7 Jours Pour Quitter La Plage - Timothée PatonSample
Imaginez-vous à l’âge de 75 ans. Vous repensez aux années passées. Qu’aimeriez-vous vous entendre dire, ce jour-là ?
Un jour, en lisant Paris Match, je suis tombé sur une interview accordée par Georges Clooney.
Au journaliste qui lui demande ce qui lui fait peur dans la vie, le célèbre acteur répond:
« Rien. La peur ne m’arrêtera jamais. Ce qui me terrifierait, par contre, c’est de me réveiller à 75 ans, de jeter un regard en arrière et de me dire: ‘Mais qu’est-ce que tu as fait de ta vie?’»
A sa manière, Georges Clooney fait écho à la constatation de Jésus en Luc 12.15 :
« La vie d'un homme, si riche soit-il, ne dépend pas de ses biens ».
Ailleurs Jésus n'a-t-il pas demandé aussi « la vie n'est-elle pas plus que la nourriture...?» (Matthieu 6. 25) ?
Vous pouvez déjà vous interroger :
- Quel est l'objectif de ma vie?
- Est-ce que je mets vraiment en œuvre tout ce que je peux pour réaliser cet objectif?
Cette étude a précisément pour but de vous épargner la même crainte que Georges Clooney : vous réveiller un jour avec le regret d’avoir gâché la seule vie qui vous ait été donnée.
Il ne s'agit pas bien sûr de vous culpabiliser en vous montrant que vous n’avez rien fait jusqu’à présent.
Mais peut-être pouvez-vous faire davantage. Ou faire mieux. Ou faire autre chose. En fonction des dons et des talents que Dieu a placés en vous et qu’Il veut vous voir valoriser.
Prenons l'exemple de Pierre dans l'évangile de Luc, au chapitre 5, versets 1 à 11.
Sur les rives de la mer de Galilée, Pierre nettoie ses filets près de sa barque vide.
Il est découragé car il n'a pas pêché un seul poisson.
Comme lui, beaucoup de chrétiens se trouvent aujourd’hui sur la plage, démoralisés.
Près d’eux se trouve leur bateau vide.
Malheureusement on rencontre plus de croyants le long de la mer qu’en eaux profondes, à la recherche du poisson.
Plus ils restent sur la rive plus ils ressentent de découragement.
Leur joie se dessèche. Leur passion pour les perdus a quasiment disparue.
Leur vision pour la mission s’est effacée.
Non loin de Pierre, Jésus enseigne la foule.
Apercevant alors deux barques vides, il monte dans celle de Pierre et ordonne :
« Avancez en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher ».
Vous ne pouvez pas passer votre temps à nettoyer vos filets.
Vous ne pouvez pas rester indéfiniment au bord de la mer. Il est temps de quitter la plage.
- Quel est le nom de votre plage ?
- Dépression ? Découragement ?
- Ou au contraire : plaisir ? Confort ?
Il est impossible d'attraper quelque chose en restant confortablement installé sur le sable de la plage, comme se l'imaginent certains chrétiens.
Non ! Peut-être récolteront-ils un poisson mort ou quelques coquillages, mais rien de plus.
Jésus nous invite tous à quitter la plage et la foule, et à nous engager pour Lui.
Il est déjà dans la barque. Il vous appelle. Dieu a besoin de vous.
Le bateau ne peut pas partir sans vous.
S’engager pour Dieu à cinq mètres du rivage, ce n’est pas suffisant.
Même à 30 ou 50 mètres.
Si vous voulez réaliser une bonne pêche, vous devez aller là où l’eau est profonde.
Quelles sont les eaux profondes vers lesquelles Dieu est susceptible de vous appeler ?
Dans les prisons ? Auprès des personnes âgées dans les maisons de retraite ?
Au cœur de cités difficile dans nos grandes villes ?
Ou plus loin: dans un autre pays d'Europe ?
Ou encore plus loin : dans un autre continent, au sein d'une culture différente?
Imaginez : c’est un Juif qui amena l’Évangile à Rome. Un Romain l’apporta en France, un Français en Scandinavie, un Scandinave en Écosse, un Écossais en Irlande...
