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Nombres 22:1-41

Nombres 22:1-41 Bible J.N. Darby (JND)

*Et les fils d’Israël partirent, et campèrent dans les plaines de Moab, de l’autre côté du Jourdain de Jéricho. Et Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu’Israël avait fait aux Amoréens ; et Moab eut une fort grande peur du peuple, car il était nombreux ; et Moab fut dans l’effroi à cause des fils d’Israël. Et Moab dit aux anciens de Madian : Maintenant, cette multitude broutera tout ce qui est autour de nous, comme le bœuf broute l’herbe des champs. Or Balak, fils de Tsippor, était roi de Moab en ce temps-là. Et il envoya des messagers à Balaam, fils de Béor, à Pethor, qui est sur le fleuve, dans le pays des fils de son peuple, pour l’appeler, disant : Voici, un peuple est sorti d’Égypte ; voici, il couvre le dessus du pays, et il habite vis-à-vis de moi. Et maintenant, viens, je te prie, maudis-moi ce peuple, car il est plus fort que moi : peut-être pourrai-je le frapper, et le chasserai-je du pays ; car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. Et les anciens de Moab et les anciens de Madian s’en allèrent, ayant dans leurs mains le salaire de la divination ; et ils vinrent à Balaam et lui dirent les paroles de Balak. Et il leur dit : Passez ici la nuit, et je vous rapporterai la parole selon que l’ÉTERNEL m’aura parlé. Et les seigneurs de Moab demeurèrent avec Balaam. Et DIEU vint à Balaam, et dit : Qui sont ces hommes [que tu as] chez toi ? Et Balaam dit à DIEU  : Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, a envoyé vers moi : Voici, un peuple est sorti d’Égypte, et il couvre le dessus du pays ; viens maintenant, maudis-le-moi : peut-être pourrai-je combattre contre lui, et le chasserai-je. Et DIEU dit à Balaam : Tu n’iras pas avec eux ; tu ne maudiras pas le peuple, car il est béni. Et Balaam se leva le matin, et dit aux seigneurs de Balak : Allez dans votre pays ; car l’ÉTERNEL refuse de me laisser aller avec vous. Et les seigneurs de Moab se levèrent, et s’en allèrent vers Balak, et dirent : Balaam a refusé de venir avec nous. Et Balak envoya encore des seigneurs, plus nombreux et plus considérables que ceux-là ; et ils vinrent à Balaam, et lui dirent : Ainsi a dit Balak, fils de Tsippor : Je te prie, ne te laisse pas empêcher de venir vers moi ; car je te comblerai d’honneurs, et tout ce que tu me diras, je le ferai ; viens donc, je te prie, maudis-moi ce peuple. Et Balaam répondit et dit aux serviteurs de Balak : Quand Balak me donnerait plein sa maison d’argent et d’or, je ne pourrais transgresser le commandement de l’ÉTERNEL, mon DIEU, pour faire une chose petite ou grande ; et maintenant, je vous prie, demeurez ici, vous aussi, cette nuit, et je saurai ce que l’ÉTERNEL aura de plus à me dire. Et DIEU vint la nuit à Balaam, et lui dit : Si ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux ; seulement, la parole que je te dirai, tu la feras. Et Balaam se leva le matin, et sella son ânesse, et s’en alla avec les seigneurs de Moab. Mais la colère de DIEU s’embrasa parce qu’il s’en allait ; et l’Ange de l’ÉTERNEL se plaça sur le chemin pour s’opposer à lui. Et il était monté sur son ânesse, et ses deux jeunes hommes étaient avec lui. Et l’ânesse vit l’Ange de l’ÉTERNEL se tenant dans le chemin, son épée nue dans sa main ; et l’ânesse se détourna du chemin et alla dans les champs ; et Balaam frappa l’ânesse pour la faire retourner dans le chemin. Et l’Ange de l’ÉTERNEL se tint dans un chemin creux, dans les vignes ; il y avait un mur d’un côté et un mur de l’autre côté. Et l’ânesse vit l’Ange de l’ÉTERNEL, et elle se serra contre la muraille, et serra le pied de Balaam contre la muraille ; et il la frappa de nouveau. Et l’Ange de l’ÉTERNEL passa plus loin, et se tint dans un lieu étroit où il n’y avait point de chemin pour se détourner à droite ou à gauche. Et l’ânesse vit l’Ange de l’ÉTERNEL, et elle se coucha sous Balaam ; et la colère de Balaam s’embrasa, et il frappa l’ânesse avec le bâton. Et l’ÉTERNEL ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : Que t’ai-je fait, que tu m’aies frappée ces trois fois ? Et Balaam dit à l’ânesse : Parce que tu t’es jouée de moi. Que n’ai-je une épée dans ma main ; certes je te tuerais maintenant ! Et l’ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, sur laquelle tu montes depuis que je suis à toi jusqu’à ce jour ? Ai-je coutume de te faire ainsi ? Et il dit : Non. Et l’ÉTERNEL ouvrit les yeux de Balaam, et il vit l’Ange de l’ÉTERNEL qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans sa main ; et il s’inclina et se prosterna sur sa face. Et l’Ange de l’ÉTERNEL lui dit : Pourquoi as-tu frappé ton ânesse ces trois fois ? Voici, moi, je suis sorti pour m’opposer à toi, car ton chemin est pervers devant moi. Et l’ânesse m’a vu et s’est détournée devant moi ces trois fois ; si elle ne s’était pas détournée de devant moi, je t’aurais maintenant tué ; et elle, je l’aurais laissée en vie. Et Balaam dit à l’Ange de l’ÉTERNEL  : J’ai péché, car je ne savais pas que tu t’étais placé à ma rencontre dans le chemin ; et maintenant, si cela est mauvais à tes yeux, je m’en retournerai. Et l’Ange de l’ÉTERNEL dit à Balaam : Va avec les hommes ; mais seulement tu ne diras que la parole que je te dirai. Et Balaam s’en alla avec les seigneurs de Balak. Et Balak entendit que Balaam venait, et il sortit à sa rencontre, jusqu’à la ville de Moab, sur la frontière de l’Arnon qui est à l’extrémité de la frontière. Et Balak dit à Balaam : N’ai-je pas envoyé vers toi avec instance pour t’appeler ? Pourquoi n’es-tu pas venu vers moi ? Vraiment, ne puis-je pas te donner des honneurs ? Et Balaam dit à Balak : Voici, je suis venu vers toi ; maintenant, puis-je dire quoi que ce soit ? La parole que DIEU m’aura mise dans la bouche, je la dirai. Et Balaam alla avec Balak, et ils vinrent à Kiriath-Hutsoth. Et Balak sacrifia du gros et du menu bétail, et il en envoya à Balaam et aux seigneurs qui étaient avec lui. Et il arriva, le matin, que Balak prit Balaam et le fit monter aux hauts lieux de Baal, et de là il vit l’extrémité du peuple.

