Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être [un sujet] de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle. C’est pourquoi, redressez les mains lassées et les genoux défaillants, et faites des sentiers droits à vos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas, mais plutôt se guérisse. Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur, veillant de peur que quelqu’un ne manque de la grâce de DIEU ; de peur que quelque racine d’amertume, bourgeonnant en haut, ne [vous] trouble, et que par elle plusieurs ne soient souillés ; de peur qu’il n’y ait quelque fornicateur, ou profane comme Ésaü, qui pour un seul mets vendit son droit de premier-né ; car vous savez que, aussi, plus tard, désirant hériter de la bénédiction, il fut rejeté, (car il ne trouva pas lieu à la repentance,) quoiqu’il l’ait recherchée avec larmes.
Car vous n’êtes pas venus à la montagne qui peut être touchée, ni au feu brûlant, ni à l’obscurité, ni aux ténèbres, ni à la tempête, ni au son de la trompette, ni à la voix de paroles, [voix telle] que ceux qui l’entendaient prièrent que la parole ne leur soit plus adressée ; (car ils ne pouvaient supporter ce qui était enjoint : « Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée » ; et Moïse, si terrible était ce qui paraissait, dit : Je suis épouvanté et tout tremblant ;) mais vous êtes venus à la montagne de Sion ; et à la cité du DIEU vivant, la Jérusalem céleste ; et à des myriades d’anges, l’assemblée universelle ; et à l’assemblée des premiers-nés écrits dans les cieux ; et à DIEU, juge de tous ; et aux esprits des justes consommés ; et à Jésus, médiateur d’une nouvelle alliance ; et au sang d’aspersion qui parle mieux qu’Abel. Prenez garde que vous ne refusiez pas celui qui parle : car si ceux-là n’ont pas échappé qui refusèrent celui qui parlait en oracles sur la terre, combien moins [échapperons]-nous, si nous nous détournons de celui qui [parle ainsi] des cieux, duquel la voix ébranla alors la terre ; mais maintenant il a promis, disant : « Encore une fois je secouerai non seulement la terre, mais aussi le ciel ». Or ce “Encore une fois” indique le changement des choses muables, comme ayant été faites, afin que celles qui sont immuables demeurent. C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, retenons la grâce par laquelle nous servions DIEU d’une manière qui lui soit agréable, avec révérence et avec crainte. Car aussi notre DIEU est un feu consumant.