Marc 7:1-37
Marc 7:1-37 Bible J.N. Darby (JND)
Et les pharisiens et quelques-uns des scribes, qui étaient venus de Jérusalem, s’assemblent auprès de lui. Et voyant quelques-uns de ses disciples mangeant du pain avec des mains souillées, c’est-à-dire non lavées… ; car les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas qu’ils ne lavent soigneusement leurs mains, retenant la tradition des anciens ; et [étant de retour] du marché, ils ne mangent pas qu’ils ne soient lavés. Et il y a beaucoup d’autres choses qu’ils ont reçues traditionnellement pour les observer, [comme] de laver les coupes, les pots, les vases d’airain, et les lits. – Sur cela, les pharisiens et les scribes l’interrogent, [disant] : Pourquoi tes disciples ne marchent-ils pas selon la tradition des anciens, mais mangent-ils du pain avec des mains souillées ? Mais lui, répondant, leur dit : Ésaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites ; comme il est écrit : « Ce peuple-ci m’honore des lèvres, mais leur cœur est fort éloigné de moi ; mais ils m’honorent en vain, enseignant, comme doctrines, des commandements d’hommes ». Car, laissant le commandement de DIEU, vous observez la tradition des hommes, de laver les pots et les coupes ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. Et il leur dit : Vous annulez bien le commandement de DIEU, afin de garder votre tradition. Car Moïse a dit : « Honore ton père et ta mère » ; et : « que celui qui médira de père ou de mère, meure de mort » ; mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont tu pourrais tirer profit de ma part est corban, c’est-à-dire don… Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant la parole de DIEU par votre tradition que vous vous êtes transmise [les uns aux autres] ; et vous faites beaucoup de choses semblables. Et ayant de nouveau appelé la foule, il leur dit : Écoutez-moi, vous tous, et comprenez : Il n’y a rien en dehors de l’homme, qui, entrant au-dedans de lui, puisse le souiller ; mais les choses qui sortent de lui, ce sont celles qui souillent l’homme. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende. Et quand il fut entré dans la maison, [s’étant retiré] d’avec la foule, ses disciples l’interrogèrent touchant cette parabole. Et il leur dit : Vous aussi, êtes-vous ainsi sans intelligence ? N’entendez-vous pas que tout ce qui est de dehors, entrant dans l’homme, ne peut pas le souiller, parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, et s’en va dans les lieux d’aisances, purifiant toutes les viandes ? Et il dit : Ce qui sort de l’homme, c’est là ce qui souille l’homme ; car du dedans, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les vols, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l’impudicité, l’œil méchant, les injures, l’orgueil, la folie. Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans et souillent l’homme. Et se levant, il s’en alla de là vers les frontières de Tyr et de Sidon ; et étant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sache : et il ne put être caché ; car une femme dont la fille avait un esprit immonde, ayant entendu parler de lui, vint et se jeta à ses pieds ; (or la femme était grecque, syrophénicienne de race ;) et elle le pria qu’il chasse le démon hors de sa fille. Et Jésus lui dit : Laisse premièrement rassasier les enfants ; car il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens. Et elle répondit et lui dit : Oui, Seigneur ; car même les chiens, sous la table, mangent des miettes des enfants. Et il lui dit : À cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. Et s’en allant en sa maison, elle trouva le démon sorti, et sa fille couchée sur le lit. Et étant de nouveau parti des confins de Tyr et de Sidon, il vint vers la mer de Galilée, à travers le pays de Décapolis. Et on lui amène un sourd qui parlait avec peine, et on le prie pour qu’il lui impose la main. Et l’ayant tiré à l’écart, hors de la foule, il lui mit les doigts dans les oreilles ; et ayant craché, il lui toucha la langue ; et regardant vers le ciel, il soupira, et lui dit : Ephphatha, c’est-à-dire, ouvre-toi. Et aussitôt ses oreilles s’ouvrirent, et le lien de sa langue se délia, et il parlait distinctement. Et Jésus leur enjoignit de ne le dire à personne ; mais plus il le leur défendait, d’autant plus ils le publiaient. Et ils étaient extrêmement étonnés, disant : il fait toutes choses bien ; il fait entendre les sourds et parler les muets.