Nombres 22:1-41 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Les Israélites repartent. Ils campent dans la plaine de Moab, à l’est du Jourdain, en face de Jéricho. À cette époque, Balac, fils de Sippor, est roi de Moab. Il apprend ce que les Israélites ont fait aux Amorites. Le roi et tout son peuple se mettent à trembler de peur en voyant arriver tant d’Israélites. Alors les Moabites disent aux notables de Madian : « Ces gens si nombreux vont bientôt tout détruire autour de nous, comme des bœufs qui mangent l’herbe des champs. » Le roi envoie donc des messagers à Balaam, fils de Béor. Celui-ci habite Petor, sur le fleuve Euphrate, dans le pays des Ammavites. Le roi de Moab envoie ce message : « Il y a ici un peuple venu d’Égypte, qui remplit tout le pays. Il s’est installé près de chez moi. Viens donc ici, s’il te plaît. Jette sur lui une malédiction, parce qu’il est plus puissant que mon peuple. Si tu acceptes, j’arriverai peut-être à le battre et à le chasser du pays. En effet, je le sais, celui que tu bénis est vraiment béni, celui que tu maudis est vraiment maudit. » Les messagers, des anciens de Moab et de Madian, s’en vont donc en emportant des cadeaux pour payer le voyant. Quand ils arrivent chez Balaam, ils lui donnent le message de Balac. Balaam leur dit : « Passez la nuit ici. Demain, je vous donnerai la réponse selon ce que le SEIGNEUR me dira. » Les chefs de Moab restent donc chez Balaam. Alors Dieu vient demander à Balaam : « Qui sont ces gens que tu reçois chez toi ? » Balaam répond : « Balac, fils de Sippor et roi de Moab, a envoyé ces hommes me dire : “Le peuple qui a quitté l’Égypte remplit tout le pays. Viens donc ici, s’il te plaît, et jette sur lui une malédiction. Si tu acceptes, j’arriverai peut-être à le battre et à le chasser.” » Dieu dit à Balaam : « Non, tu n’iras pas avec eux ! Tu ne maudiras pas le peuple d’Israël, parce que je l’ai béni. » Le matin suivant, dès que Balaam est debout, il dit aux notables envoyés par Balac : « Retournez dans votre pays. Le SEIGNEUR m’interdit de partir avec vous. » Les notables de Moab reviennent dire à Balac : « Balaam n’a pas voulu venir avec nous. » Mais Balac envoie encore d’autres chefs, plus nombreux et plus importants que les premiers. Ils vont rapporter à Balaam cette demande de Balac : « Moi, Balac, fils de Sippor, je t’en prie, ne refuse pas de venir chez moi. Je te couvrirai d’honneur et je ferai tout ce que tu me diras. Viens donc et jette une malédiction sur ce peuple. » Mais Balaam répond aux envoyés de Balac : « Même si Balac me donne tout l’argent et tout l’or qui remplissent sa maison, je ne peux pas faire une chose, petite ou grande, contre l’ordre du SEIGNEUR mon Dieu. Pourtant, restez ici cette nuit, vous aussi ! Alors je connaîtrai ce que le SEIGNEUR veut encore me faire savoir. » Pendant la nuit, Dieu vient dire à Balaam : « Si ces hommes sont venus t’appeler, pars avec eux. Mais tu feras seulement ce que je te montrerai. » Le matin suivant, Balaam se lève, il prépare son ânesse et il part avec les chefs de Moab. Quand Dieu voit Balaam partir, il se met en colère. Balaam avance sur la route, monté sur son ânesse. Deux serviteurs sont avec lui. Alors un ange du SEIGNEUR se place sur la route pour l’empêcher de passer. L’ânesse voit l’ange debout au milieu de la route. Il tient une épée à la main. L’ânesse quitte la route et elle passe à travers les champs. Balaam se met à la frapper pour la ramener sur la route. L’ange va se placer plus loin dans un chemin étroit qui traverse des vignes entre deux murs. L’ânesse voit l’ange du SEIGNEUR, elle se serre contre le mur et ainsi, elle blesse le pied de Balaam. Celui-ci la frappe de nouveau. L’ange du SEIGNEUR les dépasse encore une fois. Il va se placer dans un passage très étroit. Là, on ne peut passer ni à sa droite ni à sa gauche. Quand l’ânesse voit l’ange, elle se couche sous Balaam. Celui-ci se met en colère et les coups de bâton pleuvent. Alors le SEIGNEUR fait parler l’ânesse, et elle dit à son maître : « Qu’est-ce que je t’ai fait, pour que tu me frappes trois fois ? » Balaam lui répond : « Tu te moques de moi ! Si j’avais une épée à la main, je te tuerais tout de suite ! » L’ânesse lui dit : « Est-ce que je ne suis pas ton ânesse ? C’est moi que tu montes depuis toujours ! Est-ce que j’ai l’habitude d’agir ainsi avec toi ? » Balaam répond : « Non ! » Alors le SEIGNEUR ouvre les yeux de Balaam. Balaam voit l’ange du SEIGNEUR debout sur le chemin, une épée à la main. Il se