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Job 6:1-15

Job 6:1-15 PDV2017

Alors Job a répondu : « Ah ! Je voudrais qu’on pèse ma tristesse, qu’on place mon malheur sur une balance ! Oui, il est plus lourd que le sable des mers, c’est pourquoi je dis n’importe quoi. Le Tout-Puissant m’a percé de ses flèches, et leur poison s’est répandu dans mon corps. Les forces terribles de Dieu sont en position de combat contre moi. « Est-ce que l’âne sauvage se met à braire près de l’herbe fraîche ? Est-ce que le bœuf mugit devant son repas de foin ? Un plat qui n’a pas de goût, peut-on le manger sans sel ? Est-ce qu’on peut trouver du goût dans le blanc d’un œuf cru ? Je ne veux pas manger de ces aliments-là. Ma souffrance est un plat qui me dégoûte. * « Je voudrais que quelqu’un réponde à ma demande, que Dieu me donne ce que j’attends. Qu’il accepte enfin de m’écraser, qu’il lève sa main menaçante et me détruise ! Je danserais de joie au milieu de terribles souffrances, car j’aurais au moins une consolation : je n’aurais pas oublié les paroles du Dieu saint. « Mais je n’ai plus la force d’attendre : à quoi me sert de vivre ? Je n’ai plus d’avenir. Est-ce que je suis une pierre pour tout supporter ? Est-ce que mon corps est en bronze ? En moi, je n’ai plus rien pour m’aider, je manque du plus petit secours. * « Celui qui est découragé a droit à l’amitié de son prochain, même s’il ne respecte plus le Tout-Puissant. Mes amis m’ont déçu comme un torrent sec, comme des rivières sans eau.