Marc 7:1-37 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Les Pharisiens et quelques maîtres de la loi sont venus de Jérusalem, et ils se rassemblent autour de Jésus. Ils voient que certains disciples mangent avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées selon la coutume religieuse. En effet, les Pharisiens et tous les autres Juifs obéissent à la tradition de leurs ancêtres : avant de manger, ils se lavent toujours les mains avec soin. Quand ils reviennent de la place publique, ils se lavent toujours avant de manger. Ils respectent aussi beaucoup d’autres coutumes qu’ils ont reçues des ancêtres : par exemple, la façon de laver les verres, les pots et les plats. C’est pourquoi les Pharisiens et les maîtres de la loi disent à Jésus : « Tes disciples ne vivent pas selon la tradition des ancêtres. Ils mangent avec des mains impures. Pourquoi donc ? » Jésus leur répond : « Vous êtes des hommes faux ! Ésaïe avait raison quand il a parlé de vous de la part de Dieu. On lit en effet : “Ce peuple me respecte en paroles seulement, mais son cœur est très loin de moi. Ils me font des prières et des sacrifices, mais cela ne vaut rien. En effet, ce qu’ils enseignent avec assurance, ce sont des commandements humains .” » Jésus dit encore : « Vous abandonnez le commandement de Dieu, vous obéissez à la tradition des hommes. Vous êtes très habiles pour abandonner le commandement de Dieu et pour garder votre tradition à vous ! En effet, Moïse a dit : “Respecte ton père et ta mère.” Il a dit aussi : “Celui qui maudit son père ou sa mère, il faut le faire mourir.” Mais vous, vous dites aux gens : “Tu peux dire à ton père ou à ta mère : J’aurais bien quelque chose à te donner pour t’aider. Malheureusement, c’est Corban, c’est-à-dire une offrande pour Dieu.” Ainsi vous leur permettez de ne plus rien faire pour leur père ou pour leur mère. Ainsi, vous vous servez de votre tradition pour supprimer la parole de Dieu ! Et vous faites beaucoup d’autres choses comme celle-là ! » Ensuite, Jésus appelle de nouveau la foule et il dit aux gens : « Vous tous, écoutez-moi et comprenez bien ceci. Aucune chose de l’extérieur ne peut rendre une personne impure quand elle entre en elle. Au contraire, ce qui sort du cœur, voilà ce qui rend une personne impure. [] » Jésus quitte la foule et il entre dans la maison. Alors ses disciples l’interrogent sur ce qu’il vient de dire. Jésus leur répond : « Vous non plus, vous n’êtes pas encore capables de comprendre ? Aucune chose de l’extérieur ne peut rendre une personne impure quand elle entre en elle. Vous ne comprenez donc pas cela ? Ces choses n’entrent pas dans son cœur, mais dans son ventre, et ensuite elles sortent du corps. » Par ces paroles, Jésus montre qu’on peut manger de tous les aliments. Il leur dit encore : « Ce qui sort d’une personne, voilà ce qui la rend impure. En effet, les mauvais désirs sortent de l’intérieur, du cœur humain. Ainsi, les gens ont une vie immorale, ils volent, ils tuent les autres, ils commettent l’adultère, ils veulent avoir toujours plus. Ils font du mal aux autres, ils les trompent. Ils se conduisent n’importe comment, ils sont jaloux. Ils disent du mal des autres, ils sont orgueilleux, ils manquent de sagesse. Tout ce mal sort de l’intérieur d’une personne et la rend impure. » Ensuite, Jésus quitte cet endroit et il va dans la région de Tyr. Il entre dans une maison et il ne veut pas qu’on sache qu’il est là, mais les gens l’apprennent. En effet, une femme entend parler de Jésus. Cette femme n’est pas juive, elle est née en Syrie, dans la région de Phénicie. Sa fille a un esprit mauvais en elle. La mère vient aussitôt se jeter aux pieds de Jésus et elle lui dit : « Je t’en prie, chasse l’esprit mauvais de ma fille ! » Jésus lui dit : « Laisse d’abord les enfants manger leur part. Ce n’est pas bien de prendre la nourriture des enfants et de la jeter aux petits chiens. » La femme lui répond : « Seigneur, pourtant même les petits chiens mangent les miettes que les enfants laissent tomber sous la table. » Jésus lui dit : « À cause de cette parole, l’esprit mauvais est sorti de ta fille, tu peux rentrer chez toi. » La femme rentre chez elle et elle trouve son enfant couchée sur le lit. L’esprit mauvais est sorti de la fille. Ensuite, Jésus quitte la région de Tyr. Il passe par Sidon. Il revient vers le lac de