Nombres 11:4-35
Nombres 11:4-35 Bible J.N. Darby (JND)
*Et le ramassis [de peuple] qui était au milieu d’eux s’éprit de convoitise, et les fils d’Israël aussi se mirent encore à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient du poisson que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux, et des oignons, et de l’ail ; et maintenant notre âme est asséchée ; il n’y a rien, si ce n’est cette manne devant nos yeux. – Et la manne était comme la graine de coriandre, et son apparence comme l’apparence du bdellium. Le peuple se dispersait et la ramassait ; et ils la broyaient sous la meule ou la pilaient dans le mortier ; et ils la cuisaient dans des pots, et en faisaient des gâteaux ; et son goût était comme le goût d’un gâteau à l’huile. Et quand la rosée descendait la nuit sur le camp la manne descendait dessus. Et Moïse entendit le peuple pleurant, selon ses familles, chacun à l’entrée de sa tente ; et la colère de l’ÉTERNEL s’embrasa extrêmement, et cela fut mauvais aux yeux de Moïse. Et Moïse dit à l’ÉTERNEL : Pourquoi as-tu fait ce mal à ton serviteur ? et pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi le fardeau de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple ? Est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : Porte-le dans ton sein, comme le nourricier porte l’enfant qui tète, jusqu’au pays que tu as promis par serment à ses pères ? D’où aurais-je de la chair pour en donner à tout ce peuple ? car ils pleurent après moi, disant : Donne-nous de la chair, afin que nous en mangions. Je ne puis, moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Et si tu agis ainsi avec moi, tue-moi donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur. Et l’ÉTERNEL dit à Moïse : Assemble-moi 70 hommes des anciens d’Israël, que tu sais être les anciens du peuple et ses magistrats, et amène-les à la tente d’assignation, et ils se tiendront là avec toi. Et je descendrai, et je parlerai là avec toi, et j’ôterai de l’Esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin qu’ils portent avec toi le fardeau du peuple, et que tu ne le portes pas toi seul. Et tu diras au peuple : Sanctifiez-vous pour demain, et vous mangerez de la chair ; car vous avez pleuré aux oreilles de l’ÉTERNEL, disant : Qui nous fera manger de la chair ? car nous étions bien en Égypte ! Et l’ÉTERNEL vous donnera de la chair, et vous en mangerez. Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni 20 jours, [mais] jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous l’ayez en dégoût ; parce que vous avez méprisé l’ÉTERNEL qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, disant : Pourquoi sommes-nous donc sortis d’Égypte ? Et Moïse dit : Il y a 600 000 hommes de pied dans ce peuple au milieu duquel je suis, et tu as dit : Je leur donnerai de la chair, et ils en mangeront un mois entier. Leur égorgera-t-on du menu et du gros bétail, afin qu’il y en ait assez pour eux ? ou assemblera-t-on tous les poissons de la mer pour eux, afin qu’il y en ait assez pour eux ? Et l’ÉTERNEL dit à Moïse : La main de l’ÉTERNEL est-elle devenue courte ? Tu verras maintenant si ce que j’ai dit t’arrivera ou non. Et Moïse sortit, et dit au peuple les paroles de l’ÉTERNEL ; et il assembla 70 hommes des anciens du peuple, et les fit se tenir tout autour de la tente. Et l’ÉTERNEL descendit dans la nuée, et lui parla ; et il ôta de l’Esprit qui était sur lui, et le mit sur les 70 anciens. Et il arriva qu’aussitôt que l’Esprit reposa sur eux, ils prophétisèrent, mais ils ne continuèrent pas. Et il était demeuré deux hommes dans le camp ; le nom de l’un était Eldad, et le nom du second, Médad ; et l’Esprit reposa sur eux ; et ils étaient de ceux qui avaient été inscrits, mais ils n’étaient pas sortis vers la tente, et ils prophétisèrent dans le camp. Et un jeune homme courut et rapporta cela à Moïse, disant : Eldad et Médad prophétisent dans le camp. Et Josué, fils de Nun, qui servait Moïse, l’un de ses jeunes gens, répondit et dit : Mon seigneur Moïse, empêche-les. Et Moïse lui dit : Es-tu jaloux pour moi ? Ah ! que plutôt tout le peuple de l’ÉTERNEL soit prophète ; que l’ÉTERNEL mette son Esprit sur eux ! Et Moïse revint dans le camp, lui et les anciens d’Israël. Et il se leva, de par l’ÉTERNEL, un vent qui fit venir de la mer des cailles, et les jeta sur le camp, environ une journée de chemin en deçà, et environ une journée de chemin en delà, tout autour du camp, et environ deux coudées sur la surface de la terre. Et le peuple se leva tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour du lendemain, et amassa des cailles : celui qui en avait amassé le moins, en avait amassé dix khomers ; et ils les étendirent pour eux tout autour du camp. – La chair était encore entre leurs dents, avant qu’elle soit mâchée, que la colère de l’ÉTERNEL s’embrasa contre le peuple, et que l’ÉTERNEL frappa le peuple d’un fort grand coup. Et on appela le nom de ce lieu-là Kibroth-Hattaava, parce qu’on y enterra le peuple qui avait convoité. De Kibroth-Hattaava le peuple partit pour Hatséroth, et ils furent à Hatséroth.
