Ainsi donc, mes frères et sœurs bien-aimés, vous que je désire tant revoir, vous qui êtes ma joie et ma couronne, c’est de cette manière, mes chers amis, que vous devez tenir ferme, en restant attachés au Seigneur.
Je recommande à Evodie et à Syntyche de vivre en parfaite harmonie, l’une avec l’autre, selon le Seigneur ; je les y invite instamment.
Toi, mon fidèle collègue, je te le demande : viens-leur en aide, car elles ont combattu à mes côtés pour la cause de l’Evangile, tout comme Clément et mes autres collaborateurs dont les noms sont inscrits dans le livre de vie.
Réjouissez-vous en tout temps de tout ce que le Seigneur est pour vous. Oui, je le répète, soyez dans la joie. Faites-vous connaître par votre amabilité envers tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos demandes à Dieu en lui adressant vos prières et vos supplications, tout en lui exprimant votre reconnaissance.
Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ.
Enfin, frères et sœurs, nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d’amour ou d’approbation, de tout ce qui est vertueux et mérite louange.
Ce que vous avez appris et reçu de moi, ce que vous m’avez entendu dire et vu faire, mettez-le en pratique. Alors le Dieu qui donne la paix sera avec vous.
Je me suis profondément réjoui, dans le Seigneur, en voyant que votre intérêt pour moi a pu finalement porter de nouveaux fruits. Car cette sollicitude à mon égard, vous l’éprouviez toujours, mais vous n’aviez pas eu l’occasion de la manifester.
Ce n’est pas le besoin qui me fait parler ainsi, car j’ai appris en toutes circonstances à être content avec ce que j’ai. Je sais vivre dans le dénuement, je sais aussi vivre dans l’abondance. C’est le secret que j’ai appris : m’accommoder à toutes les situations et toutes les circonstances, que je sois rassasié ou que j’aie faim, que je connaisse l’abondance ou que je sois dans le besoin. Je peux tout, grâce à celui qui me fortifie.