Marc 12:1-11,13-40
Marc 12:1-11 Bible Segond 21 (S21)
Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles: «Un homme planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, creusa un pressoir et construisit une tour. Puis il la loua à des vignerons et quitta le pays. Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour recevoir d'eux une part de récolte de la vigne. Ils s’emparèrent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides. Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur; ils [lui jetèrent des pierres,] le frappèrent à la tête et l'insultèrent. Il en envoya un troisième et ils le tuèrent, puis beaucoup d’autres qu'ils battirent ou tuèrent. Il avait encore un fils bien-aimé; il l'envoya vers eux en dernier, disant: ‘Ils auront du respect pour mon fils.’ Mais ces vignerons dirent entre eux: ‘Voilà l'héritier. Venez, tuons-le et l'héritage sera à nous.’ Et ils s’emparèrent de lui, le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. Que fera donc le maître de la vigne? Il viendra, fera mourir les vignerons et donnera la vigne à d'autres. »N'avez-vous pas lu cette parole de l'Ecriture: La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire; c'est l’œuvre du Seigneur, et c'est un prodige à nos yeux ?»
Marc 12:13-40 Bible Segond 21 (S21)
Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques pharisiens et des hérodiens, afin de le prendre au piège de ses propres paroles. Ils vinrent lui dire: «Maître, nous savons que tes paroles sont vraies et que tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne regardes pas à l'apparence des gens et tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité. Est-il permis, ou non, de payer l'impôt à l'empereur? Devons-nous payer ou ne pas payer?» Mais Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit: «Pourquoi me tendez-vous un piège? Apportez-moi une pièce de monnaie afin que je la voie.» Ils en apportèrent une. Jésus leur demanda: «De qui porte-t-elle l'effigie et l'inscription?» «De l'empereur», lui répondirent-ils. Alors il leur dit: «Rendez à l'empereur ce qui est à l'empereur et à Dieu ce qui est à Dieu.» Et ils furent dans l'étonnement à son sujet. Les sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, vinrent auprès de Jésus et lui posèrent cette question: «Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit: Si un homme meurt et laisse une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères. Le premier s’est marié et est mort sans laisser de descendance. Le deuxième a pris la veuve pour femme et est mort sans laisser de descendance. Il en est allé de même pour le troisième, et aucun des sept n’a laissé de descendance. Après eux tous, la femme est morte aussi. A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle la femme? En effet, les sept l'ont eue pour épouse.» Jésus leur répondit: «N'êtes-vous pas dans l'erreur parce que vous ne connaissez ni les Ecritures ni la puissance de Dieu? En effet, à la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront comme les anges dans le ciel. En ce qui concerne la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse ce que Dieu lui a dit, dans l'épisode du buisson: Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ? Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l'erreur.» Un des spécialistes de la loi, qui les avait entendus discuter, vit que Jésus avait bien répondu aux sadducéens. Il s'approcha et lui demanda: «Quel est le premier de tous les commandements?» Jésus répondit: «Voici le premier: Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Voici le deuxième: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là.» Le spécialiste de la loi lui dit: «Bien, maître. Tu as dit avec vérité que Dieu est unique, qu'il n'y en a pas d'autre que lui et que l'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, [de toute son âme] et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices.» Voyant qu'il avait répondu avec intelligence, Jésus lui dit: «Tu n'es pas loin du royaume de Dieu.» Personne n'osa plus lui poser de questions. Jésus continuait à enseigner dans le temple; il dit: «Comment les spécialistes de la loi peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David? [En effet,] David lui-même, animé par l'Esprit saint, a dit: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: ‘Assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis ton marchepied.’ David lui-même l'appelle Seigneur. Comment peut-il donc être son fils?» Et une grande foule l'écoutait avec plaisir. Il leur disait dans son enseignement: «Attention aux spécialistes de la loi qui aiment se promener en longues robes et être salués sur les places publiques! Ils recherchent les sièges d'honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les festins; ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.»