met à genoux, le front contre le sol. L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Tu as frappé ton ânesse trois fois. Pourquoi donc ? Je suis venu t’empêcher de passer. En effet, ce voyage me paraît dangereux. Ton ânesse m’a vu, et trois fois, elle s’est écartée de moi. Si elle n’avait pas fait cela, je t’aurais tué, mais elle, je l’aurais laissée en vie. » Balaam dit à l’ange : « J’ai commis une faute ! En effet, je n’ai pas vu que tu étais devant moi sur la route. Mais maintenant, si ce voyage te déplaît, je suis prêt à faire demi-tour. » L’ange du SEIGNEUR répond : « Non ! Va avec ces hommes. Mais tu prononceras seulement les paroles que je te dirai. » Alors Balaam continue la route avec les chefs de Balac. Quand Balac, le roi de Moab, apprend l’arrivée de Balaam, il va à sa rencontre jusqu’à Ir-en-Moab. Cette ville se trouve près de la frontière du pays, sur le torrent de l’Arnon. Balac lui demande : « Quand j’ai envoyé des gens t’appeler la première fois, tu n’es pas venu. Pourquoi donc ? Est-ce que tu pensais que je ne pouvais pas te couvrir d’honneur ? » Balaam répond au roi : « Eh bien, je suis là. Mais qu’est-ce que je peux faire ? Je dirai seulement les paroles que Dieu mettra dans ma bouche. » Balaam part avec Balac, et ils vont à la ville de Quiriath-Houssoth. Le roi Balac offre des bœufs et des moutons en sacrifice. Il en donne des parts à Balaam et aux chefs qui sont avec lui. Le matin suivant, le roi Balac monte avec Balaam à la ville de Bamoth-Baal. De là, Balaam voit une partie du peuple d’Israël.

Nombres 22:1-41 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Les enfants d'Israël partirent, et ils campèrent dans les plaines de Moab, au-delà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu'Israël avait fait aux Amoréens. Et Moab fut très effrayé en face d'un peuple aussi nombreux, il fut saisi de terreur en face des enfants d'Israël. Moab dit aux anciens de Madian: Cette multitude va dévorer tout ce qui nous entoure, comme le bœuf broute la verdure des champs. Balak, fils de Tsippor, était alors roi de Moab. Il envoya des messagers auprès de Balaam, fils de Beor, à Pethor sur le fleuve, dans le pays des fils de son peuple, afin de l'appeler et de lui dire: Voici, un peuple est sorti d'Egypte, il couvre la surface de la terre, et il habite vis-à-vis de moi. Viens, je te prie, maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi; peut-être ainsi pourrai-je le battre et le chasserai-je du pays, car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. Les anciens de Moab et les anciens de Madian partirent, ayant avec eux des présents pour le devin. Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak. Balaam leur dit: Passez ici la nuit, et je vous donnerai réponse, d'après ce que l'Eternel me dira. Et les chefs de Moab restèrent chez Balaam. Dieu vint à Balaam, et dit: Qui sont ces hommes que tu as chez toi? Balaam répondit à Dieu: Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, les a envoyés pour me dire: Voici, un peuple est sorti d'Egypte, et il couvre la surface de la terre; viens donc, maudis-le; peut-être ainsi pourrai-je le combattre, et le chasserai-je. Dieu dit à Balaam: Tu n'iras point avec eux; tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. Balaam se leva le matin, et il dit aux chefs de Balak: Allez dans votre pays, car l'Eternel refuse de me laisser aller avec vous. Et les princes de Moab se levèrent, retournèrent auprès de Balak, et dirent: Balaam a refusé de venir avec nous. Balak envoya de nouveau des chefs en plus grand nombre et plus considérés que les précédents. Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui dirent: Ainsi parle Balak, fils de Tsippor: Que l'on ne t'empêche donc pas de venir vers moi; car je te rendrai beaucoup d'honneurs, et je ferai tout ce que tu me diras; viens, je te prie, maudis-moi ce peuple. Balaam répondit et dit aux serviteurs de Balak: Quand Balak me donnerait sa maison pleine d'argent et d'or, je ne pourrais faire aucune chose, ni petite ni grande, contre l'ordre de l'Eternel, mon Dieu. Maintenant, je vous prie, restez ici cette nuit, et je saurai ce que l'Eternel me dira encore. Dieu vint à Balaam pendant la nuit, et lui dit: Puisque ces hommes sont venus pour t'appeler, lève-toi, va avec eux; mais tu feras ce que je te dirai. Balaam se leva le matin, sella son ânesse, et partit avec les chefs de Moab. La colère de Dieu s'enflamma, parce qu'il était parti; et l'ange de l'Eternel se plaça sur le