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2 Rois 7:5-20

2 Rois 7:5-20 PDV2017

Vers le soir, ils se lèvent pour aller au camp des Syriens. Ils arrivent près du camp, mais ils ne trouvent personne. En effet, dans le camp des Syriens, le Seigneur a fait entendre le bruit d’une grande armée avec des chars et des chevaux. Les Syriens se sont dit entre eux : « Le roi d’Israël a payé les rois des Hittites et des Égyptiens pour venir nous attaquer ! » À la tombée de la nuit, ils ont donc fui pour sauver leur vie. Ils ont abandonné leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes en laissant le camp comme il était. Les lépreux traversent tout le camp et entrent sous une tente. Là, ils mangent et ils boivent. Ils emportent de l’argent, de l’or et des vêtements qu’ils vont cacher. Ensuite, ils entrent dans une autre tente, et ils emportent des objets qu’ils vont cacher aussi. Les lépreux se disent entre eux : « Nous n’agissons pas bien ! Aujourd’hui, nous avons appris une bonne nouvelle. Si nous ne la faisons pas connaître avant demain matin, nous serons dans notre tort. Nous devons annoncer cette nouvelle au palais du roi. » Ils retournent à la porte de la ville de Samarie et appellent les gardiens. Ils leur disent : « Nous sommes entrés dans le camp des Syriens. Il n’y a plus personne. Nous n’avons entendu aucune voix humaine. Il ne reste que les chevaux et les ânes, qui sont attachés. Les tentes sont abandonnées. » Les gardiens appellent quelqu’un pour aller porter ce message à l’intérieur du palais du roi. Le roi se lève en pleine nuit, puis il dit à ceux qui l’entourent : « Je vais vous expliquer ce que les Syriens nous préparent. Ils savent que nous n’avons plus rien à manger. Ils ont donc quitté le camp pour se cacher dans la campagne. Ils se disent : “Quand les Israélites sortiront de Samarie, nous les prendrons vivants et nous entrerons dans la ville.” » Un des serviteurs propose au roi : « Prenons cinq des chevaux encore vivants. De toute façon, ils risquent de mourir comme tous les habitants de la ville. Envoyons quelques hommes avec eux, et nous verrons bien ! » Le roi fait préparer deux chars avec leurs chevaux et il envoie des soldats à la recherche de l’armée syrienne pour savoir ce qui se passe. Les soldats poursuivent les Syriens jusqu’au fleuve Jourdain. Or, tout le long du chemin, il y a des vêtements et des objets en grande quantité. Les Syriens les ont abandonnés pour fuir plus vite. Alors les envoyés reviennent annoncer cette nouvelle au roi. Aussitôt les habitants de Samarie sortent de la ville et pillent le camp des Syriens. Et, comme le SEIGNEUR l’a annoncé, une pièce d’argent suffit pour payer 12 kilos de farine ou 24 kilos d’orge. Le roi donne l’ordre à son officier, celui qui est toujours avec lui, d’aller surveiller ce qui se passe à la porte de la ville. Mais la foule l’écrase contre la porte, et il meurt comme le prophète Élisée l’a annoncé. En effet, la veille, Élisée a annoncé au roi : « Demain, à la même heure, une pièce d’argent suffira pour payer 12 kilos de farine ou 24 kilos d’orge au marché de Samarie. » Et l’officier du roi a demandé : « Même si le SEIGNEUR ouvre des fenêtres dans le toit du ciel, est-ce que tes paroles peuvent se réaliser ? » Élisée a répondu : « Tu le verras toi-même, mais tu ne mangeras pas de cette nourriture. » C’est bien ce qui arrive. Le peuple écrase l’officier du roi contre la porte, et il meurt.