Galilée en traversant la région des Dix Villes . Des gens lui amènent un homme qui est sourd et qui parle difficilement. Ils supplient Jésus : « Pose la main sur sa tête ! » Alors Jésus emmène l’homme avec lui, loin de la foule. Il met les doigts dans ses oreilles, puis il lui touche la langue avec sa main mouillée de salive. Ensuite, Jésus lève les yeux vers le ciel, il pousse un soupir et dit : « Effata ! » Cela veut dire : « Ouvre-toi ! » Aussitôt, les oreilles de l’homme s’ouvrent, sa langue est guérie et il peut parler normalement. Jésus donne cet ordre aux gens : « Ne dites rien à personne ! » Mais chaque fois qu’il leur commande cela, les gens racontent encore plus ce que Jésus a fait. Ils sont profondément étonnés et ils disent : « Tout ce qu’il fait est vraiment bien ! Il fait entendre les sourds et il fait parler les muets ! »
Marc 7:1-37 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s'assemblèrent auprès de Jésus. Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c'est-à-dire, non lavées. Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens; et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu'après s'être purifiés. Ils ont encore beaucoup d'autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d'airain. Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent: Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures? Jésus leur répondit: Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu'il est écrit:Ce peuple m'honore des lèvres,Mais son cœur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent,En donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore: Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moïse a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites: Si un homme dit à son père ou à sa mère: Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-à-dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables. Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit: Ecoutez-moi tous, et comprenez. Il n'est hors de l'homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller; mais ce qui sort de l'homme, c'est ce qui le souille. [Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende.] Lorsqu'il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole. Il leur dit: Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l'homme ne peut le souiller? Car cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s'en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments. Il dit encore: Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du dedans, c'est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme. Jésus, étant parti de là, s'en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sache; mais il ne put rester caché. Car une femme, dont la fille était possédée d'un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds. Cette femme était grecque, syro-phénicienne d'origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit: Laisse d'abord les enfants se rassasier; car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. Alors il lui dit: A cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l'enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti. Jésus quitta le territoire de Tyr, et revint par Sidon vers la mer de Galilée, en traversant le pays de la Décapole. On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains. Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive; puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit: Ephphatha, c'est-à-dire, ouvre-toi. Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien. Jésus leur recommanda de n'en parler à personne; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent. Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient: Il fait tout à merveille; même il fait entendre les sourds, et parler les muets.
