Pourtant, restez ici cette nuit, vous aussi ! Alors je connaîtrai ce que le SEIGNEUR veut encore me faire savoir. »
Pendant la nuit, Dieu vient dire à Balaam : « Si ces hommes sont venus t’appeler, pars avec eux. Mais tu feras seulement ce que je te montrerai. » Le matin suivant, Balaam se lève, il prépare son ânesse et il part avec les chefs de Moab.
Quand Dieu voit Balaam partir, il se met en colère. Balaam avance sur la route, monté sur son ânesse. Deux serviteurs sont avec lui. Alors un ange du SEIGNEUR se place sur la route pour l’empêcher de passer. L’ânesse voit l’ange debout au milieu de la route. Il tient une épée à la main. L’ânesse quitte la route et elle passe à travers les champs. Balaam se met à la frapper pour la ramener sur la route. L’ange va se placer plus loin dans un chemin étroit qui traverse des vignes entre deux murs. L’ânesse voit l’ange du SEIGNEUR, elle se serre contre le mur et ainsi, elle blesse le pied de Balaam. Celui-ci la frappe de nouveau. L’ange du SEIGNEUR les dépasse encore une fois. Il va se placer dans un passage très étroit. Là, on ne peut passer ni à sa droite ni à sa gauche. Quand l’ânesse voit l’ange, elle se couche sous Balaam. Celui-ci se met en colère et les coups de bâton pleuvent.
Alors le SEIGNEUR fait parler l’ânesse, et elle dit à son maître : « Qu’est-ce que je t’ai fait, pour que tu me frappes trois fois ? » Balaam lui répond : « Tu te moques de moi ! Si j’avais une épée à la main, je te tuerais tout de suite ! » L’ânesse lui dit : « Est-ce que je ne suis pas ton ânesse ? C’est moi que tu montes depuis toujours ! Est-ce que j’ai l’habitude d’agir ainsi avec toi ? » Balaam répond : « Non ! »
Alors le SEIGNEUR ouvre les yeux de Balaam. Balaam voit l’ange du SEIGNEUR debout sur le chemin, une épée à la main. Il se met à genoux, le front contre le sol. L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Tu as frappé ton ânesse trois fois. Pourquoi donc ? Je suis venu t’empêcher de passer. En effet, ce voyage me paraît dangereux. Ton ânesse m’a vu, et trois fois, elle s’est écartée de moi. Si elle n’avait pas fait cela, je t’aurais tué, mais elle, je l’aurais laissée en vie. » Balaam dit à l’ange : « J’ai commis une faute ! En effet, je n’ai pas vu que tu étais devant moi sur la route. Mais maintenant, si ce voyage te déplaît, je suis prêt à faire demi-tour. » L’ange du SEIGNEUR répond : « Non ! Va avec ces hommes. Mais tu prononceras seulement les paroles que je te dirai. » Alors Balaam continue la route avec les chefs de Balac.