Je languis après ton salut,
je fais confiance à ta parole.
Mes yeux s’épuisent ╵à guetter ta parole.
Je me demande : ╵« Quand viendras-tu me consoler ? »
Je suis semblable ╵à une outre enfumée,
pourtant je ne délaisse pas ╵tes ordonnances.
Combien ton serviteur ╵a-t-il de jours à vivre ?
Quand viendras-tu juger ╵ceux qui me persécutent ?
Des orgueilleux ╵m’ont creusé une trappe
au mépris de ta Loi.
Tous tes commandements ╵sont dignes de confiance.
Mais on me persécute ╵en disant des mensonges : ╵viens donc à mon secours !
Encore un peu ╵et ils me terrassaient,
mais je n’ai pas abandonné ╵tes ordonnances.
Sauve ma vie ╵dans ton amour
afin que j’obéisse ╵à tes commandements !
Eternel, ta parole ╵est fondée dans le ciel
et pour toujours,
et ta fidélité ╵demeure d’âge en âge :
tu as fondé la terre, ╵elle subsiste.
Selon tes ordres, ╵tout subsiste aujourd’hui,
et tout, dans l’univers, ╵se tient à ton service.
Si je n’avais pas fait ╵de ta Loi mes délices,
j’aurais péri ╵suite à mon affliction.
Jamais, je n’oublierai ╵tes ordonnances,
car c’est par elles ╵que tu me vivifies.
Je suis à toi : viens me sauver !
Car je m’applique ╵à suivre tes préceptes.
Des méchants préparent ma perte,
moi, je reste attentif ╵à tes édits.
J’ai constaté ╵que les choses parfaites ╵ont toutes leurs limites ;
mais ton commandement ╵est d’une très large portée.
Oh ! que j’aime ta Loi !
Je la médite tout le jour.
Ton commandement me rend sage, ╵plus que mes ennemis,
car il m’accompagne toujours.
Je suis plus avisé ╵que tous mes maîtres,
car je médite tes édits.
Et j’ai plus de discernement ╵que les vieillards,
parce que j’obéis ╵à tes commandements.
Mes pas évitent ╵tous les sentiers du mal
pour obéir à ta parole.
Je ne m’écarte pas ╵des lois que tu établis,
car tu m’enseignes.
Que ta parole est douce ╵à mon palais !
Elle est meilleure que le miel.
J’ai du discernement ╵grâce à tes ordonnances ;
c’est pourquoi je déteste ╵tout sentier mensonger.
Ta parole est comme une lampe ╵qui guide tous mes pas,
elle est une lumière ╵éclairant mon chemin.
J’ai promis solennellement ╵ – et je tiendrai promesse –
d’obéir à tes justes lois.
Je suis bien affligé ;
ô Eternel, sauve ma vie ╵conformément à ta parole.
Accueille avec faveur, ╵ô Eternel, ╵ma prière comme une offrande
et enseigne-moi tes décrets !
Ma vie est sans cesse en danger,
mais je n’oublie rien de ta Loi.
Des méchants m’ont tendu des pièges,
mais je ne dévie pas ╵de tes commandements.
Tes décrets restent pour toujours ╵mon bien précieux :
et ils font la joie de mon cœur.
J’ai pris la décision ╵d’appliquer tes décrets,
pour toujours, jusqu’au bout.
Je hais les indécis,
et c’est ta Loi que j’aime.
Tu es mon refuge et mon bouclier,
je fais confiance à ta parole.
Eloignez-vous de moi, ╵vous tous qui commettez le mal !
J’obéirai ╵aux commandements de mon Dieu !
Soutiens-moi selon ta promesse, ╵et je vivrai ;
que mon espoir ╵ne tourne jamais à ma confusion.
Sois mon appui ╵pour que je sois sauvé,
je porterai toujours mon attention ╵sur tes décrets.
Ceux qui s’écartent de tes ordonnances, ╵tu les rejettes tous,
car leur dessein n’est que mensonge.
Tu ôtes comme des scories ╵tous les méchants ╵qui vivent sur la terre,
c’est pourquoi j’aime tes édits.
L’effroi que tu m’inspires ╵me fait frémir ;
je crains tes jugements.
Mes actions ont été réglées ╵par la droiture et la justice ;
ne m’abandonne pas ╵aux hommes qui m’oppriment !
Prends en charge ton serviteur : ╵pour faire son bonheur ;
ne laisse pas ╵des gens orgueilleux m’opprimer !
Mes yeux s’épuisent ╵à guetter ton secours
et selon ta promesse, ╵la manifestation ╵de ta justice.
Agis envers ton serviteur ╵conformément à ton amour :
enseigne-moi tes ordonnances !
Je suis ton serviteur : ╵accorde-moi l’intelligence
afin que j’assimile tes décrets.
C’est le moment d’agir, ╵ô Eternel,
car on viole ta Loi !
C’est pourquoi, j’aime tes commandements
plus que l’or, oui, plus que l’or fin.
Oui, c’est pourquoi je trouve justes ╵toutes tes ordonnances,
et je déteste ╵tout sentier de mensonge.