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Deutéronome 1:1-44

Deutéronome 1:1-44 BFC

Ce livre rapporte les discours que Moïse adressa à tous les Israélites, alors qu'ils étaient encore à l'est du Jourdain, dans la plaine désertique située près de Souf, entre Paran d'une part, et Tofel, Laban, Hasséroth et Di-Zahab d'autre part. – Du mont Horeb à Cadès-Barnéa, il y a onze jours de marche en suivant la route qui mène à la région montagneuse de Séir. – C'est quarante ans après la sortie d'Égypte, le premier jour du onzième mois, que Moïse transmit aux Israélites tout ce que le Seigneur lui avait ordonné de leur communiquer. Cela se passait après que Moïse eut remporté une victoire d'abord sur Sihon, roi des Amorites, qui résidait à Hèchebon, puis, à Édréi, sur Og, roi du Bachan, qui résidait à Achetaroth. A l'est du Jourdain, dans le pays de Moab, Moïse commença donc à enseigner la loi de Dieu. Voici ses paroles: Lorsque nous étions au mont Horeb, le Seigneur notre Dieu nous a parlé ainsi: «Vous êtes restés assez longtemps au pied de cette montagne. Remettez-vous en route maintenant; gagnez la région montagneuse où demeurent les Amorites, ainsi que les territoires voisins habités par les Cananéens, à savoir la plaine du Jourdain, la région des collines, le Bas-Pays, la partie méridionale et la région côtière; continuez même jusqu'aux montagnes du Liban et jusqu'à l'Euphrate, le grand fleuve. Voyez, je vous accorde ce pays. Allez en prendre possession, car c'est le pays que moi, le Seigneur, j'ai promis de donner à vos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob, et à leurs descendants après eux.» Alors, continua Moïse, je vous ai déclaré: «Je ne veux plus porter seul la responsabilité de vous diriger. Le Seigneur votre Dieu vous a multipliés, vous êtes maintenant aussi nombreux que les étoiles dans le ciel. Je souhaite que le Seigneur, le Dieu de vos ancêtres, vous rende encore mille fois plus nombreux et vous bénisse comme il l'a promis! Mais comprenez bien qu'il m'est impossible de porter seul la charge de régler vos problèmes, vos réclamations et vos disputes. Choisissez donc parmi vous, dans chaque tribu, des hommes sages, compétents et de bonne réputation, et j'en ferai des responsables du peuple.» Vous m'avez répondu que cette proposition était judicieuse. Pour vous diriger, j'ai alors rassemblé les hommes sages et de bonne réputation qui avaient déjà des responsabilités dans vos tribus; j'ai désigné les uns comme chefs de groupes de mille, de cent, de cinquante ou de dix hommes, et j'ai confié aux autres des tâches de surveillance dans chaque tribu. Par la même occasion, j'ai donné les directives suivantes à ceux qui devaient rendre la justice parmi vous: «Examinez les causes que vos compatriotes vous soumettent, et rendez des jugements équitables dans les affaires opposant un Israélite et un de ses compatriotes ou un résident étranger. Ne favorisez personne dans un jugement; écoutez avec impartialité les gens simples et les personnages importants. Ne vous laissez impressionner par personne, car vous devez juger au nom de Dieu. Si une affaire est trop difficile pour vous, venez me la soumettre et je l'examinerai.» A cette occasion-là, je vous ai indiqué tout ce que vous deviez faire. Après cela, sur l'ordre du Seigneur notre Dieu, nous avons quitté le mont Horeb et nous avons traversé l'immense et redoutable désert que vous connaissez, en suivant la route qui conduit à la région montagneuse habitée par les Amorites. Lorsque nous avons atteint Cadès-Barnéa, je vous ai dit: «Vous voici arrivés près de la région montagneuse des Amorites, que le Seigneur notre Dieu nous donne. Regardez, le Seigneur votre Dieu déploie ce pays devant vous. En route, allez vous