Frères et sœurs, c’est à cause de vous que j'ai appliqué ces images à Apollos et à moi-même, afin que vous appreniez par notre exemple à ne pas aller [dans vos pensées] au-delà de ce qui est écrit et que personne ne s'enfle d'orgueil en prenant parti pour l'un contre l'autre. En effet, qui est celui qui te distingue? Qu'as-tu que tu n'aies pas reçu? Et si tu l'as reçu, pourquoi faire le fier comme si tu ne l'avais pas reçu?
Déjà vous êtes rassasiés, déjà vous êtes riches, vous avez commencé à régner sans nous. Si seulement vous pouviez régner en effet, pour que nous aussi nous puissions régner avec vous! En effet, il me semble que Dieu a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été donnés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés et nous sommes méprisés! Jusqu'à cette heure, nous souffrons de la faim, de la soif, du dénuement; nous sommes maltraités, errants; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains. Injuriés, nous bénissons; persécutés, nous supportons; calomniés, nous répondons avec bonté. Nous sommes devenus comme les balayures du monde, le déchet de tous, jusqu'à maintenant.
Ce n'est pas pour vous faire honte que j'écris cela, mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. En effet, même si vous aviez 10'000 maîtres en Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs pères, puisque c'est moi qui vous ai donné la vie en Jésus-Christ par l'Evangile. Je vous en supplie donc: soyez mes imitateurs. Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur. Il vous rappellera quels sont mes principes de vie en Christ, tels que je les enseigne partout, dans toutes les Eglises.
Quelques-uns se sont enflés d'orgueil en pensant que je ne viendrais pas chez vous. Mais je viendrai bientôt, si c'est la volonté du Seigneur, et je prendrai connaissance non des paroles, mais de la puissance de ceux qui se sont enflés d'orgueil. En effet, le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance. Que voulez-vous? Que je vienne chez vous avec un bâton, ou avec amour et dans un esprit de douceur?