Nombres 11:4-35 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Un autre jour, un groupe de gens qui se trouvent là ont une envie terrible de manger de la viande. Et les Israélites recommencent à se plaindre. Ils disent : « Ah ! si nous avions de la viande à manger ! Nous nous souvenons du poisson que nous mangions en Égypte. On ne le payait même pas ! Et les concombres, les pastèques, les poireaux ! Et les oignons ! Et l’ail ! Ici, nous mourons de faim, plus rien de tout cela ! Seulement de la manne ! » La manne est comme des grains blancs, elle ressemble à la sève d’un arbre. Pendant la nuit, elle tombe sur le camp en même temps que les petites gouttes de rosée. Le matin, les gens vont un peu partout pour la ramasser, puis ils l’écrasent entre deux pierres, ou ils la pilent dans un mortier. Ensuite, ils la cuisent dans une marmite, ou bien ils en font des galettes. La manne a un goût de beignets cuits dans l’huile. Les Israélites sont groupés par familles à l’entrée de leurs tentes. Moïse les entend se plaindre. Alors le SEIGNEUR se met dans une violente colère. Et Moïse n’est pas content du tout. Il demande au SEIGNEUR : « Pourquoi est-ce que tu me fais du mal ? Tu ne me montres plus ta bonté. Pourquoi donc ? Ce peuple qu’il faut diriger est une charge très lourde. Pourquoi est-ce que tu m’as obligé à la porter ? Qui a donné la vie à ce peuple ? Qui l’a mis au monde ? Ce n’est pas moi ! Et pourtant, tu m’as donné cet ordre : “Porte ce peuple comme on porte un bébé, et conduis-le dans le pays que j’ai promis par serment à ses ancêtres.” Tous ces gens se plaignent de moi en disant : “Donne-nous de la viande à manger !” Où vais-je trouver de la viande pour en donner à tout ce peuple ? Je ne peux pas porter ce peuple tout seul. C’est une charge trop lourde pour moi. Si tu veux me traiter de cette façon, fais-moi plutôt mourir ! Ainsi tu me montreras ta bonté, et je n’assisterai pas à mon malheur. » Le SEIGNEUR répond à Moïse : « Réunis 70 hommes parmi les anciens d’Israël. Tu dois les connaître comme anciens et comme responsables du peuple. Amène-les à la tente de la rencontre. Ils se tiendront là avec toi. Je descendrai pour te parler à cet endroit. Je prendrai une part de l’esprit qui est en toi et je la mettrai en eux. Alors ils porteront avec toi la charge du peuple, et tu ne seras plus seul à la porter. Dis au peuple de ma part : “Rendez-vous purs pour demain. Vous aurez de la viande à manger, parce que moi, le SEIGNEUR, j’ai entendu vos plaintes. Vous avez dit : Qui nous donnera de la viande ? Nous étions si bien en Égypte ! C’est pourquoi je vais vous en donner. Vous n’en mangerez pas seulement un jour ou deux, ni même cinq, dix ou vingt jours. Vous mangerez de la viande pendant un mois entier. Vous en serez dégoûtés, et elle vous sortira par le nez. Je vous punirai de cette façon. En effet, vous m’avez rejeté, moi, le SEIGNEUR, qui habite au milieu de vous, et vous vous êtes plaints à moi en disant : Pourquoi est-ce que nous sommes sortis d’Égypte !” » Moïse répond : « Ce peuple qui m’entoure compte 600 000 hommes. Et tu dis que tu leur donneras de la viande à manger pour un mois entier ! Même si on tue pour eux tous les moutons, les chèvres et les bœufs, cela ne suffira pas ! Même si on prend tous les poissons, cela ne suffira pas ! » Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Et moi, est-ce que je ne suis pas assez puissant ? Maintenant, tu vas voir si ma parole se réalise pour toi, oui ou non. » Moïse sort de la tente et il rapporte au peuple les paroles du SEIGNEUR. Puis il réunit 70 anciens d’Israël et il les place autour de la tente. Le SEIGNEUR descend dans le nuage de fumée et il parle à Moïse. Il prend une part de l’esprit qui est en Moïse et il la donne aux 70 anciens. Dès que l’esprit se pose sur eux, ils se mettent à parler comme des prophètes, mais ils ne continuent pas. Deux hommes sont restés dans le camp. L’un s’appelle Eldad, l’autre Médad. Ils étaient sur la liste des 70 anciens, mais ils ne sont pas sortis pour aller à la tente. L’esprit se pose sur eux, et ils se mettent à parler comme des prophètes, au milieu du camp. Un garçon court