Job 38:1-41

Job 38:1-41 PDV2017

Alors du milieu de la tempête, le SEIGNEUR a répondu à Job . Il lui a dit : « Toi qui rends mes projets obscurs en parlant comme un ignorant, qui es-tu ? Prépare-toi ! Sois un homme ! Je vais te poser des questions, et tu me donneras des explications. » « Où étais-tu quand je plaçais la terre sur ses fondations ? Si tu sais la vérité, renseigne-moi. Qui a décidé ses dimensions, est-ce que tu le sais ? Qui a tendu la corde pour la mesurer ? Les piliers qui portent la terre s’enfoncent sur quoi ? Qui a posé sa dernière pierre quand les étoiles du matin chantaient toutes ensemble, quand les habitants du ciel lançaient leurs cris de joie ? « Quand la mer est sortie en jaillissant du ventre de la terre, qui a fermé les portes pour la retenir ? C’est moi ! Et je l’ai couverte de nuages, je l’ai enveloppée dans un pagne de brume. J’ai arrêté sa course, j’ai mis une limite, en fermant les portes avec des verrous. J’ai dit à la mer : “Tu viendras jusqu’ici ! Tu n’iras pas plus loin ! Oui, tes vagues orgueilleuses s’arrêteront là !” * « Une seule fois dans ta vie, est-ce que tu as donné au jour l’ordre de se lever ? Est-ce que tu as dit à l’aurore : “Prends la terre par ses bords et secoue-la comme un tapis, pour faire tomber les gens mauvais.” À l’aurore, la terre devient rose comme une poterie d’argile, brodée comme un vêtement de fête. Les gens mauvais sont privés d’obscurité, ils ne peuvent plus lever le bras pour frapper. * « Est-ce que tu es déjà allé jusqu’aux sources de la mer ? Est-ce que tu t’es promené au fond de l’océan ? Est-ce que tu as vu l’entrée du monde des morts ? As-tu aperçu ses portes ? Est-ce que tu as une idée de la grandeur du monde ? Si tu sais tout cela, renseigne-moi. « Où habite la lumière ? Et la nuit, où loge-t-elle ? Est-ce que tu peux les reconduire chez elles et reconnaître le chemin de leur maison ? Tu le sais parfaitement, toi qui es né depuis si longtemps ! * « Est-ce que tu es allé jusqu’aux réserves de neige ? Est-ce que tu as vu les greniers de grêle ? Je les ai gardés pour les temps de malheur, pour les jours de combat, pour les temps de guerre. D’où vient la lumière ? Par où passe le vent d’est pour souffler sur la terre ? Est-ce que tu le sais ? « Qui a ouvert un passage à la pluie ? Qui a tracé la route de l’éclair et du tonnerre ? Qui fait tomber l’eau sur une terre sans habitants, sur un pays désert où il n’y a personne ? Qui fait pleuvoir pour inonder un sol très sec, pour faire germer l’herbe et la faire pousser ? Est-ce que la pluie a un père ? Qui a mis au monde les gouttes de rosée ? Est-ce que la glace a une mère ? Qui a mis au monde la fine couche de glace ? À ce moment-là, l’eau devient dure comme pierre, et sa surface ne forme qu’un seul bloc. * « Regarde les groupes d’étoiles : Est-ce que tu peux attacher ensemble les Pléiades, desserrer les cordes d’Orion ? Est-ce que tu peux faire apparaître les étoiles au bon moment, conduire la grande Ourse et la petite Ourse ? Est-ce que tu connais les lois qui gouvernent le ciel ? Est-ce toi qui diriges leur action sur la terre ? « Est-ce que tu cries tes ordres aux nuages pour être trempé de pluie ? Quand les éclairs jaillissent, est-ce toi qui les envoies ? Est-ce qu’ils t’obéissent ? Qui a mis la sagesse dans l’oiseau sacré du Nil ? Qui a donné au coq l’intelligence ? Qui est capable de compter les nuages et de vider les réserves d’eau du ciel ? À ce moment-là, la poussière devient un fleuve de boue, et des mottes de terre se forment dans les champs. » « Est-ce toi qui attrapes un animal pour la lionne ? Est-ce toi, qui rassasies les jeunes lions assis au fond de leurs abris, prêts à attaquer dans les buissons ? Est-ce toi qui prépares la nourriture pour le corbeau, quand ses petits crient vers Dieu, et vont dans tous les sens, mourant de faim ? » *