai des responsables du peuple.» Vous m'avez répondu que cette proposition était judicieuse. Pour vous diriger, j'ai alors rassemblé les hommes sages et de bonne réputation qui avaient déjà des responsabilités dans vos tribus; j'ai désigné les uns comme chefs de groupes de mille, de cent, de cinquante ou de dix hommes, et j'ai confié aux autres des tâches de surveillance dans chaque tribu. Par la même occasion, j'ai donné les directives suivantes à ceux qui devaient rendre la justice parmi vous: «Examinez les causes que vos compatriotes vous soumettent, et rendez des jugements équitables dans les affaires opposant un Israélite et un de ses compatriotes ou un résident étranger. Ne favorisez personne dans un jugement; écoutez avec impartialité les gens simples et les personnages importants. Ne vous laissez impressionner par personne, car vous devez juger au nom de Dieu. Si une affaire est trop difficile pour vous, venez me la soumettre et je l'examinerai.» A cette occasion-là, je vous ai indiqué tout ce que vous deviez faire. Après cela, sur l'ordre du Seigneur notre Dieu, nous avons quitté le mont Horeb et nous avons traversé l'immense et redoutable désert que vous connaissez, en suivant la route qui conduit à la région montagneuse habitée par les Amorites. Lorsque nous avons atteint Cadès-Barnéa, je vous ai dit: «Vous voici arrivés près de la région montagneuse des Amorites, que le Seigneur notre Dieu nous donne. Regardez, le Seigneur votre Dieu déploie ce pays devant vous. En route, allez vous en emparer, comme le Seigneur, le Dieu de vos ancêtres, vous l'a ordonné. Soyez courageux et forts!» Alors vous êtes tous venus me trouver en disant: «Envoyons des hommes en reconnaissance pour explorer le pays. Ils auront pour mission de nous faire rapport sur les chemins à suivre et sur les villes où nous arriverons.» Votre proposition m'a paru judicieuse; c'est pourquoi j'ai désigné douze hommes parmi vous, un de chaque tribu. Ils ont pris la direction de la région montagneuse et ils ont gagné le vallon d'Èchekol, qu'ils ont exploré. Ils y ont cueilli des fruits du pays et nous les ont rapportés. Ils nous ont déclaré: «Le pays que le Seigneur notre Dieu va nous donner est un bon pays.» Pourtant vous avez désobéi aux ordres du Seigneur votre Dieu en refusant d'y aller. Vous avez protesté sous vos tentes en déclarant: «C'est par haine envers nous que le Seigneur nous a fait sortir d'Égypte. Il veut nous livrer au pouvoir des Amorites pour nous exterminer! Pourquoi irions-nous là-bas? Nous n'en avons pas le courage, car nos frères nous ont affirmé que les habitants de ce pays sont plus forts et plus nombreux que nous, et que les villes sont imposantes, avec des murailles qui s'élèvent jusqu'au ciel. Ils y ont même vu des descendants du géant Anac!» «Ne tremblez pas, ne les craignez pas! vous ai-je répondu. Le Seigneur votre Dieu, qui marche devant vous, combattra pour vous, comme il l'a déjà fait sous vos yeux, soit en Égypte, soit dans le désert. Vous l'avez constaté: il vous a portés, comme un homme porte son enfant, tout au long du voyage qui vous a amenés en ce lieu.» Mais, à ce moment-là, vous n'avez pas fait confiance au Seigneur votre Dieu. Pourtant c'est lui qui vous précédait sur la route, pour vous chercher un emplacement de camp; de nuit il était présent dans la colonne de feu qui éclairait le chemin à suivre, et de jour dans la colonne de fumée. Le Seigneur a entendu vos plaintes. Dans sa colère, il a déclaré: «Je jure qu'aucun des hommes de cette génération mauvaise n'entrera dans le bon pays que j'ai promis de donner à leurs ancêtres. Seul Caleb, fils de Yefounné, le verra; je lui donnerai, pour lui et ses descendants, la région qu'il a parcourue, parce qu'il a été fidèle envers moi.» A cause de vous, le Seigneur s'est mis en colère contre moi également. «Toi non plus, m'a-t-il dit, tu n'entreras pas dans ce pays. Par contre, ton serviteur Josué, fils de Noun, y entrera. Affermis son courage, car c'est lui qui devra conduire les Israélites à la conquête du pays.» Puis le Seigneur s'est adressé à vous tous: «Vous disiez que vos enfants allaient devenir le butin des vainqueurs. Eh bien, eux qui, aujourd'hui, ne savent pas encore distinguer le bien du mal, ils entreront dans le pays avec Josué. C'est à eux que je le donnerai en possession. Quant à vous, faites demi-tour et repartez par le désert en direction de la mer des Roseaux.» En réponse à cela, continua Moïse, vous m'avez affirmé: «Nous avons été coupables envers le Seigneur. Mais maintenant, nous voulons partir au combat, comme le Seigneur notre Dieu nous l'a ordonné.» Chacun de vous s'est équipé pour le combat, car vous pensiez qu'il était facile de vous emparer de la région montagneuse. Alors le Seigneur m'a déclaré: «Ordonne-leur de ne pas partir au combat, car je ne suis pas avec eux; qu'ils n'aillent donc pas se faire battre par leurs ennemis.» Je vous ai transmis cet avertissement, mais vous n'avez pas voulu m'écouter. Vous avez désobéi aux ordres du Seigneur et, pleins d'arrogance, vous avez gagné la région montagneuse. Des hauteurs où ils habitaient, les Amorites sont descendus contre vous, ils vous ont battus dans la région de Séir et, comme un essaim d'abeilles, ils vous ont poursuivis jusqu'à Horma.