Marc 7:1-37 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Des pharisiens et des spécialistes de la Loi venus de Jérusalem se rassemblèrent autour de Jésus. Ils remarquèrent que certains de ses disciples prenaient leur repas avec des mains « impures », c’est-à-dire qu’ils ne s’étaient pas lavé les mains. (En effet, les pharisiens, et les Juifs en général, ne se mettent jamais à table sans les avoir soigneusement lavées ; ils observent ainsi la tradition de leurs ancêtres. De même, en revenant du marché, ils ne mangent pas sans avoir fait leurs ablutions. Ils ont reçu beaucoup d’autres traditions qu’ils observent, comme celles de laver rituellement les coupes, les pots et les vases de bronze.) Les pharisiens et les spécialistes de la Loi demandèrent donc à Jésus : Pourquoi tes disciples ne se conforment-ils pas à la tradition de nos ancêtres ? Pourquoi prennent-ils leur repas avec des mains impures ? – Hypocrites, leur répondit-il, Esaïe vous a fort bien dépeints dans sa prophétie où il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais, au fond de son cœur, il est bien loin de moi ! Le culte qu’il me rend n’a aucune valeur, car les enseignements qu’il donne ne sont que des règles inventées par les hommes . Vous mettez de côté le commandement de Dieu, pour observer la tradition des hommes ! Puis il ajouta : Ah ! vous réussissez parfaitement à mettre de côté le commandement de Dieu pour établir votre propre tradition ! En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère et Que celui qui maudit son père ou sa mère soit puni de mort . Mais vous, que dites-vous ? Si un homme dit à son père ou à sa mère : « La part de mes biens avec laquelle j’aurais pu t’assister est corban (c’est-à-dire offrande à Dieu) », alors vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou sa mère. Voilà comment vous annulez la Parole de Dieu par votre tradition, celle que vous vous transmettez. Et vous faites bien d’autres choses du même genre. Puis Jésus appela de nouveau la foule et lui dit : Ecoutez-moi tous, et comprenez-moi bien : Rien de ce qui vient du dehors et qui pénètre dans l’homme ne peut le rendre impur. C’est, au contraire, ce qui sort de l’homme qui le rend impur ! [ Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende!] Lorsque Jésus, laissant la foule, fut rentré à la maison, ses disciples lui demandèrent de leur expliquer le sens de cette image. Il leur répondit : Ainsi, vous non plus, vous ne comprenez pas ? Ne saisissez-vous pas ce que je veux dire ? De tout ce qui vient du dehors et pénètre dans l’homme, rien ne peut le rendre impur. Tout cela, en effet, ne va pas dans son cœur mais dans son ventre, et est évacué par les voies naturelles. – Il déclarait par là même que tous les aliments sont purs. – Et il ajouta : Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, c’est du cœur de l’homme que proviennent les pensées mauvaises, l’immoralité, le vol, le meurtre, les adultères, l’envie, la méchanceté, la tromperie, le vice, la jalousie, le blasphème, l’orgueil, et toutes sortes de comportements insensés. Tout ce mal sort du dedans et rend l’homme impur. Jésus partit de là et se rendit dans la région de Tyr. Il entra dans une maison ; il ne voulait pas qu’on sache qu’il était là, mais il ne put cacher sa présence. En effet, à peine était-il arrivé, qu’une femme, qui avait entendu parler de lui et dont la fillette était sous l’emprise d’un esprit mauvais, vint se jeter à ses pieds. C’était une femme païenne, originaire de Syro-Phénicie. Elle le supplia de chasser le démon qui tourmentait sa fille. Jésus lui dit : Laisse d’abord se rassasier les enfants de la maison. Car il ne serait pas convenable de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. – Sans doute, Seigneur, reprit-elle, mais les petits chiens, qui sont sous la table, mangent les miettes que laissent tomber les enfants. Et Jésus de répondre : A cause de cette parole, va, retourne chez toi, le démon vient de sortir de ta fille. Elle rentra chez elle et trouva son enfant couchée sur le lit : le démon était parti. Jésus quitta la région de Tyr, passa par Sidon, et regagna le lac de Galilée en traversant le territoire des « Dix Villes ». On lui amena un sourd qui avait du mal à parler et on le pria de lui imposer les mains. Jésus l’emmena seul avec lui, loin de la foule : après avoir posé ses doigts sur les oreilles du malade, il les humecta de salive et lui toucha la langue ; alors il leva les yeux au ciel, poussa un soupir et dit : Ephphatha (ce qui signifie : ouvre-toi). Aussitôt les oreilles de cet homme s’ouvrirent, sa langue se délia et il se mit à parler correctement. Jésus recommanda à ceux qui étaient là de n’en rien dire à personne ; mais plus il le leur défendait, plus ils en parlaient. Remplies d’étonnement, les foules s’écriaient : Tout ce qu’il fait est magnifique : il fait entendre les sourds et parler les muets !
