Philémon Introduction
Introduction
La lettre est très brève. C'est juste quelques lignes adressées à un certain Philémon, et, par lui, à une communauté. À partir de la situation d'un esclave, Onésime, Paul nous livre une profonde réflexion sur la liberté chrétienne.
L'essentiel
Après la salutation et les prières de remerciement habituelles (1-7), Paul en vient au cœur du sujet (8-21) : la relation entre le maître, Philémon, et l'esclave, Onésime. Onésime s'est enfui. Paul le renvoie. Que va faire Philémon ? Paul ne lui impose rien mais il lui rappelle ce que sont l'amour et la fraternité en Christ. L'au-revoir est plein d'espérance (22-23). Nous sommes sans doute vers 54-55 de notre ère et Paul est retenu prisonnier à Éphèse. La brève lettre qu'il rédige est parfois considérée comme un « chef-d'œuvre de tact et de cœur ». Le ton est en accord avec l'argumentation. Celle-ci interroge l'Église et, par ricochet, la société. Sur d'autres problèmes que l'esclavage, elle garde sa pertinence. La vie en Christ, la grâce, la liberté ont un impact sur les relations humaines !
Pour aller plus loin
Homme de son temps, Paul n'a jamais fait campagne contre l'esclavage en tant que tel. L'esclavage est alors largement admis et ses excès condamnés. Paul ne cherche pas à changer le statut social des membres de la communauté chrétienne. Il préfère la conversion de chacun à la règle de l'amour. Aux yeux du maître chrétien, son esclave chrétien est « beaucoup mieux qu'un esclave : il est un frère très cher » (16). La famille du Christ est constituée de maîtres qui se libèrent de tout instinct de possession et d'esclaves qui perdent tout sentiment d'infériorité.
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Surbrillance
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