prévenir Moïse : « Dans le camp, Eldad et Médad parlent comme des prophètes ! » Josué, fils de Noun, est l’adjoint de Moïse depuis sa jeunesse. Il dit : « Moïse, mon maître, dis-leur de se taire ! » Moïse répond : « Est-ce que tu es jaloux pour moi ? Si seulement le SEIGNEUR pouvait donner son esprit à tous les Israélites ! Si seulement ils étaient tous prophètes ! » Ensuite Moïse retourne au camp avec les 70 anciens. Le SEIGNEUR envoie un vent qui souffle de la mer. Ce vent amène des cailles et il les fait tomber sur le camp. Il y en a tout autour du camp, sur une distance d’une journée de marche. Ces oiseaux couvrent le sol sur un mètre d’épaisseur environ. Le peuple passe ce jour-là, la nuit suivante et le lendemain à ramasser des cailles. Celui qui en a ramassé le moins en a plusieurs milliers de kilos. Les Israélites les étalent tout autour du camp pour les faire sécher. Ils n’ont même pas fini de manger la viande, elle est encore entre leurs dents que déjà, le SEIGNEUR se met en colère contre eux et il les frappe d’un grand malheur. Ensuite, on appelle cet endroit Quibroth-Taava, ce qui veut dire « tombes de l’envie ». En effet, c’est là qu’on a mis dans une tombe ceux qui ont eu une envie terrible de manger de la viande. Puis les Israélites quittent Quibroth-Taava pour aller à Hasséroth. Ils dressent leurs tentes à cet endroit.
Nombres 11:4-35 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d'Israël fut saisi de convoitise; et même les enfants d'Israël recommencèrent à pleurer et dirent: Qui nous donnera de la viande à manger? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Egypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Maintenant, notre âme est desséchée: plus rien! Nos yeux ne voient que de la manne. La manne ressemblait à de la graine de coriandre, et avait l'apparence du bdellium. Le peuple se dispersait pour la ramasser; il la broyait avec des meules, ou la pilait dans un mortier; il la cuisait au pot, et en faisait des gâteaux. Elle avait le goût d'un gâteau à l'huile. Quand la rosée descendait la nuit sur le camp, la manne y descendait aussi. Moïse entendit le peuple qui pleurait, chacun dans sa famille et à l'entrée de sa tente. La colère de l'Eternel s'enflamma fortement. Moïse fut attristé, et il dit à l'Eternel: Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n'ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple? Est-ce moi qui ai conçu ce peuple? Est-ce moi qui l'ai enfanté, pour que tu me dises: Porte-le sur ton sein, comme le nourricier porte un enfant, jusqu'au pays que tu as juré à ses pères de lui donner? Où prendrai-je de la viande pour donner à tout ce peuple? Car ils pleurent auprès de moi, en disant: Donne-nous de la viande à manger! Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur. L'Eternel dit à Moïse: Assemble auprès de moi soixante-dix hommes des anciens d'Israël, de ceux que tu connais comme anciens du peuple et ayant autorité sur lui; amène-les à la tente d'assignation, et qu'ils s'y présentent avec toi. Je descendrai, et là je te parlerai; je prendrai de l'Esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin qu'ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne la portes pas à toi seul. Tu diras au peuple: Sanctifiez-vous pour demain, et vous mangerez de la viande, puisque vous avez pleuré aux oreilles de l'Eternel, en disant: Qui nous fera manger de la viande? car nous étions bien en Egypte. L'Eternel vous donnera de la viande, et vous en mangerez. Vous en mangerez non pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais un mois entier, jusqu'à ce qu'elle vous sorte par les narines et que vous en ayez du dégoût, parce que vous avez rejeté l'Eternel qui est au milieu de vous, et parce que vous avez pleuré devant lui, en disant: Pourquoi donc sommes-nous sortis d'Egypte? Moïse dit: Six cent mille hommes de pied forment le peuple au milieu duquel je suis, et tu dis: Je leur donnerai de la viande, et ils en mangeront un mois entier! Egorgera-t-on pour eux des brebis et des bœufs, en sorte qu'ils en aient assez? ou rassemblera-t-on pour eux tous les poissons de la mer, en sorte qu'ils en aient