Marc 12:1-11 Bible J.N. Darby (JND)
Et il se mit à leur dire en paraboles : Un homme planta une vigne, et l’environna d’une clôture, et y creusa une fosse pour un pressoir, et y bâtit une tour ; et il la loua à des cultivateurs et s’en alla hors du pays. Et en la saison, il envoya un esclave aux cultivateurs pour recevoir des cultivateurs du fruit de la vigne ; mais eux, le prenant, le battirent et le renvoyèrent à vide. Et il leur envoya encore un autre esclave ; et à celui-là ils lui meurtrirent la tête, et le couvrirent d’outrages. Et il en envoya un autre, et celui-là ils le tuèrent ; et plusieurs autres, battant les uns, et tuant les autres. Ayant donc encore un unique fils bien-aimé, il le leur envoya, lui aussi, le dernier, disant : Ils auront du respect pour mon fils. Mais ces cultivateurs-là dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. Et l’ayant pris, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra et fera périr les cultivateurs et donnera la vigne à d’autres. Et n’avez-vous pas même lu cette écriture : « La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin ; celle-ci est de par le ✶Seigneur, et est merveilleuse devant nos yeux » ?
Marc 12:13-40 Bible J.N. Darby (JND)
Et ils lui envoient quelques-uns des pharisiens et des hérodiens pour le surprendre dans [ses] paroles. Et étant venus, ils lui disent : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’embarrasses de personne ; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de DIEU avec vérité. Est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Paierons-nous, ou ne paierons-nous pas ? Et lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie. Et ils le lui apportèrent. Et il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? Et ils lui dirent : De César. Et Jésus, répondant, leur dit : Rendez les choses de César à César, et les choses de DIEU à DIEU ! Et ils étaient dans l’étonnement à son sujet. Et les sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, viennent à lui ; et ils l’interrogèrent, disant : Maître ! Moïse nous a écrit que si le frère de quelqu’un meurt et laisse une femme, et ne laisse pas d’enfants, son frère prenne sa femme et suscite de la postérité à son frère. Il y avait sept frères ; et le premier prit une femme, et en mourant ne laissa pas de postérité ; et le second la prit et mourut ; et lui non plus ne laissa pas de postérité ; et le troisième de même ; et les sept la prirent et ne laissèrent pas de postérité. La dernière de tous, la femme aussi mourut. Dans la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme, car les sept l’ont eue pour femme ? Et Jésus, répondant, leur dit : N’est-ce pas à cause de ceci que vous errez, c’est que vous ne connaissez pas les écritures, ni la puissance de DIEU ? Car, quand on ressuscite d’entre les morts, on ne se marie, ni on n’est donné en mariage, mais on est comme des anges dans les cieux. Et quant aux morts [et] à ce qu’ils ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au [titre] : “Du buisson”, comment DIEU lui parla, disant : « Moi, je suis le DIEU d’Abraham, et le DIEU d’Isaac, et le DIEU de Jacob » ? Il n’est pas le DIEU des morts, mais des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. Et l’un des scribes, qui les avait entendus disputer, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Et Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements est : « Écoute, Israël, le ✶Seigneur notre DIEU est un seul ✶Seigneur ; et tu aimeras le ✶Seigneur ton DIEU de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force ». C’est là le premier commandement. Et le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci. Et le scribe lui dit : Bien, maître, tu as dit selon la vérité, car il y en a un, et il n’y en a point d’autre que lui ; et que de l’aimer de tout son cœur, et de toute son intelligence, et de toute son âme, et de toute sa force, et d’aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. Et Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de DIEU. Et personne n’osait plus l’interroger. Et comme il enseignait dans le temple, Jésus répondit et dit : Comment disent les scribes que le Christ est fils de David ? Car David lui-même a dit par l’Esprit Saint : « Le ✶Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour marchepied de tes pieds ». David lui-même donc l’appelle seigneur ; et comment est-il son fils ? Et la grande foule prenait plaisir à l’entendre. Et il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes et [qui aiment] les salutations dans les places publiques, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les repas ; qui dévorent les maisons des veuves, et pour prétexte font de longues prières ; – ceux-ci recevront une sentence plus sévère.
