Ésaïe 44:9-20

Ésaïe 44:9-20 PDV2017

Ceux qui fabriquent les statues des faux dieux ne sont rien, et leurs beaux objets ne servent à rien. Ces statues sont leurs témoins à eux, mais des témoins qui ne voient rien, qui ne savent rien et qui les couvrent de honte. Fabriquer un dieu, former une statue qui ne sert à rien, c’est une chose stupide. Tous ceux qui s’attachent à une statue se couvrent de honte. Les artisans qui la fabriquent ne sont que des hommes. Qu’ils se rassemblent, qu’ils se présentent tous ! Ils auront peur et seront couverts de honte. Le forgeron aiguise un ciseau sur des charbons brûlants. Il le travaille à coups de marteau, avec la force de son bras. Mais dès qu’il a faim, il n’a plus de force. S’il ne boit pas d’eau, il est épuisé. Le sculpteur mesure son morceau de bois avec une corde. Il dessine la statue du faux dieu avec de la craie. Il taille le bois avec un ciseau et il le polit avec une lime. Le sculpteur prend modèle sur un être humain, un homme très beau. Et cette statue sera placée dans un lieu sacré. Il a coupé un bel arbre comme le cèdre, il a choisi un arbre solide comme le chêne, ou un autre grand arbre. Il les a laissés grandir dans la forêt. Ou bien il a planté un grand arbre comme le pin, et la pluie le fait pousser. Le bois servira pour allumer du feu. Les gens le prennent pour se chauffer ou pour cuire leur nourriture. Ou encore ils en font un dieu pour l’adorer. Ils fabriquent une statue et s’inclinent devant elle. Ils prennent la moitié du bois pour faire du feu. Ils font griller la viande, ils la mangent et n’ont plus faim. Ou bien ils se chauffent en disant : « Ce bois chauffe bien, cette flamme est agréable ! » Avec le reste du bois, ils fabriquent un dieu, une statue. Ils s’inclinent devant elle, l’adorent et font cette prière : « Tu es mon dieu, sauve-moi ! » Ces gens ne savent rien, ils ne comprennent rien. En effet, leurs yeux et leur esprit sont bouchés, ils ne peuvent pas voir, ils ne peuvent pas comprendre. Personne ne réfléchit en lui-même, personne n’a assez de bon sens ou d’intelligence pour se dire : « J’ai brûlé la moitié du bois, j’ai cuit ma nourriture sur les charbons, et j’ai grillé la viande que je mange. Est-ce que je vais fabriquer une statue horrible avec l’autre moitié ? Est-ce que je vais m’incliner devant un morceau de bois ? » Non, ces gens-là s’attachent à ce qui est seulement de la cendre. Leur esprit est dans l’erreur, et ils raisonnent mal. Ils ne sauveront pas leur vie. Aucun d’eux ne dira : « Ce que j’ai dans la main est un faux dieu, c’est clair. »