assez? L'Eternel répondit à Moïse: La main de l'Eternel serait-elle trop courte? Tu verras maintenant si ce que je t'ai dit arrivera ou non. Moïse sortit, et rapporta au peuple les paroles de l'Eternel. Il assembla soixante-dix hommes des anciens du peuple, et les plaça autour de la tente. L'Eternel descendit dans la nuée, et parla à Moïse; il prit de l'Esprit qui était sur lui, et le mit sur les soixante-dix anciens. Et dès que l'Esprit reposa sur eux, ils prophétisèrent; mais ils ne continuèrent pas. Il y eut deux hommes, l'un appelé Eldad, et l'autre Médad, qui étaient restés dans le camp, et sur lesquels l'Esprit reposa; car ils étaient parmi les inscrits, quoiqu'ils ne soient point allés à la tente; et ils prophétisèrent dans le camp. Un jeune garçon courut l'annoncer à Moïse, et dit: Eldad et Médad prophétisent dans le camp. Et Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse depuis sa jeunesse, prit la parole et dit: Moïse, mon seigneur, empêche-les! Moïse lui répondit: Es-tu jaloux pour moi? Puisse tout le peuple de l'Eternel être composé de prophètes; et veuille l'Eternel mettre son Esprit sur eux! Et Moïse se retira au camp, lui et les anciens d'Israël. L'Eternel fit souffler de la mer un vent, qui amena des cailles, et les répandit sur le camp, environ une journée de chemin d'un côté et environ une journée de chemin de l'autre côté, autour du camp. Il y en avait près de deux coudées au-dessus de la surface de la terre. Pendant tout ce jour et toute la nuit, et pendant toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles; celui qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. Ils les étendirent pour eux autour du camp. Comme la chair était encore entre leurs dents sans être mâchée, la colère de l'Eternel s'enflamma contre le peuple, et l'Eternel frappa le peuple d'une très grande plaie. On donna à ce lieu le nom de Kibroth-Hattaava, parce qu'on y enterra le peuple que la convoitise avait saisi. De Kibroth-Hattaava le peuple partit pour Hatséroth, et il s'arrêta à Hatséroth.
Nombres 11:4-35 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Il y avait parmi le peuple un ramassis d’individus qui furent saisis de toutes sortes de désirs. Alors les Israélites, à leur tour, recommencèrent à pleurer en disant : Ah ! Si seulement nous pouvions manger de la viande ! Nous regrettons le poisson qu’on mangeait pour rien en Egypte ! Et les concombres ! Et les melons ! Et les poireaux ! Et les oignons ! Et l’ail ! A présent, nous dépérissons. Nous sommes privés de tout, rien que de la manne, toujours de la manne ! La manne ressemblait à de la graine de coriandre, elle était transparente comme de la résine de bdellium. Le peuple se dispersait pour la ramasser ; puis on la broyait à la meule ou la pilait au mortier, et on la faisait cuire dans des pots pour en faire des galettes qui avaient un goût de gâteau à l’huile. Elle se déposait la nuit sur le camp avec la rosée. Chaque famille se lamentait à l’entrée de sa tente. Moïse entendit le peuple pleurer, et l’Eternel entra dans une grande colère. Moïse en fut très affecté. Il dit à l’Eternel : Pourquoi fais-tu du mal à ton serviteur ? Pourquoi ne m’accordes-tu pas ta faveur ? Comment peux-tu m’imposer la charge de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple ? Est-ce moi qui l’ai mis au monde pour que tu me dises : « Porte-le sur ton cœur comme une nourrice porte le bébé qu’elle allaite, et cela jusqu’au pays que tu as promis à ses ancêtres » ? Où trouverai-je de la viande pour la distribuer à tous ces gens qui pleurent autour de moi en disant : « Donne-nous de la viande à manger ! » Je ne suis pas capable de porter, à moi seul, la responsabilité de tout ce peuple. C’est trop lourd pour moi ! Si tu veux bien m’accorder une faveur, prends ma vie plutôt que de me traiter ainsi, et que je n’aie plus à contempler mon malheur. L’Eternel répondit à Moïse : Rassemble-moi soixante-dix hommes choisis parmi les responsables d’Israël, des hommes que tu sais être des responsables et des chefs du peuple, et amène-les devant la tente de la Rencontre. Qu’ils se tiennent là avec toi. Alors je descendrai m’entretenir là avec