Marc 7:1-37 Bible Segond 21 (S21)
Les pharisiens et quelques spécialistes de la loi, venus de Jérusalem, se rassemblèrent auprès de Jésus. Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c'est-à-dire non lavées. – Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens. Et quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent pas avant de s'être purifiés. Ils tiennent encore à beaucoup d'autres traditions comme le lavage des coupes, des cruches et des vases de bronze. – Alors les pharisiens et les spécialistes de la loi lui demandèrent: «Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens mais prennent-ils au contraire leur repas avec des mains non lavées?» Jésus leur répondit: «Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, comme il est écrit: Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C'est faussement qu'ils m'honorent en donnant des enseignements qui sont des commandements humains. Vous abandonnez le commandement de Dieu et vous gardez la tradition des hommes [car vous lavez les pots et les coupes et vous faites beaucoup d'autres choses semblables].» Il leur dit encore: «Vous rejetez très bien le commandement de Dieu pour garder votre tradition. En effet, Moïse a dit: Honore ton père et ta mère et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais d’après vous, si un homme dit à son père ou à sa mère: ‘Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-à-dire une offrande à Dieu’, alors il peut ne plus rien faire pour son père ou pour sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous avez établie et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.» Ensuite, Jésus appela toute la foule et lui dit: «Ecoutez-moi tous et comprenez. Il n'y a rien d'extérieur à l'homme qui puisse le rendre impur en pénétrant en lui, mais c'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. [Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende.]» Lorsqu'il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole. Il leur dit: «Vous aussi, vous êtes donc sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui, de l’extérieur, entre dans l'homme ne peut le rendre impur? En effet, cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis est évacué dans les toilettes.» Il déclarait ainsi que tous les aliments sont purs. Il dit encore: «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Jésus partit de là et s'en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sache, mais il ne put rester caché, car une femme dont la fillette avait un esprit impur entendit parler de lui et vint se jeter à ses pieds. Cette femme était une non-Juive d'origine syro-phénicienne. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit: «Laisse d'abord les enfants se rassasier, car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens.» «Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants.» Alors il lui dit: «A cause de cette parole, tu peux t’en aller: le démon est sorti de ta fille.» Et quand elle rentra chez elle, elle trouva l'enfant couchée sur le lit: le démon était sorti. Jésus quitta le territoire de Tyr et revint par Sidon vers le lac de Galilée en traversant la région de la Décapole. On lui amena un sourd qui avait de la difficulté à parler et on le supplia de poser la main sur lui. Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles et lui toucha la langue avec sa propre salive. Puis il leva les yeux au ciel, soupira et dit: «Ephphatha» – c'est-à-dire «Ouvre-toi». Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia et il se mit à parler correctement. Jésus leur recommanda de n'en parler à personne, mais plus il le leur recommandait, plus ils le proclamaient. Remplis d'étonnement, ils disaient: «Il fait tout à merveille; il fait même entendre les sourds et parler les muets.»
Marc 7:1-37 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s’assemblèrent auprès de Jésus. Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c’est-à-dire, non lavées. Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens; et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés. Ils ont encore beaucoup d’autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain. Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent: Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures? Jésus leur répondit: Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moïse a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites: Si un homme dit à son père ou à sa mère: Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est-à-dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit: Écoutez-moi tous, et comprenez. Il n’est hors de l’homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller; mais ce qui sort de l’homme, c’est ce qui le souille. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende. Lorsqu’il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole. Il leur dit: Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller? Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments. Il dit encore: Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. Jésus, étant parti de là, s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sût; mais il ne put rester caché. Car une femme, dont la fille était possédée d’un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds. Cette femme était grecque, syro-phénicienne d’origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit: Laisse d’abord les enfants se rassasier; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. Alors il lui dit: à cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l’enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti. Jésus quitta le territoire de Tyr, et revint par Sidon vers la mer de Galilée, en traversant le pays de la Décapole. On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains. Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive; puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit: Éphphatha, c’est-à-dire, ouvre-toi. Aussitôt ses oreilles s’ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien. Jésus leur recommanda de n’en parler à personne; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent. Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient: Il fait tout à merveille; même il fait entendre les sourds, et parler les muets.