Marc 12:1-11 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Après cela, Jésus se met à leur parler en utilisant des comparaisons. Il leur dit : « Un homme plante une vigne. Il l’entoure d’un mur, il creuse un trou pour le pressoir à raisin, il construit une tour pour surveiller la vigne. Ensuite, il laisse la vigne à des vignerons et il part en voyage. Au moment de la récolte, il envoie un serviteur vers les vignerons pour aller chercher son raisin. Mais les vignerons prennent le serviteur, ils le frappent et le renvoient sans rien lui donner. Le maître envoie un autre serviteur. Les vignerons le frappent à la tête et l’insultent. Le maître envoie encore un autre serviteur, et les vignerons le tuent. Le maître envoie encore beaucoup d’autres serviteurs. Les vignerons frappent les uns et ils tuent les autres. Le maître n’a plus que son fils très aimé. Il l’envoie en dernier vers les vignerons, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais ces vignerons méchants se disent entre eux : “C’est lui qui sera le propriétaire plus tard ! Venez ! Tuons-le, et la vigne sera à nous !” Ils prennent le fils, ils le tuent et ils jettent son corps en dehors de la vigne. » Jésus demande : « Qu’est-ce que le propriétaire de la vigne va faire ? Il va venir, il va tuer les vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. Vous avez sûrement lu ces phrases dans les Livres Saints : “La pierre que les maçons ont rejetée est devenue la pierre principale de la maison. C’est le Seigneur qui a fait cela. Quelle action magnifique à nos yeux !” »
Marc 12:13-40 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Les chefs religieux envoient auprès de Jésus des Pharisiens et des gens du parti d’Hérode Antipas. Ils veulent lui tendre un piège en le faisant parler. Ils viennent dire à Jésus : « Maître, nous le savons, tu dis la vérité et tu n’as peur de personne. Tu ne regardes pas l’importance des gens, mais tu enseignes en toute vérité ce que Dieu nous demande de faire. Dis-nous : est-il permis ou non de payer l’impôt à l’empereur romain ? Est-ce que nous devons payer, oui ou non ? » Mais Jésus comprend que ce sont des hommes faux et il leur dit : « Pourquoi est-ce que vous me tendez un piège ? Faites-moi voir une pièce d’argent . » Ils lui apportent une pièce d’argent et Jésus leur dit : « Sur cette pièce, il y a l’image et le nom de quelqu’un. De qui donc ? » Ils lui répondent : « De l’empereur. » Alors Jésus leur dit : « Rendez à l’empereur ce qui est à l’empereur et rendez à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils sont très étonnés par la réponse de Jésus. Quelques Sadducéens s’approchent de Jésus. Les Sadducéens pensent que les morts ne se relèveront pas. Ils interrogent Jésus en lui disant : « Maître, Moïse a écrit pour nous dans la loi : “Un homme et une femme sont mariés. S’ils n’ont pas d’enfants et si l’homme meurt, son frère doit se marier avec la veuve. Ainsi, il donnera des enfants au frère qui est mort.” Eh bien, supposons ceci : Il y a sept frères. Le premier se marie et il meurt sans laisser d’enfants. Le deuxième se marie avec la veuve et il meurt sans laisser d’enfants. Il arrive la même chose au troisième et aux autres aussi. Les sept frères meurent sans laisser d’enfants. Après eux tous, la femme meurt à son tour. Quand les morts se relèveront, elle sera la femme de qui ? En effet, chacun des sept frères a été son mari. » Jésus leur dit : « Vous vous trompez ! Est-ce que vous savez pourquoi ? Parce que vous ne connaissez ni les Livres Saints, ni la puissance de Dieu. Quand les morts se relèveront, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges auprès de Dieu. Au sujet des gens qui se relèveront, vous avez sûrement lu, dans le livre de Moïse, l’histoire du buisson. C’est là que Dieu a dit à Moïse : “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.” Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais il est le Dieu des vivants. Donc, vous vous trompez complètement. » Un maître de la loi les a entendus discuter. Il voit que Jésus a bien répondu aux Sadducéens. Alors il s’approche de lui et lui demande : « Quel est le plus important de tous les commandements ? » Jésus lui répond : « Voici le commandement le plus important : “Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ton intelligence et de toute ta force.” Et voici le deuxième commandement : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” Il n’y a pas de commandement plus important que ces deux-là. » Le maître de la loi dit à Jésus : « Très bien, maître ! Ce que tu as dit est vrai. Le Seigneur est le seul Dieu, il n’y a pas d’autre Dieu que lui. Nous devons l’aimer de tout notre cœur, de toute notre intelligence et de toute notre force. Et nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes. C’est beaucoup mieux que de brûler des animaux pour Dieu, et de lui offrir d’autres sacrifices. » Jésus voit que le maître de la loi a répondu de façon intelligente. Alors il lui dit : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » Et personne n’ose plus poser de questions à Jésus. Jésus enseigne dans le temple. Il pose cette question : « Les maîtres de la loi disent que le Messie est fils de David. Mais comment peuvent-ils dire cela ? David lui-même, rempli de l’Esprit Saint, a dit : “Le Seigneur déclare à mon Maître : Viens t’asseoir à ma droite, je vais mettre tes ennemis sous tes pieds .” David lui-même dit que le Messie est son Maître. Alors, comment le Messie peut-il être aussi fils de David ? » Une foule nombreuse écoute Jésus avec plaisir. Jésus dit dans son enseignement : « Attention ! Ne faites pas comme les maîtres de la loi ! Ils aiment se promener avec de grands vêtements, ils aiment qu’on les salue sur les places de la ville. Ils choisissent les premiers sièges dans les maisons de prière et les premières places dans les grands repas. Ils prennent aux veuves tout ce qu’elles ont, et en même temps, ils font de longues prières, pour faire semblant d’être bons. À cause de cela, Dieu les punira encore plus que les autres. »