toi, je prendrai de l’Esprit qui est sur toi et je le leur donnerai, pour qu’ils portent avec toi la charge de ce peuple, de sorte que tu n’auras plus à la porter seul. Tu diras au peuple : « Purifiez-vous pour demain, et vous mangerez de la viande, puisque vous avez pleuré aux oreilles de l’Eternel en disant : “Ah ! Si seulement nous pouvions manger de la viande ! Nous étions si bien en Egypte !” Eh bien, l’Eternel va vous donner de la viande à manger. Pas un seul jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni même vingt jours, mais durant tout un mois vous en mangerez, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous en ayez la nausée. Car vous avez méprisé l’Eternel qui est au milieu de vous, et vous avez pleuré devant lui, en disant : “Pourquoi donc avons-nous quitté l’Egypte ?” » Moïse répondit : Ce peuple dont je fais partie compte six cent mille hommes de pied, et toi tu leur promets, pour un mois entier, de la viande à manger ! Abattra-t-on pour eux des brebis et des bœufs pour qu’ils en aient suffisamment ? Et même si on leur pêchait tous les poissons de la mer, en auraient-ils assez ? L’Eternel lui répondit : Le bras de l’Eternel serait-il trop court ? Tu verras sans tarder si, oui ou non, ma parole se réalise devant toi. Moïse sortit et rapporta au peuple les paroles de l’Eternel, puis il rassembla soixante-dix hommes choisis parmi leurs responsables, et les plaça autour de la tente. L’Eternel descendit dans la nuée et lui parla ; il prit de l’Esprit qui reposait sur lui et le donna à ces soixante-dix responsables. Quand l’Esprit se fut posé sur eux, ils se mirent à parler sous son inspiration, comme des prophètes – c’est l’unique fois que cela leur arriva. L’Esprit vint également demeurer sur deux hommes qui se trouvaient dans le camp, et qui s’appelaient Eldad et Médad. L’Esprit vint reposer sur eux car ils figuraient parmi les inscrits, bien qu’ils ne se soient pas rendus à la tente, et, dans le camp, ils se mirent à parler sous l’inspiration de Dieu. Un jeune homme courut avertir Moïse : Eldad et Médad sont en train de parler sous l’inspiration de Dieu dans le camp ! Alors Josué, fils de Noun, qui était l’assistant de Moïse depuis sa jeunesse, intervint en disant : Moïse, mon maître, empêche-les de faire cela ! Moïse lui répondit : Serais-tu jaloux pour moi ? Que l’Eternel, au contraire, accorde son Esprit à tous les membres de son peuple pour qu’ils deviennent tous des prophètes ! Puis Moïse regagna le camp avec les responsables d’Israël. Un vent envoyé par l’Eternel entraîna des cailles par-dessus la mer et les fit s’abattre autour du camp, sur un rayon d’une journée de marche. Elles recouvraient le sol jusqu’à un mètre de hauteur. Le peuple fut debout toute cette journée et toute la nuit, et encore tout le lendemain, pour ramasser les cailles. Personne n’en prit moins d’une tonne. Ils les étalèrent tout autour du camp. Ils avaient encore la viande à la bouche quand la colère de l’Eternel éclata contre le peuple, et il le frappa d’une grave épidémie. On appela cet endroit Qibroth-Hattaava (Tombeaux de la convoitise), car c’est là qu’on enterra beaucoup de gens, qui avaient cédé à la convoitise. De Qibroth-Hattaava le peuple se mit en marche pour Hatséroth, où il s’installa.
Nombres 11:4-35 Bible Segond 21 (S21)
Le ramassis de gens qui se trouvait au milieu d'Israël éprouva des désirs. Les Israélites eux-mêmes recommencèrent à pleurer et dirent: «Qui nous donnera de la viande à manger? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Egypte et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des gousses d’ail. Maintenant, notre gosier est desséché: plus rien! Nos yeux ne voient que de la manne.» La manne avait la forme de la graine de coriandre et l'apparence du bdellium. Le peuple se dispersait pour la ramasser. Il la broyait avec des meules ou la pilait dans un mortier; puis il la cuisait au pot ou en faisait des gâteaux. Elle avait le goût d'un gâteau à l'huile. Quand la rosée descendait la nuit sur le camp, la manne y descendait aussi. Moïse entendit le peuple pleurer, chacun dans sa famille, à l'entrée de sa tente. La colère de l'Eternel s'enflamma fortement. Moïse en fut attristé, et il dit à l'Eternel: «Pourquoi fais-tu du mal à ton serviteur et pourquoi n'ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, au point que tu m’imposes la charge de tout ce peuple? Est-ce moi qui suis le père de ce peuple? Est-ce moi qui l'ai mis au monde pour que tu me dises: ‘Porte-le contre toi comme une nourrice porte un enfant’ jusqu'au pays que tu as juré à ses ancêtres de lui donner? Où prendrai-je de la viande pour en donner à tout ce peuple? En effet, ils viennent pleurer près de moi en disant: ‘Donne-nous de la viande à manger!’ Je ne peux pas, à moi tout seul, porter tout ce peuple, car il est trop lourd pour moi. Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi donc, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur.» L'Eternel dit à Moïse: «Rassemble auprès de moi 70 hommes pris parmi les anciens d'Israël, des hommes que tu connais comme anciens et responsables du peuple. Amène-les à la tente de la rencontre et qu'ils s'y présentent avec toi. Je descendrai te parler là. Je prendrai de l'Esprit qui est sur toi et je le mettrai sur eux, afin qu'ils portent la charge du peuple avec toi et que tu ne la portes pas tout seul. Tu diras au peuple: ‘Consacrez-vous pour demain. Vous mangerez de la viande, puisque vous avez pleuré aux oreilles de l'Eternel en disant: Qui nous fera manger de la viande? Nous étions bien en Egypte! L'Eternel vous donnera de la viande et vous en mangerez. Vous en mangerez non pas un jour, ni 2 jours, ni 5 jours, ni 10 jours, ni 20 jours, mais un mois tout entier, jusqu'à ce qu'elle vous sorte par les narines et que vous en soyez dégoûtés. Cela arrivera parce que vous avez rejeté l'Eternel qui est au milieu de vous et parce que vous avez pleuré devant lui en disant: Pourquoi donc sommes-nous sortis d'Egypte?’» Moïse dit: «Le peuple au milieu duquel je me trouve compte 600'000 fantassins et toi, tu dis: ‘Je leur donnerai de la viande et ils en mangeront un mois tout entier’! Devra-t-on égorger pour eux des brebis et des bœufs pour qu'ils en aient assez? Ou faudra-t-il rassembler pour eux tous les poissons de la mer pour qu'ils en aient assez?» L'Eternel répondit à Moïse: «Le bras de l'Eternel serait-il trop court? Tu vas voir maintenant si ce que je t'ai dit arrivera ou non.» Moïse sortit rapporter au peuple les paroles de l'Eternel. Il rassembla 70 hommes pris parmi les anciens du peuple et les plaça autour de la tente. L'Eternel descendit dans la nuée et parla à Moïse. Il prit de l'Esprit qui était sur lui et le mit sur les 70 anciens. Dès que l'Esprit reposa sur eux, ceux-ci prophétisèrent, mais ce ne fut que momentané. Il y eut deux hommes, l'un appelé Eldad, et l'autre Médad, qui étaient restés dans le camp et sur lesquels l'Esprit reposa. En effet, ils figuraient sur la liste, mais ils ne s’étaient pas rendus à la tente, et ils prophétisèrent dans le camp. Un jeune garçon courut annoncer à Moïse: «Eldad et Médad prophétisent dans le camp.» Josué, fils de Nun, qui était au service de Moïse depuis sa jeunesse, prit la parole: «Moïse, mon seigneur, empêche-les-en!» Moïse lui répondit: «Es-tu jaloux pour moi? Si seulement tout le peuple de l'Eternel était composé de prophètes! Si seulement l'Eternel mettait son Esprit sur eux!» Et Moïse retourna dans le camp, ainsi que les anciens d'Israël. L'Eternel fit souffler de la mer un vent qui amena des cailles et les dispersa sur le camp, sur environ une journée de marche de chaque côté tout autour du camp. Il y en avait près d’un mètre au-dessus du sol. Tout ce jour-là et toute la nuit, ainsi que toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles. Celui qui en avait ramassé le moins en avait un volume de 2200 litres. Ils les étendirent pour eux autour du camp. La viande était encore entre leurs dents et n’avait même pas encore été mâchée lorsque la colère de l'Eternel s'enflamma contre le peuple. L'Eternel frappa le peuple d'un très grand fléau. On appela cet endroit Kibroth-Hattaava parce qu'on y enterra les membres du peuple qui avaient éprouvé de la convoitise. De Kibroth-Hattaava le peuple partit pour Hatséroth, où il s'arrêta.