chemin, pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. L'ânesse vit l'ange de l'Eternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; elle se détourna du chemin et alla dans les champs. Balaam frappa l'ânesse pour la ramener dans le chemin. L'ange de l'Eternel se plaça dans un sentier entre les vignes; il y avait un mur de chaque côté. L'ânesse vit l'ange de l'Eternel; elle se serra contre le mur, et pressa le pied de Balaam contre le mur. Balaam la frappa de nouveau. L'ange de l'Eternel passa plus loin, et se plaça dans un lieu où il n'y avait point d'espace pour se détourner à droite ou à gauche. L'ânesse vit l'ange de l'Eternel, et elle s'abattit sous Balaam. La colère de Balaam s'enflamma, et il frappa l'ânesse avec un bâton. L'Eternel ouvrit la bouche de l'ânesse, et elle dit à Balaam: Que t'ai-je fait, pour que tu m'aies frappée déjà trois fois? Balaam répondit à l'ânesse: C'est parce que tu t'es moquée de moi; si j'avais une épée dans la main, je te tuerais à l'instant. L'ânesse dit à Balaam: Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as de tout temps montée jusqu'à ce jour? Ai-je l'habitude de te faire ainsi? Et il répondit: Non. L'Eternel ouvrit les yeux de Balaam, et Balaam vit l'ange de l'Eternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; et il s'inclina, et se prosterna sur son visage. L'ange de l'Eternel lui dit: Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois? Voici, je suis sorti pour te résister, car je te vois suivre un chemin qui mène à la perdition. L'ânesse m'a vu, et elle s'est détournée devant moi déjà trois fois; si elle ne s'était pas détournée de moi, je t'aurais même tué, et je lui aurais laissé la vie. Balaam dit à l'ange de l'Eternel: J'ai péché, car je ne savais pas que tu t'étais placé au-devant de moi sur le chemin; et maintenant, si tu me désapprouves, je m'en retournerai. L'ange de l'Eternel dit à Balaam: Va avec ces hommes; mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. Et Balaam alla avec les chefs de Balak. Balak apprit que Balaam arrivait, et il sortit à sa rencontre jusqu'à la ville de Moab qui est sur la limite de l'Arnon, à l'extrême frontière. Balak dit à Balaam: N'ai-je pas envoyé des messagers auprès de toi pour t'appeler? Pourquoi n'es-tu pas venu vers moi? Ne puis-je donc pas te traiter avec honneur? Balaam dit à Balak: Voici, je suis venu vers toi; maintenant, me sera-t-il permis de dire quoi que ce soit? Je dirai les paroles que Dieu mettra dans ma bouche. Balaam alla avec Balak, et ils arrivèrent à Kirjath-Hutsoth. Balak sacrifia des bœufs et des brebis, et il en envoya à Balaam et aux chefs qui étaient avec lui. Le matin, Balak prit Balaam, et le fit monter à Bamoth-Baal, d'où Balaam vit une partie du peuple.

Nombres 22:1-41 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Les Israélites repartirent et campèrent dans les steppes de Moab à l’est du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Balaq, fils de Tsippor, avait appris tout ce qu’Israël avait fait aux Amoréens. Alors les gens de Moab furent pris de panique en face d’un peuple si nombreux, ils furent épouvantés devant les Israélites. Ils eurent une entrevue avec les responsables des Madianites et leur dirent : Cette multitude va venir ravager tout le pays d’alentour comme des bœufs qui broutent l’herbe des champs. A cette époque-là, Balaq, fils de Tsippor, régnait sur Moab. Il envoya des messagers à Balaam, fils de Béor, qui vivait à Petor sur l’Euphrate, son pays d’origine, pour le faire venir, en lui disant : Voici qu’un peuple est sorti d’Egypte ! Il envahit toute la région et il s’est installé vis-à-vis de mon pays. Maintenant, viens, je te prie ! Maudis-moi ce peuple, car il est plus fort que moi. Peut-être parviendrai-je alors à le battre et à le chasser du pays, car je le sais, celui que tu bénis est béni, et celui que tu maudis est maudit. Les responsables de Moab et ceux de Madian partirent en emportant des présents pour payer le devin. Ils arrivèrent chez Balaam et lui transmirent le message de Balaq. Balaam leur répondit : Restez ici cette nuit, et demain je vous donnerai ma réponse, selon ce que l’Eternel me dira. Les chefs moabites logèrent donc chez Balaam. Dieu vint trouver Balaam et lui demanda : Qui sont ces gens qui logent chez toi ? Balaam lui répondit : Ce sont les envoyés de Balaq, fils de Tsippor, roi de Moab, qui m’a fait dire : « Le peuple qui est sorti d’Egypte envahit maintenant le pays ! Viens donc le maudire pour moi ; peut-être