Logo YouVersion
Îcone de recherche

Jonas Introduction

Introduction
En hébreu Jonas signifie “colombe”. Mais le prophète qui porte ce nom n'a rien d'un oiseau craintif. Son histoire, une des plus connues de la Bible, ressemble à une parabole qui invite à réfléchir, à tourner et retourner les images que nous avons de Dieu et de sa parole.
L'essentiel
Selon 2 Rois 14.25, un « Jonas, fils d'Amittaï » a été prophète sous le roi d'Israël Jéroboam II, au milieu du 8e siècle avant J.-C. On ignore tout de lui. Il est ici le héros d'un récit qui, d'après le langage et le style, a sans doute été composé au 4e siècle avant J.-C., à un moment où se clôt l'ensemble des douze « petits » livres prophétiques.
La prédication de Jonas est réduite à une phrase : « Dans quarante jours, Ninive sera renversée ! » (3.4). Ce qui retient l'attention, ce sont les réactions du prophète et de ses auditeurs.
Dans la première partie, Jonas fuit la mission confiée par le Seigneur, provoque presque malgré lui la foi de marins non juifs, est avalé par un gros poisson, il prie et se ravise (1–2). Dans la seconde, sa prédication entraîne la conversion des habitants de la ville de Ninive… et sa propre colère (3–4) ! Chaque personnage, individuel ou collectif – Jonas, le Seigneur, les marins et les habitants de Ninive –, vit un changement. Chacun est « retourné ».
Avec humour et ironie, le récit questionne et retourne les idées de Jonas – et de nous-mêmes ! – sur Dieu, sur la mission prophétique, sur la vie. Le projet divin évolue, se modifie, mais c'est toujours pour le bien de l'être humain. Que ceux qui ne sont pas juifs se convertissent, c'est-à-dire changent de comportement, est un rêve mais ce rêve interroge les croyants : « Vous, est-ce que la parole de Dieu vous change ? »
La profondeur du message jointe à la légèreté du style a rendu célèbre le récit. L'imaginaire a interprété le gros poisson comme étant une baleine. On en trouve un écho dans des romans, tel Moby Dick (1851, d'Herman Melville), ou des contes, tel Les Aventures de Pinocchio (1881, de Carlo Collodi). Dans le judaïsme, Jonas est lu le « jour du Grand pardon » ou Yom Kippour. Le Coran en a fait une sourate, la dixième, appelée Yunus. Dans les évangiles, Jésus commente le « signe de Jonas » : pour faire comprendre la mort et la résurrection, il renvoie au séjour du prophète dans le gros poisson, et pour appeler à la conversion il évoque les gens de Ninive (Matt 12.39-42).
Pour aller plus loin
L'image de Ninive est surprenante. Elle parait loin de la réalité de la dernière et orgueilleuse capitale de l'empire assyrien, évoquée par le prophète Nahoum et détruite par les Babyloniens en 612 avant J.-C. Sa superficie est ici exagérée et tous les êtres vivants font pénitence, depuis le roi jusqu'aux animaux ! Le livre de Jonas se lit comme une parabole. Une parabole qui est pour nous parole de Dieu.

Sélection en cours:

Jonas Introduction: NFC

Surbrillance

Partager

Copier

None

Tu souhaites voir tes moments forts enregistrés sur tous tes appareils? Inscris-toi ou connecte-toi