Nombres 11:4-35 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d’Israël fut saisi de convoitise; et même les enfants d’Israël recommencèrent à pleurer et dirent: Qui nous donnera de la viande à manger? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Maintenant, notre âme est desséchée: plus rien! Nos yeux ne voient que de la manne. La manne ressemblait à de la graine de coriandre, et avait l’apparence du bdellium. Le peuple se dispersait pour la ramasser; il la broyait avec des meules, ou la pilait dans un mortier; il la cuisait au pot, et en faisait des gâteaux. Elle avait le goût d’un gâteau à l’huile. Quand la rosée descendait la nuit sur le camp, la manne y descendait aussi. Moïse entendit le peuple qui pleurait, chacun dans sa famille et à l’entrée de sa tente. La colère de l’Éternel s’enflamma fortement. Moïse fut attristé, et il dit à l’Éternel: Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple? Est-ce moi qui ai conçu ce peuple? Est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises: Porte-le sur ton sein, comme le nourricier porte un enfant, jusqu’au pays que tu as juré à ses pères de lui donner? Où prendrai-je de la viande pour donner à tout ce peuple? Car ils pleurent auprès de moi, en disant: Donne-nous de la viande à manger! Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur. L’Éternel dit à Moïse: Assemble auprès de moi soixante-dix hommes des anciens d’Israël, de ceux que tu connais comme anciens du peuple et ayant autorité sur lui; amène-les à la tente d’assignation, et qu’ils s’y présentent avec toi. Je descendrai, et là je te parlerai; je prendrai de l’esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin qu’ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne la portes pas à toi seul. Tu diras au peuple: Sanctifiez-vous pour demain, et vous mangerez de la viande, puisque vous avez pleuré aux oreilles de l’Éternel, en disant: Qui nous fera manger de la viande? Car nous étions bien en Égypte. L’Éternel vous donnera de la viande, et vous en mangerez. Vous en mangerez non pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous en ayez du dégoût, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et parce que vous avez pleuré devant lui, en disant: Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte? Moïse dit: Six cent mille hommes de pied forment le peuple au milieu duquel je suis, et tu dis: Je leur donnerai de la viande, et ils en mangeront un mois entier! Égorgera-t-on pour eux des brebis et des bœufs, en sorte qu’ils en aient assez? Ou rassemblera-t-on pour eux tous les poissons de la mer, en sorte qu’ils en aient assez? L’Éternel répondit à Moïse: La main de l’Éternel serait-elle trop courte? Tu verras maintenant si ce que je t’ai dit arrivera ou non. Moïse sortit, et rapporta au peuple les paroles de l’Éternel. Il assembla soixante-dix hommes des anciens du peuple, et les plaça autour de la tente. L’Éternel descendit dans la nuée, et parla à Moïse; il prit de l’esprit qui était sur lui, et le mit sur les soixante-dix anciens. Et dès que l’esprit reposa sur eux, ils prophétisèrent; mais ils ne continuèrent pas. Il y eut deux hommes, l’un appelé Eldad, et l’autre Médad, qui étaient restés dans le camp, et sur lesquels l’esprit reposa; car ils étaient parmi les inscrits, quoiqu’ils ne fussent point allés à la tente; et ils prophétisèrent dans le camp. Un jeune garçon courut l’annoncer à Moïse, et dit: Eldad et Médad prophétisent dans le camp. Et Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse depuis sa jeunesse, prit la parole et dit: Moïse, mon seigneur, empêche-les! Moïse lui répondit: Es-tu jaloux pour moi? Puisse tout le peuple de l’Éternel être composé de prophètes; et veuille l’Éternel mettre son esprit sur eux! Et Moïse se retira au camp, lui et les anciens d’Israël. L’Éternel fit souffler de la mer un vent, qui amena des cailles, et les répandit sur le camp, environ une journée de chemin d’un côté et environ une journée de chemin de l’autre côté, autour du camp. Il y en avait près de deux coudées au-dessus de la surface de la terre. Pendant tout ce jour et toute la nuit, et pendant toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles; celui qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. Ils les étendirent pour eux autour du camp. Comme la chair était encore entre leurs dents sans être mâchée, la colère de l’Éternel s’enflamma contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. On donna à ce lieu le nom de Kibroth-Hattaava, parce qu’on y enterra le peuple que la convoitise avait saisi. De Kibroth-Hattaava le peuple partit pour Hatséroth, et il s’arrêta à Hatséroth.
