Ésaïe 9:1-16
Le peuple qui marche dans la nuit voit une grande lumière. Pour ceux qui vivent dans le pays de l’obscurité, une lumière se met à briller. SEIGNEUR, tu les inondes de bonheur, tu fais grandir leur joie. Ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant les récoltes, comme on crie de joie en partageant les richesses des ennemis vaincus. Oui, tu arraches ton peuple au pouvoir qui pèse sur lui. Le bâton qui blesse ses épaules, le fouet qui le frappe, tu les brises comme tu l’as fait le jour où tu as vaincu les Madianites . Toutes les chaussures des ennemis qui font trembler le sol, tous les habits couverts de sang sont dévorés par le feu. Un enfant est né pour nous, un fils nous est donné. Il a reçu l’autorité d’un roi. On lui donne pour nom : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père pour toujours, Prince de la paix. Il étendra son autorité et assurera une paix sans fin. Il occupera le siège royal de David et dirigera son royaume. Il l’établira et le rendra solide en faisant respecter le droit et la justice, dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que le SEIGNEUR de l’univers fera à cause de son brûlant amour. Le Seigneur lance sa parole contre le peuple de Jacob, oui, elle est tombée sur le royaume d’Israël. Tout le monde le sait, tout Éfraïm et les habitants de Samarie le savent. Le cœur plein d’orgueil, ces gens disaient : « Les murs de briques sont tombés, nous les reconstruirons avec des pierres taillées. Les poutres en bois ordinaire sont tombées, nous les remplacerons par des poutres de cèdre. » Alors le SEIGNEUR a dressé contre Israël les ennemis assyriens de Ressin et il a encouragé leurs adversaires : les Syriens à l’est, les Philistins à l’ouest. Ceux-ci ont dévoré le royaume d’Israël avec appétit. Malgré cela, la colère du SEIGNEUR ne se calme pas, son poing reste levé. Le SEIGNEUR a frappé son peuple, mais Israël n’est pas revenu vers lui, il ne s’est pas tourné vers le SEIGNEUR de l’univers. Alors, en un jour, le SEIGNEUR a coupé en Israël la tête et la queue, la branche de palmier et le roseau. Les anciens et les notables, c’est la tête, les prophètes qui enseignent des mensonges, c’est la queue. Les dirigeants ont trompé ce peuple, et ceux qu’ils dirigeaient ont pris un mauvais chemin. C’est pourquoi le Seigneur est sévère avec leurs jeunes gens, il n’a pas pitié de leurs orphelins et de leurs veuves. En effet, ce sont tous des gens mauvais qui font le mal, et tout ce qu’ils disent est horrible. Malgré cela, la colère du Seigneur ne se calme pas, son poing reste levé.
Ésaïe 9:1-16