Dans le monde, il existe tant de peuples qui n'ont pas encore reçu l’Évangile !
Quand on prend conscience des besoins spirituels, il devient impossible de rester sur la plage.
Poursuivons le récit : à Pierre, Jésus ordonne: « Jetez vos filets pour pêcher ».
Nous avons tous des filets : ce sont les dons et les talents dont Dieu nous a équipés.
Jetez vos filets en eau profonde. Servez Dieu là où la pêche peut être abondante.
Nos filets ne nous ont pas été confiés pour être suspendus dans le salon de nos maisons.
Nos filets nous rappellent peut-être de bonnes pêches en haute mer, mais, s’ils restent accrochés au mur, ils ne servent à rien. Nos talents ne sont pas des objets de décoration.
Prenez vos filets. Ne les laissez pas se détériorer aux murs de vos souvenirs.
Le texte de Luc continue :
« Ayant jeté le filet, ils prirent une grande quantité de poissons et leur filet se rompait» (verset 6).
Où que ce soit, vous pouvez jeter vos filets et saisir une grande quantité de poissons pour le Royaume de Dieu.
« Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ils vinrent, et ils remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient ».
Le Seigneur ne vous laissera pas tout seul au milieu de la mer. D'autres frères et sœurs viendront tirer les filets avec vous. Quel encouragement ! Oui, la Parole de Dieu nous encourage !
Pourtant, autour de vous, quand vous décidez de répondre à l’appel pour le service de Dieu, tout le monde ne partagera pas votre enthousiasme.
Dans la foule, certains manifesteront même une certaine hostilité quand ils assisteront à votre départ.
Écoutez cette anecdote : un jour, un touriste en vacances aux Bahamas, aperçoit une grande foule réunie au bout de la jetée. En s’approchant il voit qu’elle fait face à un navigateur qui s’apprête à partir pour un voyage en solitaire autour du globe.
Ces spectateurs lui donnent toutes sortes de bonnes raisons pour qu’il renonce à son aventure...
Dans une ambiance aussi négative, le touriste sent qu’il doit au contraire encourager l’intrépide marin. Alors que le petit bateau commence à quitter le port, il se met à courir le long de la jetée et à crier « Allez- y mon brave ! Vous y arriverez. Nous sommes fiers de vous !»
En 1999, j'ai quitté la France pour les eaux profondes du Cambodge.
Avec des amis engagés nous avons jeté nos filets dans la capitale, Phnom Penh, où des milliers de garçons et de filles sont forcés de travailler dans la rue, chaque jour, sans répit.
Au cours de toutes ces années vécues au Cambodge, j’ai parfois senti que les vents secouaient fortement ma barque. De temps en temps, elle a même pris l’eau.
Jésus ne nous a jamais promis que la mer serait toujours calme.
Mais au cœur de nos tempêtes, Il est à nos côtés.
Si Jésus est dans le bateau, vous avez l’assurance que vous ne coulerez pas.
Quand vous vous élancerez dans les eaux profondes, restez sourd aux voix négatives qui vous rappelleront les dangers de votre navigation, comme ce fut le cas pour ce marin des Bahamas.
Écoutez plutôt cette voix intérieure qui vous exhortera: « Vas-y. Tu peux y arriver. Je suis avec toi, je t'accompagnerai toujours, même quand les vents seront contraires !».
Ne doutez pas de vos dons ! Et ne doutez pas de la puissance de Dieu à vos côtés !
Résumons avec ces quelques questions:
• Avez-vous déjà pensé à des besoins spirituels autour de vous, ou plus loin dans le monde ?
• Quels talents pensez-vous avoir reçu de Dieu et que vous pourriez mettre à son service pour répondre à ces besoins ?
• Êtes-vous sensible aux réactions de votre entourage quand vous émettez une idée ou entreprenez quelque chose ?
Timothée Paton
Scripture
About this Plan
À travers ce plan, vous allez découvrir comment vos dons, vos talents et votre temps au service de l’essentiel vous permettront de ne pas regretter la seule vie que Dieu vous a donnée. Quitter la plage sera probablement la meilleure décision que vous aurez prise dans votre vie. Timothée Paton
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