Logo YouVersion
Îcone de recherche

Proverbes 8:4-36

Proverbes 8:4-36 BDS

« C’est chacun de vous que j’appelle, c’est pour vous, les humains, que ma voix se fait entendre, à vous, qui manquez d’expérience : ╵apprenez donc à réfléchir ; et à vous, insensés : ╵devenez donc intelligents ! Ecoutez-moi, car j’ai à dire ╵des choses capitales, et ce sont des paroles justes ╵qui franchiront mes lèvres. Oui, ma bouche proférera ╵la vérité, le mal fait horreur à mes lèvres, et mon palais proclamera ╵uniquement ce qui est juste. Il n’y a pas de fourberie, ╵rien de retors dans mes paroles, elles sont toutes justes ╵pour qui comprend les choses, elles sont droites ╵pour qui trouve la connaissance. Recherchez mon éducation ╵plutôt que de l’argent, et choisissez la connaissance ╵plutôt que l’or, l’or le plus pur. Car la sagesse est préférable ╵aux perles précieuses, et les biens les plus désirables ╵ne sauraient l’égaler. Moi, je suis la Sagesse, ╵j’habite à côté de la réflexion, j’ai découvert l’art de penser. Lorsqu’on craint l’Eternel, ╵on déteste le mal. Je déteste l’orgueil, ╵la suffisance, ╵la conduite mauvaise et la bouche menteuse. C’est à moi qu’appartiennent ╵le conseil et la réflexion. Je suis l’intelligence ╵et possède la force. C’est par moi que règnent les rois, et que les dirigeants ╵décrètent des lois justes. Par moi gouvernent tous les chefs, tous les hommes d’Etat ╵et tous les magistrats sur terre. Moi, j’aime ceux qui m’aiment, et ceux qui me recherchent ╵ne manquent pas de me trouver. Je suis accompagnée ╵de la richesse et de l’honneur, de biens durables, de la justice. Mon fruit est plus précieux que l’or, oui, même que l’or le plus fin, et les profits que je rapporte ╵valent mieux qu’un argent de choix. Je marche sur la voie de la justice et je suis les sentiers ╵de l’équité, pour combler de biens ceux qui m’aiment et remplir leurs trésors. L’Eternel m’a donné naissance ╵tout au début de son activité et avant d’entreprendre ╵les plus anciennes de ses œuvres. Oui j’ai été formée ╵dès les temps éternels, bien avant que la terre fût créée. J’ai été enfantée ╵avant que l’océan existe et avant que les sources ╵aient fait jaillir ╵leurs eaux surabondantes. Avant que les montagnes ╵aient été établies, avant que les collines ╵soient apparues, ╵j’ai été enfantée. Dieu n’avait pas encore ╵formé la terre et les campagnes ni le premier grain de poussière ╵de l’univers. Moi, j’étais déjà là ╵quand il fixa le ciel et qu’il traça un cercle ╵autour de la surface ╵du grand abîme. Et quand il condensa ╵les nuages d’en haut, quand il fit jaillir avec force ╵les sources de l’abîme, et quand il assigna ╵à la mer des limites pour que ses eaux ╵ne les franchissent pas, quand il détermina ╵les fondements du monde, je me tenais ╵bien fermement à ses côtés, me livrant sans cesse aux délices, et jouant en tout temps ╵en sa présence. Je jouais sur sa terre ╵dans le monde habité, et trouvais mes délices ╵dans les êtres humains. Maintenant donc, mes fils, ╵écoutez-moi : heureux tous ceux qui suivent ╵les voies que je prescris ! Ecoutez mes leçons, ╵et vous deviendrez sages. Ne les négligez pas ! Car : heureux l’homme qui m’écoute, qui vient veiller à mes portes ╵jour après jour, et qui monte la garde ╵devant l’entrée de ma maison. Car celui qui me trouve ╵a découvert la vie, il obtient la faveur ╵de l’Eternel. Mais il se fait tort à lui-même, ╵celui qui me désobéit  : tous ceux qui me haïssent ╵aiment la mort. »