en emparer, comme le Seigneur, le Dieu de vos ancêtres, vous l'a ordonné. Soyez courageux et forts!» Alors vous êtes tous venus me trouver en disant: «Envoyons des hommes en reconnaissance pour explorer le pays. Ils auront pour mission de nous faire rapport sur les chemins à suivre et sur les villes où nous arriverons.» Votre proposition m'a paru judicieuse; c'est pourquoi j'ai désigné douze hommes parmi vous, un de chaque tribu. Ils ont pris la direction de la région montagneuse et ils ont gagné le vallon d'Èchekol, qu'ils ont exploré. Ils y ont cueilli des fruits du pays et nous les ont rapportés. Ils nous ont déclaré: «Le pays que le Seigneur notre Dieu va nous donner est un bon pays.» Pourtant vous avez désobéi aux ordres du Seigneur votre Dieu en refusant d'y aller. Vous avez protesté sous vos tentes en déclarant: «C'est par haine envers nous que le Seigneur nous a fait sortir d'Égypte. Il veut nous livrer au pouvoir des Amorites pour nous exterminer! Pourquoi irions-nous là-bas? Nous n'en avons pas le courage, car nos frères nous ont affirmé que les habitants de ce pays sont plus forts et plus nombreux que nous, et que les villes sont imposantes, avec des murailles qui s'élèvent jusqu'au ciel. Ils y ont même vu des descendants du géant Anac!» «Ne tremblez pas, ne les craignez pas! vous ai-je répondu. Le Seigneur votre Dieu, qui marche devant vous, combattra pour vous, comme il l'a déjà fait sous vos yeux, soit en Égypte, soit dans le désert. Vous l'avez constaté: il vous a portés, comme un homme porte son enfant, tout au long du voyage qui vous a amenés en ce lieu.» Mais, à ce moment-là, vous n'avez pas fait confiance au Seigneur votre Dieu. Pourtant c'est lui qui vous précédait sur la route, pour vous chercher un emplacement de camp; de nuit il était présent dans la colonne de feu qui éclairait le chemin à suivre, et de jour dans la colonne de fumée. Le Seigneur a entendu vos plaintes. Dans sa colère, il a déclaré: «Je jure qu'aucun des hommes de cette génération mauvaise n'entrera dans le bon pays que j'ai promis de donner à leurs ancêtres. Seul Caleb, fils de Yefounné, le verra; je lui donnerai, pour lui et ses descendants, la région qu'il a parcourue, parce qu'il a été fidèle envers moi.» A cause de vous, le Seigneur s'est mis en colère contre moi également. «Toi non plus, m'a-t-il dit, tu n'entreras pas dans ce pays. Par contre, ton serviteur Josué, fils de Noun, y entrera. Affermis son courage, car c'est lui qui devra conduire les Israélites à la conquête du pays.» Puis le Seigneur s'est adressé à vous tous: «Vous disiez que vos enfants allaient devenir le butin des vainqueurs. Eh bien, eux qui, aujourd'hui, ne savent pas encore distinguer le bien du mal, ils entreront dans le pays avec Josué. C'est à eux que je le donnerai en possession. Quant à vous, faites demi-tour et repartez par le désert en direction de la mer des Roseaux.» En réponse à cela, continua Moïse, vous m'avez affirmé: «Nous avons été coupables envers le Seigneur. Mais maintenant, nous voulons partir au combat, comme le Seigneur notre Dieu nous l'a ordonné.» Chacun de vous s'est équipé pour le combat, car vous pensiez qu'il était facile de vous emparer de la région montagneuse. Alors le Seigneur m'a déclaré: «Ordonne-leur de ne pas partir au combat, car je ne suis pas avec eux; qu'ils n'aillent donc pas se faire battre par leurs ennemis.» Je vous ai transmis cet avertissement, mais vous n'avez pas voulu m'écouter. Vous avez désobéi aux ordres du Seigneur et, pleins d'arrogance, vous avez gagné la région montagneuse. Des hauteurs où ils habitaient, les Amorites sont descendus contre vous, ils vous ont battus dans la région de Séir et, comme un essaim d'abeilles, ils vous ont poursuivis jusqu'à Horma.