arriverai-je alors à le combattre et à le chasser ! » Mais Dieu dit à Balaam : Ne va pas avec eux. Tu ne maudiras pas ce peuple, car il est béni. Le lendemain, Balaam alla déclarer aux chefs envoyés par Balaq : Retournez dans votre pays, car l’Eternel ne me permet pas de partir avec vous. Les chefs de Moab se levèrent et retournèrent auprès de Balaq pour lui dire : Balaam a refusé de venir avec nous. Balaq revint à la charge et envoya une nouvelle délégation composée de princes plus nombreux et plus importants que la première fois. Ils arrivèrent chez Balaam et lui dirent : Ainsi parle Balaq, fils de Tsippor : « De grâce, ne refuse pas de me venir en aide. Je te comblerai d’honneurs et je ferai tout ce que tu me demanderas. Mais viens donc, maudis-moi ce peuple ! » Balaam répondit aux serviteurs de Balaq : Même si Balaq me donnait son palais rempli d’argent et d’or, je ne pourrais pas transgresser l’ordre de l’Eternel, mon Dieu, même pour une petite chose. Pourtant, restez ici cette nuit, vous aussi, pour que je puisse savoir ce que l’Eternel a encore à me dire. Pendant la nuit, Dieu vint vers Balaam et lui dit : Si c’est pour t’inviter à les accompagner que ces hommes sont venus, vas-y, pars avec eux. Mais tu ne pourras faire que ce que je te dirai. Le lendemain, Balaam alla seller son ânesse et partit avec les princes de Moab. Dieu se mit en colère parce qu’il avait entrepris ce déplacement, et l’ange de l’Eternel se posta en travers du chemin pour lui barrer le passage. Or, Balaam montait son ânesse et était accompagné de deux serviteurs. Alors, l’ânesse vit l’ange de l’Eternel posté sur le chemin, son épée dégainée à la main. Elle se détourna du chemin et prit à travers champs. Balaam se mit à la frapper pour la ramener sur le chemin. Alors l’ange de l’Eternel se plaça dans un chemin creux passant dans les vignes entre deux murets. L’ânesse vit l’ange de l’Eternel et elle rasa le mur, de sorte qu’elle serra le pied de Balaam contre le mur. Celui-ci recommença à la battre. L’ange de l’Eternel les dépassa encore une fois et vint se poster dans un passage étroit où l’on ne pouvait l’éviter ni à droite ni à gauche. L’ânesse vit l’ange de l’Eternel et elle s’affaissa sous son maître. Balaam se mit en colère et lui administra une volée de coups de bâton. Alors l’Eternel fit parler l’ânesse, qui dit à Balaam : Que t’ai-je fait pour que tu me battes ainsi par trois fois ? Balaam lui répondit : C’est parce que tu te moques de moi. Ah ! si j’avais une épée sous la main, je t’abattrais sur-le-champ ! L’ânesse reprit : Ne suis-je pas ton ânesse qui te sert de monture depuis toujours ? Est-ce que j’ai l’habitude d’agir ainsi avec toi ? Et il répondit : Non ! Alors l’Eternel ouvrit les yeux de Balaam, qui vit l’ange de l’Eternel posté sur le chemin, son épée dégainée à la main. Balaam s’agenouilla et se prosterna la face contre terre. L’ange de l’Eternel lui dit : Pourquoi as-tu frappé par trois fois ton ânesse ? C’est moi qui suis venu pour te barrer le passage, car ce voyage a été entrepris à la légère. L’ânesse m’a vu et s’est détournée à trois reprises devant moi. Si elle ne s’était pas détournée, je t’aurais déjà abattu, tandis qu’elle, je l’aurais laissée en vie. Balaam dit à l’ange de l’Eternel : J’ai tort, car je ne savais pas que tu te tenais devant moi sur le chemin. Et maintenant, si ce voyage te déplaît, je m’en retournerai. L’ange de l’Eternel lui dit : Va avec ces hommes, mais tu répéteras seulement les paroles que je te dicterai. Balaam poursuivit donc la route avec les princes envoyés par Balaq. Lorsque Balaq apprit que Balaam arrivait, il alla à sa rencontre à Ir-Moab située à la limite de son territoire sur la frontière formée par l’Arnon. Il lui demanda : N’avais-je pas déjà envoyé une première délégation vers toi pour te faire venir ? Pourquoi n’es-tu pas venu tout de suite chez moi ? As-tu pensé que je ne serais pas capable de te traiter avec honneur ? Balaam répondit à Balaq : Tu le vois, je suis venu vers toi. Maintenant, crois-tu que je pourrai dire quoi que ce soit de moi-même ? Non, je ne pourrai prononcer que les paroles que Dieu lui-même mettra dans ma bouche. Balaam accompagna Balaq, et ils se rendirent à Qiryath-Houtsoth. Balaq offrit des bœufs et des moutons en sacrifice et il envoya des parts à Balaam et aux chefs qui étaient venus avec lui. Le lendemain matin, Balaq vint chercher Balaam et le fit monter aux hauts lieux de Baal d’où l’on avait vue sur les dernières lignes du camp d’Israël.

