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Nombres 22:1-35

Nombres 22:1-35 PDV2017

Les Israélites repartent. Ils campent dans la plaine de Moab, à l’est du Jourdain, en face de Jéricho. À cette époque, Balac, fils de Sippor, est roi de Moab. Il apprend ce que les Israélites ont fait aux Amorites. Le roi et tout son peuple se mettent à trembler de peur en voyant arriver tant d’Israélites. Alors les Moabites disent aux notables de Madian : « Ces gens si nombreux vont bientôt tout détruire autour de nous, comme des bœufs qui mangent l’herbe des champs. » Le roi envoie donc des messagers à Balaam, fils de Béor. Celui-ci habite Petor, sur le fleuve Euphrate, dans le pays des Ammavites. Le roi de Moab envoie ce message : « Il y a ici un peuple venu d’Égypte, qui remplit tout le pays. Il s’est installé près de chez moi. Viens donc ici, s’il te plaît. Jette sur lui une malédiction, parce qu’il est plus puissant que mon peuple. Si tu acceptes, j’arriverai peut-être à le battre et à le chasser du pays. En effet, je le sais, celui que tu bénis est vraiment béni, celui que tu maudis est vraiment maudit. » Les messagers, des anciens de Moab et de Madian, s’en vont donc en emportant des cadeaux pour payer le voyant. Quand ils arrivent chez Balaam, ils lui donnent le message de Balac. Balaam leur dit : « Passez la nuit ici. Demain, je vous donnerai la réponse selon ce que le SEIGNEUR me dira. » Les chefs de Moab restent donc chez Balaam. Alors Dieu vient demander à Balaam : « Qui sont ces gens que tu reçois chez toi ? » Balaam répond : « Balac, fils de Sippor et roi de Moab, a envoyé ces hommes me dire : “Le peuple qui a quitté l’Égypte remplit tout le pays. Viens donc ici, s’il te plaît, et jette sur lui une malédiction. Si tu acceptes, j’arriverai peut-être à le battre et à le chasser.” » Dieu dit à Balaam : « Non, tu n’iras pas avec eux ! Tu ne maudiras pas le peuple d’Israël, parce que je l’ai béni. » Le matin suivant, dès que Balaam est debout, il dit aux notables envoyés par Balac : « Retournez dans votre pays. Le SEIGNEUR m’interdit de partir avec vous. » Les notables de Moab reviennent dire à Balac : « Balaam n’a pas voulu venir avec nous. » Mais Balac envoie encore d’autres chefs, plus nombreux et plus importants que les premiers. Ils vont rapporter à Balaam cette demande de Balac : « Moi, Balac, fils de Sippor, je t’en prie, ne refuse pas de venir chez moi. Je te couvrirai d’honneur et je ferai tout ce que tu me diras. Viens donc et jette une malédiction sur ce peuple. » Mais Balaam répond aux envoyés de Balac : « Même si Balac me donne tout l’argent et tout l’or qui remplissent sa maison, je ne peux pas faire une chose, petite ou grande, contre l’ordre du SEIGNEUR mon Dieu. Pourtant, restez ici cette nuit, vous aussi ! Alors je connaîtrai ce que le SEIGNEUR veut encore me faire savoir. » Pendant la nuit, Dieu vient dire à Balaam : « Si ces hommes sont venus t’appeler, pars avec eux. Mais tu feras seulement ce que je te montrerai. » Le matin suivant, Balaam se lève, il prépare son ânesse et il part avec les chefs de Moab. Quand Dieu voit Balaam partir, il se met en colère. Balaam avance sur la route, monté sur son ânesse. Deux serviteurs sont avec lui. Alors un ange du SEIGNEUR se place sur la route pour l’empêcher de passer. L’ânesse voit l’ange debout au milieu de la route. Il tient une épée à la main. L’ânesse quitte la route et elle passe à travers les champs. Balaam se met à la frapper pour la ramener sur la route. L’ange va se placer plus loin dans un chemin étroit qui traverse des vignes entre deux murs. L’ânesse voit l’ange du SEIGNEUR, elle se serre contre le mur et ainsi, elle blesse le pied de Balaam. Celui-ci la frappe de nouveau. L’ange du SEIGNEUR les dépasse encore une fois. Il va se placer dans un passage très étroit. Là, on ne peut passer ni à sa droite ni à sa gauche. Quand l’ânesse voit l’ange, elle se couche sous Balaam. Celui-ci se met en colère et les coups de bâton pleuvent. Alors le SEIGNEUR fait parler l’ânesse, et elle dit à son maître : « Qu’est-ce que je t’ai fait, pour que tu me frappes trois fois ? » Balaam lui répond : « Tu te moques de moi ! Si j’avais une épée à la main, je te tuerais tout de suite ! » L’ânesse lui dit : « Est-ce que je ne suis pas ton ânesse ? C’est moi que tu montes depuis toujours ! Est-ce que j’ai l’habitude d’agir ainsi avec toi ? » Balaam répond : « Non ! » Alors le SEIGNEUR ouvre les yeux de Balaam. Balaam voit l’ange du SEIGNEUR debout sur le chemin, une épée à la main. Il se met à genoux, le front contre le sol. L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Tu as frappé ton ânesse trois fois. Pourquoi donc ? Je suis venu t’empêcher de passer. En effet, ce voyage me paraît dangereux. Ton ânesse m’a vu, et trois fois, elle s’est écartée de moi. Si elle n’avait pas fait cela, je t’aurais tué, mais elle, je l’aurais laissée en vie. » Balaam dit à l’ange : « J’ai commis une faute ! En effet, je n’ai pas vu que tu étais devant moi sur la route. Mais maintenant, si ce voyage te déplaît, je suis prêt à faire demi-tour. » L’ange du SEIGNEUR répond : « Non ! Va avec ces hommes. Mais tu prononceras seulement les paroles que je te dirai. » Alors Balaam continue la route avec les chefs de Balac.

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