Marc 7:1-37 Bible en français courant (BFC)
Les Pharisiens et quelques maîtres de la loi venus de Jérusalem s'assemblèrent autour de Jésus. Ils remarquèrent que certains de ses disciples prenaient leur repas avec des mains impures, c'est-à-dire sans les avoir lavées selon la coutume. En effet, les Pharisiens et tous les autres Juifs respectent les règles transmises par leurs ancêtres: ils ne mangent pas sans s'être lavé les mains avec soin et quand ils reviennent du marché, ils ne mangent pas avant de s'être purifiés. Ils respectent beaucoup d'autres règles traditionnelles, telles que la bonne manière de laver les coupes, les pots, les marmites de cuivre [et les lits]. Les Pharisiens et les maîtres de la loi demandèrent donc à Jésus: «Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas les règles transmises par nos ancêtres, mais prennent-ils leur repas avec des mains impures?» Jésus leur répondit: «Ésaïe avait bien raison lorsqu'il prophétisait à votre sujet! Vous êtes des hypocrites, ainsi qu'il l'écrivait: “Ce peuple, dit Dieu, m'honore en paroles, mais de cœur il est loin de moi. Le culte que ces gens me rendent est sans valeur, car les doctrines qu'ils enseignent ne sont que des prescriptions humaines.” Vous laissez de côté les commandements de Dieu, dit Jésus, pour respecter les règles transmises par les hommes.» Puis il ajouta: «Vous savez fort bien rejeter le commandement de Dieu pour vous en tenir à votre propre tradition! Moïse a dit en effet: “Respecte ton père et ta mère”, et aussi “Celui qui maudit son père ou sa mère doit être mis à mort.” Mais vous, vous enseignez que si un homme déclare à son père ou à sa mère: “Ce que je pourrais te donner pour t'aider est Corban ” – c'est-à-dire “offrande réservée à Dieu” –, il n'a plus besoin de rien faire pour son père ou sa mère, vous le lui permettez. De cette façon, vous annulez l'exigence de la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.» Puis Jésus appela de nouveau la foule et dit: «Écoutez-moi, vous tous, et comprenez ceci: Rien de ce qui entre du dehors en l'homme ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui le rend impur. [ Écoutez bien, si vous avez des oreilles pour entendre!]» Quand Jésus eut quitté la foule et fut rentré à la maison, ses disciples lui demandèrent le sens de cette image. Et il leur dit: «Êtes-vous donc, vous aussi, sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui entre du dehors en l'homme ne peut le rendre impur, car cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, et sort ensuite de son corps?» Par ces paroles, Jésus déclarait donc que tous les aliments peuvent être mangés. Et il dit encore: «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. Car c'est du dedans, du cœur de l'homme, que viennent les mauvaises pensées qui le poussent à vivre dans l'immoralité, à voler, tuer, commettre l'adultère, vouloir ce qui est aux autres, agir méchamment, tromper, vivre dans le désordre, être jaloux, dire du mal des autres, être orgueilleux et insensé. Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans de l'homme et le rendent impur.» Jésus partit de là et se rendit dans le territoire de Tyr. Il entra dans une maison et il voulait que personne ne sache qu'il était là, mais il ne put pas rester caché. En effet, une femme, dont la fille était tourmentée par un esprit mauvais, entendit parler de Jésus; elle vint aussitôt vers lui et se jeta à ses pieds. Cette femme était non juive, née en Phénicie de Syrie. Elle pria Jésus de chasser l'esprit mauvais hors de sa fille. Mais Jésus lui dit: «Laisse d'abord les enfants manger à leur faim; car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens.» Elle lui répondit: «Pourtant, Maître, même les chiens, sous la table, mangent les miettes que les enfants laissent tomber.» Alors Jésus lui dit: «A cause de cette réponse, tu peux retourner chez toi: l'esprit mauvais est sorti de ta fille.» Elle retourna donc chez elle et, là, elle trouva son enfant étendue sur le lit: l'esprit mauvais l'avait quittée. Jésus quitta ensuite le territoire de Tyr, passa par Sidon et revint vers le lac de Galilée à travers le territoire des Dix Villes. On lui amena un homme qui était sourd et avait de la peine à parler, et on le supplia de poser la main sur lui. Alors Jésus l'emmena seul avec lui, loin de la foule; il mit ses doigts dans les oreilles de l'homme et lui toucha la langue avec sa propre salive. Puis il leva les yeux vers le ciel, soupira et dit à l'homme: « Effata !» – ce qui signifie «Ouvre-toi!» – Aussitôt, les oreilles de l'homme s'ouvrirent, sa langue fut libérée et il se mit à parler normalement. Jésus recommanda à tous de n'en parler à personne; mais plus il le leur recommandait, plus ils répandaient la nouvelle. Et les gens étaient impressionnés au plus haut point; ils disaient: «Tout ce qu'il fait est vraiment bien! Il fait même entendre les sourds et parler les muets!»