Des foules très nombreuses viennent autour de Jésus, alors il se met à leur dire : « Les gens d’aujourd’hui sont mauvais. Ils demandent un miracle, mais les gens verront un seul miracle : ce qui est arrivé au prophète Jonas. En effet, Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive. De la même façon, le Fils de l’homme sera un signe pour les gens d’aujourd’hui. Les habitants de Ninive ont changé leur vie quand ils ont entendu Jonas. Et il y a ici quelqu’un de plus important que Jonas ! C’est pourquoi, quand Dieu jugera les gens, les habitants de Ninive se lèveront en face des gens d’aujourd’hui et ils les accuseront ! La reine du pays du Sud est venue du bout du monde pour entendre les paroles pleines de sagesse de Salomon. Et il y a ici quelqu’un de plus important que Salomon ! C’est pourquoi, le jour du jugement, la reine du pays du Sud se lèvera en face des gens d’aujourd’hui et elle les accusera ! »
« Quand quelqu’un allume une lampe, ce n’est pas pour la cacher ou pour la couvrir avec un seau. Au contraire, il la place bien en haut, et ceux qui entrent dans la maison voient la lumière. Les yeux sont la lampe de ton corps. Quand tes yeux ne sont pas malades, ton corps tout entier est dans la lumière. Mais quand tes yeux sont malades, ton corps est dans la nuit. Donc, fais attention ! Ta lumière ne doit pas être sombre comme la nuit. Si ton corps tout entier est éclairé, sans rien de sombre, il est tout entier dans la lumière, comme lorsque la lampe t’éclaire vivement. »
Quand Jésus a fini de parler, un Pharisien l’invite à manger avec lui. Jésus entre dans la maison du Pharisien et il se met à table. Le Pharisien est étonné de voir que Jésus ne se lave pas les mains avant le repas. Alors le Seigneur dit au Pharisien : « Vous, les Pharisiens, vous nettoyez l’extérieur du verre et de l’assiette ! Mais, à l’intérieur, dans votre cœur, vous avez envie de voler les autres et vous êtes méchants ! Vous ne comprenez rien ! Dieu a fait l’extérieur et il a fait aussi l’intérieur ! Donnez donc aux pauvres ce qui est dans votre assiette. De cette façon, pour vous tout sera pur.
« Quel malheur pour vous, Pharisiens ! En effet, vous donnez à Dieu un dixième de certaines plantes, menthe, plantes sauvages et légumes du jardin. Mais vous oubliez d’être justes avec les gens et d’aimer Dieu. Pourtant, c’est cela qu’il fallait faire, sans oublier le reste.
« Quel malheur pour vous, Pharisiens ! Vous aimez être assis au premier rang dans les maisons de prière, et vous aimez qu’on vous salue sur les places de la ville.
« Quel malheur pour vous ! Vous êtes comme des tombes qu’on ne voit pas, et les gens marchent dessus sans le savoir ! » Un des maîtres de la loi dit à Jésus : « Maître, en disant cela, tu nous insultes, nous aussi ! » Jésus lui répond : « Quel malheur pour vous aussi, maîtres de la loi ! En effet, vous demandez aux gens de porter des charges très lourdes, et vous, vous n’y touchez pas, même avec un seul doigt !
« Quel malheur pour vous ! Vous construisez des tombes pour les prophètes, et ce sont vos ancêtres qui les ont tués ! De cette façon, vous montrez que vous êtes d’accord avec ce que vos ancêtres ont fait. Eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous construisez les tombes des prophètes ! C’est pourquoi Dieu a dit avec sagesse : “Je vais leur envoyer des prophètes et des apôtres. Ils vont en tuer quelques-uns et faire souffrir d’autres.” Depuis la création du monde, on a tué beaucoup de prophètes, et ce sont les gens d’aujourd’hui que Dieu va punir. D’abord, on a tué Abel et, à la fin, on a tué Zakarie, dans la cour du temple, entre l’autel et le lieu très saint. Oui, je vous le dis, Dieu va punir les gens d’aujourd’hui pour tout cela !
« Quel malheur pour vous, maîtres de la loi ! Vous avez fermé la route qui conduit vers Dieu. Vous-mêmes, vous n’avez pas pris cette route, et ceux qui veulent la prendre, vous les empêchez de passer ! »
Quand Jésus sort de la maison, les maîtres de la loi et les Pharisiens sont très en colère contre lui. Ils se mettent à lui poser beaucoup de questions. En effet, ils veulent lui tendre des pièges et prendre une de ses paroles pour l’accuser.