*Au chef de musique. Sur Ajéleth-Hashakhar. Psaume de David. Mon ✶DIEU ! mon ✶DIEU ! pourquoi m’as-tu abandonné, [te tenant] loin de mon salut, – des paroles de mon rugissement ?
Mon DIEU ! je crie de jour, mais tu ne réponds point ; et de nuit, et il n’y a point de repos pour moi.
Et toi, tu es saint, toi qui habites [au milieu des] louanges d’Israël.
Nos pères se sont confiés en toi ; ils se sont confiés, et tu les as délivrés.
Ils ont crié vers toi, et ils ont été sauvés ; ils se sont confiés en toi, et ils n’ont point été confus.
Mais moi, je suis un ver, et non point un homme ; l’opprobre des hommes, et le méprisé du peuple.
Tous ceux qui me voient se moquent de moi ; ils ouvrent la bouche, ils hochent la tête :
Il se confie à l’ÉTERNEL : qu’il le fasse échapper, qu’il le délivre, car il prend son plaisir en lui !
Mais c’est toi qui m’as tiré du sein [qui m’a porté] ; tu m’as donné confiance sur les mamelles de ma mère.
C’est à toi que je fus remis dès la matrice ; tu es mon ✶DIEU dès le ventre de ma mère.
Ne te tiens pas loin de moi, car la détresse est proche, car il n’y a personne qui secoure.
Beaucoup de taureaux m’ont environné, des puissants de Basan m’ont entouré ;
Ils ouvrent leur gueule contre moi, comme un lion déchirant et rugissant.
Je suis répandu comme de l’eau, et tous mes os se déjoignent ; mon cœur est comme de la cire, il est fondu au-dedans de mes entrailles.
Ma vigueur est desséchée comme un têt, et ma langue est attachée à mon palais ; et tu m’as mis dans la poussière de la mort.
Car des chiens m’ont environné, une assemblée de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds ;
Je compterais tous mes os. Ils me contemplent, ils me regardent ;
Ils partagent entre eux mes vêtements, et sur ma robe ils jettent le sort.
Et toi, ÉTERNEL ! ne te tiens pas loin ; ma Force ! hâte-toi de me secourir.
Délivre mon âme de l’épée, mon unique de la patte du chien.