Ne sois pas effrayé,
car je suis avec toi ;
ne sois pas angoissé,
car moi je suis ton Dieu.
Je t’affermis,
je viens à ton secours,
pour sûr, je te soutiens ╵de mon bras droit ╵qui fait justice.
Tous ceux qui sont irrités contre toi,
sombreront dans la honte ╵et dans le déshonneur.
Tes adversaires ╵seront réduits à rien, ╵ils périront.
Tu auras beau chercher, ╵tu ne trouveras plus
ceux qui te querellaient.
Ils seront tous anéantis, ╵réduits à rien
ceux qui t’ont fait la guerre.
Car c’est moi, l’Eternel, ╵qui suis ton Dieu,
je saisis ta main droite,
je te dis : Sois sans crainte,
je suis là pour t’aider.
Sois donc sans crainte, ╵vermisseau de Jacob,
ô petit Israël,
car je viens à ton aide,
l’Eternel le déclare ;
celui qui te délivre ╵c’est le Saint d’Israël.
Voici je fais de toi
un traîneau de battage ╵tout neuf,
armé de pointes,
tu battras les montagnes, ╵tu les broieras,
tu rendras les collines ╵semblables à la paille.
Oui, tu les vanneras,
et le vent les emportera,
l’ouragan les dispersera.
Mais toi, tu placeras ta joie ╵en l’Eternel,
et ta fierté ╵dans le Saint d’Israël.
Les opprimés, les pauvres
cherchent de l’eau sans en trouver,
et la soif dessèche leur langue.
Moi, l’Eternel, ╵je les exaucerai,
moi, le Dieu d’Israël, ╵je ne les délaisserai pas.
Je ferai sourdre des rivières ╵du sommet des montagnes
et je ferai jaillir des sources ╵au milieu des vallées,
je transformerai le désert ╵en étang rempli d’eau
et le pays aride ╵en sources jaillissantes.
Je planterai dans le désert ╵le cèdre et l’acacia,
le myrte et l’olivier.
Je ferai croître dans la steppe
le cyprès, le pin et le buis,
pour que tous voient et reconnaissent,
et qu’ils observent, qu’ils comprennent,
que c’est la main de l’Eternel ╵qui a fait tout cela,
que le Saint d’Israël ╵en est le créateur.
Vous, dieux des autres peuples, ╵présentez votre cause,
dit l’Eternel,
et exposez vos arguments,
dit le roi de Jacob.
Qu’ils les exposent donc,
qu’ils nous annoncent
ce qui doit arriver !
Déclarez-nous ╵quels sont les faits passés ╵que vous avez prédits,
pour que nous les examinions
et que nous constations ╵leur accomplissement,
ou faites-nous entendre ╵ce qui doit arriver !
Annoncez-nous ╵les événements à venir,
et nous saurons ╵que vous êtes des dieux.
Oui, faites quelque chose, ╵que ce soit bien ou mal,
afin qu’en le voyant
la crainte nous remplisse.
Mais vous, vous êtes moins que rien !
Et toutes vos actions ╵sont moins que du néant !
Celui qui vous choisit ╵commet une abomination.
Du nord, je fais surgir un homme,
il va venir, ╵oui, du soleil levant,
il est appelé par son nom,
il piétine les gouverneurs ╵comme s’ils étaient de la boue,
comme un potier foule l’argile.
Qui a prédit cela ╵dès le commencement
pour que nous le sachions ?
Qui donc l’a annoncé ╵bien longtemps à l’avance
afin que nous disions : « C’est juste ? »
Non, personne ne l’a prédit,
personne n’a rien annoncé
et personne n’a entendu ╵des paroles venant de vous.
Mais moi, j’ai été le premier ╵qui ai dit à Sion :
« Les voici ! Les voici ! »
J’ai donné à Jérusalem ╵un messager, ╵porteur de la bonne nouvelle.
Alors que, parmi ces dieux-là,
j’ai eu beau regarder, ╵je n’ai trouvé personne, ╵pas un seul conseiller,
personne pour répondre ╵si je les interroge.
Eux tous, ils ne sont rien,
leurs œuvres sont néant,
et leurs statues de fonte : ╵du vent, du vide.