Job prit la parole et dit: «Si seulement il était possible de peser mon exaspération, si seulement on plaçait tous mes malheurs ensemble sur une balance! Ils seraient plus lourds que le sable de la mer: voilà pourquoi mes paroles dépassent la mesure. Oui, les flèches du Tout-Puissant m'ont transpercé et mon esprit en suce le venin; les terreurs de Dieu se rangent en ordre de bataille contre moi. »L'âne sauvage se met-il à braire quand il est près de l'herbe? Le bœuf se met-il à mugir quand il est près de son fourrage? Mange-t-on ce qui est fade, sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un œuf? Ce que je voudrais ne pas toucher, c’est justement ma nourriture, si dégoûtante soit-elle! Si seulement mon vœu pouvait se réaliser! Si seulement Dieu pouvait m’accorder ce que j’attends! »Que Dieu consente donc à m'écraser, qu'il libère sa main et m'achève! Il me restera au moins une consolation, une joie, malgré la douleur dont il m'accable: c’est que jamais je n'ai négligé les paroles du Saint. »Aurai-je encore la force d’espérer? Quelle sera ma fin, pour que je veuille persister à vivre? Ma force serait-elle aussi résistante que la pierre? Mon corps serait-il en bronze? N’est-il pas vrai que je suis dépourvu de ressources, que le succès a été chassé loin de moi? »Celui qui souffre a droit à la bienveillance de son ami, même s’il abandonne la crainte du Tout-Puissant. Mes frères m’ont trompé comme le fait un torrent, comme les cours d’eau qui disparaissent.
Lire Job 6
Partager
Comparer toutes les versions: Job 6:1-15
Enregistrez des versets, lisez hors-ligne, regardez des extraits d'enseignements, et plus encore!
Accueil
Bible
Plans
Vidéos