Nombres 22:1-41 Bible Segond 21 (S21)

Les Israélites partirent et campèrent dans les plaines de Moab, de l’autre côté du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu'Israël avait fait aux Amoréens, et Moab fut très effrayé en face d'un peuple aussi nombreux, il fut saisi de terreur en face des Israélites. Moab dit aux anciens de Madian: «Cette foule va dévorer tout ce qui nous entoure, comme le bœuf broute l’herbe des champs.» Balak, fils de Tsippor, était alors roi de Moab. Il envoya des messagers trouver Balaam, fils de Beor, à Pethor sur l’Euphrate, dans le pays de ses compatriotes, afin de l'appeler et de lui dire: «Un peuple est sorti d'Egypte. Il couvre la surface du pays et il s’est installé vis-à-vis de moi. Viens donc maudire ce peuple pour moi, car il est plus puissant que moi. Peut-être ainsi pourrai-je le battre et le chasser du pays car, je le sais, celui que tu bénis est béni et celui que tu maudis est maudit.» Les anciens de Moab et ceux de Madian partirent avec des cadeaux pour le devin. Ils arrivèrent chez Balaam et lui rapportèrent les paroles de Balak. Balaam leur dit: «Passez la nuit ici et je vous donnerai réponse d'après ce que l'Eternel me dira.» Les chefs de Moab restèrent donc chez Balaam. Dieu vint trouver Balaam et dit: «Qui sont ces hommes que tu as chez toi?» Balaam répondit à Dieu: «Balak, fils de Tsippor, le roi de Moab, les a envoyés me dire: ‘Un peuple est sorti d'Egypte. Il couvre la surface du pays. Viens donc le maudire. Peut-être ainsi pourrai-je le combattre et le chasser.’» Dieu dit à Balaam: «Tu ne les accompagneras pas, tu ne maudiras pas ce peuple, car il est béni.» Balaam se leva le lendemain matin et dit aux chefs de Balak: «Partez dans votre pays, car l'Eternel refuse de me laisser vous accompagner.» Les chefs moabites se levèrent, retournèrent auprès de Balak et dirent: «Balaam a refusé de venir avec nous.» Balak envoya de nouveau des chefs. Ils étaient plus nombreux et plus considérés que les précédents. Arrivés chez Balaam, ils lui annoncèrent: «Voici ce que dit Balak, fils de Tsippor: ‘Ne te laisse donc pas empêcher de venir vers moi, car je te rendrai beaucoup d'honneurs et je ferai tout ce que tu me diras. Viens donc maudire ce peuple pour moi.’» Balaam répondit aux serviteurs de Balak: «Même si Balak me donnait sa maison pleine d'argent et d'or, je ne pourrais absolument rien faire qui enfreigne l'ordre de l'Eternel, mon Dieu. Mais maintenant, restez donc ici cette nuit et je saurai ce que l'Eternel me dira encore.» Dieu vint trouver Balaam pendant la nuit et lui dit: «Puisque ces hommes sont venus pour t'appeler, lève-toi, accompagne-les. Mais tu feras ce que je te dirai.» Balaam se leva le lendemain matin, sella son ânesse et partit avec les chefs moabites. La colère de Dieu s'enflamma parce qu'il était parti. Alors l'ange de l'Eternel se plaça sur le chemin pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse et ses deux serviteurs étaient avec lui. L'ânesse vit l'ange de l'Eternel qui se tenait sur le chemin, son épée dégainée à la main. Elle s’écarta du chemin et partit dans les champs. Balaam frappa l'ânesse pour la ramener dans le chemin. L'ange de l'Eternel se posta sur un sentier entre les vignes, bordé d’un mur de chaque côté. L'ânesse vit l'ange de l'Eternel. Elle se serra contre le mur et pressa ainsi le pied de Balaam contre le mur. Balaam la frappa de nouveau. L'ange de l'Eternel passa plus loin et se posta à un endroit où il n'y avait aucun espace pour s’écarter à droite ou à gauche. L'ânesse vit l'ange de l'Eternel et elle s’affaissa sous Balaam. La colère de Balaam s'enflamma et il frappa l'ânesse avec un bâton. L'Eternel fit parler l'ânesse et elle dit à Balaam: «Que t'ai-je fait pour que tu m'aies frappée déjà trois fois?» Balaam répondit à l'ânesse: «C'est parce que tu t'es moquée de moi. Si j'avais une épée dans la main, je te tuerais sur-le-champ.» L'ânesse dit à Balaam: «Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis toujours jusqu'à aujourd’hui? Ai-je l'habitude d’agir ainsi envers toi?» «Non», répondit-il. L'Eternel ouvrit les yeux de Balaam et Balaam vit l'ange de l'Eternel qui se tenait sur le chemin, son épée dégainée à la main. Il s'inclina alors et se prosterna, le visage contre terre. L'ange de l'Eternel lui dit: «Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois? Je suis sorti pour te résister, car tu empruntes une voie dangereuse à mes yeux. L'ânesse m'a vu et s'est écartée déjà trois fois devant moi. Si elle ne s'était pas écartée de moi, je t'aurais même tué en lui laissant la vie.» Balaam dit à l'ange de l'Eternel: «J'ai péché, car je ne savais pas que tu t'étais placé devant moi sur le chemin. Mais maintenant, si tu me désapprouves, je retournerai chez moi.» L'ange de l'Eternel dit à Balaam: «Accompagne ces hommes, mais tu te contenteras de répéter les paroles que je te dirai.» Et Balaam accompagna les chefs de Balak. Balak apprit que Balaam arrivait et il sortit à sa rencontre jusqu'à la ville de Moab qui se trouve sur la limite de l'Arnon, à l'extrême frontière. Balak dit à Balaam: «N'ai-je pas envoyé des messagers chez toi pour t'appeler? Pourquoi n'es-tu pas venu vers moi? Ne puis-je donc pas te traiter avec honneur?» Balaam dit à Balak: «Voici, je suis venu vers toi. Maintenant, me sera-t-il permis de parler librement? Je dirai les paroles que Dieu mettra dans ma bouche.» Balaam accompagna Balak et ils arrivèrent à Kirjath-Hutsoth. Balak sacrifia des bœufs et des brebis, et il en fit remettre à Balaam et aux chefs qui l’accompagnaient. Le lendemain matin, Balak prit Balaam et le fit monter à Bamoth-Baal, d'où Balaam put voir une partie du peuple d’Israël.