Nombres 11:4-35 Bible en français courant (BFC)
Un autre jour, les étrangers d'origines diverses qui se trouvaient parmi les Israélites furent obsédés par l'envie de manger de la viande; les Israélites eux-mêmes recommencèrent à se plaindre en disant: «Si seulement nous avions de la viande à manger! Ah! nos repas en Égypte, quel souvenir! Le poisson gratuit, les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l'ail. Ici, rien de tout cela; nous dépérissons à force de ne voir que de la manne!» – La manne avait la forme des graines de coriandre et était blanchâtre comme la résine du bdellium. Pendant la nuit, elle se déposait sur le camp en même temps que la rosée. Le matin, le peuple se dispersait pour en ramasser; on l'écrasait entre deux meules ou on la pilait dans un mortier, puis on la cuisait dans une marmite ou on en faisait des galettes. La manne avait le goût de gâteaux à l'huile. – Moïse entendit les Israélites se plaindre, groupés par familles à l'entrée de leurs tentes. Le Seigneur fut saisi d'une ardente colère, et Moïse, très affligé, lui demanda: «Pourquoi me traites-tu de la sorte, Seigneur? Pourquoi me refuses-tu ta bienveillance? Pourquoi m'imposes-tu le fardeau de diriger tout ce peuple? Ce n'est pas moi qui ai porté ce peuple et qui l'ai mis au monde, et pourtant tu m'ordonnes de le prendre dans mes bras comme une nourrice prend un bébé, pour le conduire dans le pays que tu as promis à ses ancêtres. Où pourrais-je trouver de la viande pour tous ces gens qui pleurent et exigent que je leur en donne à manger? Je ne peux pas, tout seul, supporter le fardeau que représente ce peuple. C'est trop pour moi! Si tu veux me traiter de cette manière, tue-moi plutôt! Tu me manifesteras ainsi ta bienveillance, et je ne serai pas témoin de mon propre malheur.» Le Seigneur répondit à Moïse: «Rassemble soixante-dix hommes respectables, que tu connais comme anciens et responsables du peuple. Tu les amèneras à la tente de la rencontre; ils se tiendront avec toi, là, devant moi. Je descendrai m'entretenir avec toi à cet endroit. Je prélèverai un peu de l'Esprit que je t'ai donné, pour en répandre sur eux; ils pourront dès lors t'aider à porter la charge que représente ce peuple, et tu ne seras plus seul pour cela. Quant au peuple, dis-leur: “Purifiez-vous pour demain! Vous aurez de la viande à manger, car le Seigneur a entendu vos plaintes. Il sait que vous avez grande envie de viande, au point de prétendre que vous étiez bien en Égypte; c'est pourquoi il va vous en donner à manger. Vous n'en aurez pas seulement pour un jour ou deux, ni même pour cinq, dix ou vingt jours. Vous mangerez de la viande pendant tout un mois, jusqu'à en être dégoûtés, jusqu'à ce qu'elle vous ressorte par le nez. Ce sera votre punition pour avoir rejeté le Seigneur qui demeure au milieu de vous, en vous plaignant devant lui d'être sortis d'Égypte.” » Moïse s'exclama: «Ce peuple qui m'entoure ne compte pas moins de six cent mille hommes. Et tu prétends leur donner de la viande à manger pour tout un mois! Si nous abattions tous nos moutons, nos chèvres et nos bœufs, cela ne suffirait pas; si nous pouvions pêcher tous les poissons de la mer, même cela ne suffirait pas!» Le Seigneur lui répondit: «Et ma puissance, n'est-elle pas suffisante? Tu verras sous peu si ce que je t'ai dit se réalise ou non.» Moïse se retira et alla rapporter au peuple ce que le Seigneur avait dit. Ensuite il rassembla soixante-dix anciens d'Israël et les plaça autour de la tente. Le Seigneur descendit dans la colonne de fumée et s'entretint avec Moïse. Il préleva un peu de l'Esprit qu'il avait donné à Moïse, pour en répandre sur les soixante-dix anciens. Dès que l'Esprit fut sur eux, ils commencèrent à parler comme des prophètes, mais ils ne continuèrent pas. Deux hommes, Eldad et Médad, qui figuraient sur la liste des soixante-dix anciens, étaient restés dans le camp au lieu de se rendre à la tente. L'Esprit se posa aussi sur eux et ils se mirent à parler comme des prophètes, en plein camp. Un jeune homme courut avertir Moïse: «Eldad et Médad sont en train de prophétiser dans le camp!» lui dit-il. Josué, fils de Noun, qui était serviteur de Moïse depuis sa jeunesse, s'écria: «Moïse, mon maître, fais-les cesser!» Moïse lui répondit: «Es-tu jaloux pour moi? Si seulement le Seigneur répandait son Esprit sur tous les Israélites, pour qu'ils deviennent tous des prophètes!» Alors Moïse et les soixante-dix anciens d'Israël regagnèrent le camp. Le Seigneur fit souffler de la mer un vent qui amena des cailles et les rabattit sur le camp. Il y en avait tout autour du camp, sur une distance d'une journée de marche et sur une épaisseur d'un mètre environ. Le peuple passa ce jour-là, la nuit suivante et le lendemain à ramasser des cailles. Celui qui en ramassa le moins en avait plusieurs milliers de kilos. Ils les étalèrent autour du camp pour les faire sécher. Mais dès que les Israélites eurent planté les dents dans cette viande, le Seigneur se mit en colère contre eux et les frappa d'un terrible fléau. On appela cet endroit Quibroth-Taava, ce qui signifie “tombes de l'envie”, car c'est là qu'on enterra ceux du peuple qui avaient été obsédés par l'envie de manger de la viande. De Quibroth-Taava, les Israélites se rendirent à Hasséroth, où ils installèrent leur camp.