Nombres 22:1-41 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Les enfants d’Israël partirent, et ils campèrent dans les plaines de Moab, au-delà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu’Israël avait fait aux Amoréens. Et Moab fut très effrayé en face d’un peuple aussi nombreux, il fut saisi de terreur en face des enfants d’Israël. Moab dit aux anciens de Madian: Cette multitude va dévorer tout ce qui nous entoure, comme le bœuf broute la verdure des champs. Balak, fils de Tsippor, était alors roi de Moab. Il envoya des messagers auprès de Balaam, fils de Beor, à Pethor sur le fleuve, dans le pays des fils de son peuple, afin de l’appeler et de lui dire: Voici, un peuple est sorti d’Égypte, il couvre la surface de la terre, et il habite vis-à-vis de moi. Viens, je te prie, maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi; peut-être ainsi pourrai-je le battre et le chasserai-je du pays, car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. Les anciens de Moab et les anciens de Madian partirent, ayant avec eux des présents pour le devin. Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak. Balaam leur dit: Passez ici la nuit, et je vous donnerai réponse, d’après ce que l’Éternel me dira. Et les chefs de Moab restèrent chez Balaam. Dieu vint à Balaam, et dit: Qui sont ces hommes que tu as chez toi? Balaam répondit à Dieu: Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, les a envoyés pour me dire: Voici, un peuple est sorti d’Égypte, et il couvre la surface de la terre; viens donc, maudis-le; peut-être ainsi pourrai-je le combattre, et le chasserai-je. Dieu dit à Balaam: Tu n’iras point avec eux; tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. Balaam se leva le matin, et il dit aux chefs de Balak: Allez dans votre pays, car l’Éternel refuse de me laisser aller avec vous. Et les princes de Moab se levèrent, retournèrent auprès de Balak, et dirent: Balaam a refusé de venir avec nous. Balak envoya de nouveau des chefs en plus grand nombre et plus considérés que les précédents. Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui dirent: Ainsi parle Balak, fils de Tsippor: Que l’on ne t’empêche donc pas de venir vers moi; car je te rendrai beaucoup d’honneurs, et je ferai tout ce que tu me diras; viens, je te prie, maudis-moi ce peuple. Balaam répondit et dit aux serviteurs de Balak: Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais faire aucune chose, ni petite ni grande, contre l’ordre de l’Éternel, mon Dieu. Maintenant, je vous prie, restez ici cette nuit, et je saurai ce que l’Éternel me dira encore. Dieu vint à Balaam pendant la nuit, et lui dit: Puisque ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux; mais tu feras ce que je te dirai. Balaam se leva le matin, sella son ânesse, et partit avec les chefs de Moab. La colère de Dieu s’enflamma, parce qu’il était parti; et l’ange de l’Éternel se plaça sur le chemin, pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. L’ânesse vit l’ange de l’Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; elle se détourna du chemin et alla dans les champs. Balaam frappa l’ânesse pour la ramener dans le chemin. L’ange de l’Éternel se plaça dans un sentier entre les vignes; il y avait un mur de chaque côté. L’ânesse vit l’ange de l’Éternel; elle se serra contre le mur, et pressa le pied de Balaam contre le mur. Balaam la frappa de nouveau. L’ange de l’Éternel passa plus loin, et se plaça dans un lieu où il n’y avait point d’espace pour se détourner à droite ou à gauche. L’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et elle s’abattit sous Balaam. La colère de Balaam s’enflamma, et il frappa l’ânesse avec un bâton. L’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam: Que t’ai-je fait, pour que tu m’aies frappée déjà trois fois? Balaam répondit à l’ânesse: C’est parce que tu t’es moquée de moi; si j’avais une épée dans la main, je te tuerais à l’instant. L’ânesse dit à Balaam: Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as de tout temps montée jusqu’à ce jour? Ai-je l’habitude de te faire ainsi? Et il répondit: Non. L’Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et Balaam vit l’ange de l’Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main; et il s’inclina, et se prosterna sur son visage. L’ange de l’Éternel lui dit: Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois? Voici, je suis sorti pour te résister, car c’est un chemin de perdition qui est devant moi. L’ânesse m’a vu, et elle s’est détournée devant moi déjà trois fois; si elle ne se fût pas détournée de moi, je t’aurais même tué, et je lui aurais laissé la vie. Balaam dit à l’ange de l’Éternel: J’ai péché, car je ne savais pas que tu te fusses placé au-devant de moi sur le chemin; et maintenant, si tu me désapprouves, je m’en retournerai. L’ange de l’Éternel dit à Balaam: Va avec ces hommes; mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. Et Balaam alla avec les chefs de Balak. Balak apprit que Balaam arrivait, et il sortit à sa rencontre jusqu’à la ville de Moab qui est sur la limite de l’Arnon, à l’extrême frontière. Balak dit à Balaam: N’ai-je pas envoyé auprès de toi pour t’appeler? Pourquoi n’es-tu pas venu vers moi? Ne puis-je donc pas te traiter avec honneur? Balaam dit à Balak: Voici, je suis venu vers toi; maintenant, me sera-t-il permis de dire quoi que ce soit? Je dirai les paroles que Dieu mettra dans ma bouche. Balaam alla avec Balak, et ils arrivèrent à Kirjath-Hutsoth. Balak sacrifia des bœufs et des brebis, et il en envoya à Balaam et aux chefs qui étaient avec lui. Le matin, Balak prit Balaam, et le fit monter à Bamoth-Baal, d’où Balaam vit une partie du peuple.

Nombres 22:1-41 Bible en français courant (BFC)

Une nouvelle étape conduisit les Israélites dans les plaines de Moab, sur la rive orientale du Jourdain, en face de Jéricho. Balac, fils de Sippor, qui était roi de Moab à cette époque, apprit comment les Israélites avaient traité les Amorites. Le roi et tout son peuple se mirent à trembler de terreur à l'idée que les Israélites arrivaient en si grand nombre. Alors les Moabites dirent aux notables madianites: «Cette multitude est sur le point de tout ravager autour de nous, comme des bœufs qui broutent toute l'herbe d'un pré.» Le roi envoya une délégation à Balaam, fils de Béor, qui habitait Petor sur l'Euphrate, dans le pays des Ammavites. Il lui adressait ce message: «Il y a ici un peuple venu d'Égypte, qui couvre toute la surface du pays. Il s'est installé non loin de chez moi. Viens donc à mon aide, je t'en prie, et maudis-le, car il est plus puissant que mon propre peuple. Si tu acceptes, je pourrai peut-être le vaincre et le chasser de la région. Je sais en effet que les bénédictions et les malédictions que tu prononces sont efficaces.» Les messagers, des notables moabites et madianites, emportèrent de quoi payer le devin Balaam et se rendirent chez lui. Ils lui transmirent la requête de Balac. Balaam leur dit: «Passez la nuit ici. Demain je vous donnerai la réponse que le Seigneur m'aura communiquée.» Les chefs de Moab demeurèrent donc chez Balaam. Alors Dieu vint demander à Balaam: «Qui sont ces gens que tu as reçus chez toi?» Balaam lui répondit: «Balac, fils de Sippor et roi de Moab, a envoyé ces hommes me dire: “Le peuple qui a quitté l'Égypte couvre toute la surface du pays. Viens donc à mon aide, je te prie, et maudis-le. Si tu acceptes, je pourrai peut-être le combattre et le chasser.” » – «Tu n'iras pas avec eux! lui dit Dieu. Tu ne maudiras pas ce peuple, car je l'ai béni.» Le lendemain, dès qu'il fut debout, Balaam dit aux notables envoyés par Balac: «Retournez dans votre pays. Le Seigneur m'interdit de partir avec vous.» Les notables moabites revinrent dire à Balac que Balaam avait refusé de les accompagner. Balac envoya une nouvelle délégation, composée de chefs plus nombreux et plus importants que la première fois. Ils allèrent transmettre à Balaam cette requête de Balac: «Moi, Balac, fils de Sippor, je t'en supplie, ne refuse pas de venir chez moi. Je te comblerai d'honneurs, je ferai tout ce que tu me demanderas! Viens donc à mon aide et maudis ce peuple.» Mais Balaam répondit aux envoyés de Balac: «Même si Balac me donnait tout l'argent et l'or dont son palais est plein, je ne pourrais en rien désobéir aux ordres du Seigneur mon Dieu. Pourtant, restez ici cette nuit, vous aussi, et je saurai ce que le Seigneur veut encore me communiquer.» Durant la nuit, Dieu vint dire à Balaam: «Si ces hommes sont venus t'inviter à les accompagner, pars avec eux. Cependant tu devras faire uniquement ce que je t'indiquerai.» Au matin, Balaam sella son ânesse et partit avec les chefs moabites. Le départ de Balaam provoqua la colère de Dieu. Tandis que Balaam cheminait, monté sur son ânesse et accompagné de deux serviteurs, l'ange du Seigneur alla se placer sur la route pour lui barrer le passage. L'ânesse vit l'ange debout au milieu de la route, tenant à la main son épée dégainée; elle s'en écarta et passa à travers champs. Balaam la battit pour la ramener sur le chemin. L'ange alla se poster plus loin dans un chemin encaissé, qui traversait des vignes entre deux murs. L'ânesse le vit, elle se serra contre le mur et y meurtrit le pied de Balaam. Celui-ci se remit à la battre. Une fois encore l'ange les devança; il se posta dans un endroit si resserré qu'il n'y avait moyen de passer ni à sa droite ni à sa gauche. Lorsque l'ânesse le vit, elle se coucha sous son maître. Balaam se mit en colère et la roua de coups de bâton. Alors le Seigneur donna à l'ânesse la possibilité de parler, et elle dit à Balaam: «Que t'ai-je fait, pour que tu me battes à trois reprises?» – «Tu t'es moquée de moi! lui répondit-il. Si j'avais une épée sur moi, je t'aurais déjà tuée!» – «Pourtant je suis ton ânesse, celle que tu as toujours montée! reprit-elle. Ai-je l'habitude de me comporter ainsi avec toi?» – «Non!» reconnut-il. A cet instant, le Seigneur ouvrit les yeux de Balaam, et celui-ci aperçut l'ange debout au milieu de la route, tenant à la main son épée dégainée. Aussitôt il se jeta le visage contre terre. L'ange lui demanda: «Pourquoi as-tu battu ton ânesse à trois reprises? Je suis venu pour te barrer le passage, car je pense que ce voyage te mène à ta perte. L'ânesse m'a vu, et à trois reprises elle s'est écartée de moi. Si elle ne l'avait pas fait, je t'aurais tué, mais elle, je l'aurais laissée en vie.» Balaam dit à l'ange: «J'ai commis une faute! J'ignorais que tu te tenais devant moi sur la route. Mais maintenant, si ce voyage te déplaît, je suis prêt à rentrer chez moi.» – «Non! répondit l'ange. Accompagne ces gens. Mais tu prononceras uniquement les paroles que je t'indiquerai.» Alors Balaam continua la route avec les envoyés de Balac. Lorsque Balac apprit que Balaam arrivait, il alla à sa rencontre jusqu'à Ar en Moab, qui se trouve tout près de la frontière du pays, sur le cours de l'Arnon. Balac lui demanda: «Pourquoi n'as-tu pas accepté de venir la première fois que j'ai envoyé une délégation pour t'inviter? Pensais-tu que je ne pourrais pas te combler d'honneurs?» – «Eh bien, me voici! répondit Balaam. Mais que pourrais-je dire? Je suis autorisé à prononcer uniquement les messages que Dieu placera dans ma bouche.» Balaam partit avec Balac et ils se rendirent à Quiriath-Houssoth. Balac offrit des bœufs et des moutons en sacrifices et en remit des parts à Balaam et aux chefs qui l'accompagnaient. Le lendemain matin, Balac monta avec Balaam à Bamoth-Baal, d'où l'on voyait une partie du peuple d'Israël.