Marc 12:1-11 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles.Un homme planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, creusa un pressoir, et bâtit une tour; puis il l'afferma à des vignerons, et quitta le pays. Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour recevoir d'eux une part du produit de la vigne. S'étant saisis de lui, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide. Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur; ils le frappèrent à la tête, et l'outragèrent. Il en envoya un troisième, qu'ils tuèrent; puis plusieurs autres, qu'ils battirent ou tuèrent. Il avait encore un fils bien-aimé; il l'envoya vers eux le dernier, en disant: Ils auront du respect pour mon fils. Mais ces vignerons dirent entre eux: Voici l'héritier; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous. Et ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Maintenant, que fera le maître de la vigne? Il viendra, fera périr les vignerons, et il donnera la vigne à d'autres. N'avez-vous pas lu cette parole de l'Ecriture:La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaientEst devenue la principale de l'angle; C'est par la volonté du Seigneur qu'elle l'est devenue,Et c'est un prodige à nos yeux?
Marc 12:13-40 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles. Et ils vinrent lui dire: Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t'inquiètes de personne; car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? Devons-nous payer, ou ne pas payer? Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit: Pourquoi me tentez-vous? Apportez-moi un denier, afin que je le voie. Ils en apportèrent un; et Jésus leur demanda: De qui porte-t-il l'effigie et l'inscription? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l'étonnement. Les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui posèrent cette question: Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit: Si le frère de quelqu'un meurt, et laisse une femme, sans avoir d'enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans laisser de postérité. Le second prit la veuve pour femme, et mourut sans laisser de postérité. Il en fut de même du troisième, et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi. A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle la femme? Car les sept l'ont eue pour femme. Jésus leur répondit: N'êtes-vous pas dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu? Car, à la résurrection des morts, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans les cieux. Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson: Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l'erreur. Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s'approcha, et lui demanda: Quel est le premier de tous les commandements? Jésus répondit: Voici le premier: Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur; et: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. Le scribe lui dit: Bien, maître; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu'il n'y en a point d'autre que lui, et que l'aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence, lui dit: Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n'osa plus lui proposer des questions. Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit: Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de David? David lui-même, animé par l'Esprit-Saint, a dit:Le Seigneur a dit à mon Seigneur:Assieds-toi à ma droite,Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. David lui-même l'appelle Seigneur; comment donc est-il son fils? Et une grande foule l'écoutait avec plaisir. Il leur disait dans son enseignement: Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques; qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins; qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.
Marc 12:1-11 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Puis il se mit à leur parler en utilisant des paraboles : Un homme planta une vigne , l’entoura d’une haie, creusa un pressoir, et bâtit une tour de guet . Après cela, il la loua à des vignerons et partit en voyage. Au moment des vendanges il envoya un de ses serviteurs aux vignerons pour recevoir la part du produit de sa vigne qui lui revenait. Mais ceux-ci se précipitèrent sur ce serviteur, le rouèrent de coups et le renvoyèrent les mains vides. Alors le propriétaire leur envoya un deuxième serviteur : celui-là, ils le frappèrent à la tête et le couvrirent d’insultes. Le maître leur en envoya un troisième, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres, et ils battirent les uns et tuèrent les autres. Il ne lui restait plus, désormais, qu’une seule personne à envoyer : son fils bien-aimé. Il le leur envoya en dernier. Il se disait : « Pour mon fils au moins, ils auront du respect. » Mais les vignerons se dirent entre eux : « Voilà l’héritier ! Venez ! Tuons-le ! Et l’héritage sera à nous ! » Et ils se jetèrent sur lui, le tuèrent et traînèrent son cadavre hors du vignoble. Que va faire le propriétaire de la vigne ? Il viendra lui-même, fera exécuter les vignerons et confiera le soin de sa vigne à d’autres. N’avez-vous pas lu ces paroles de l’Ecriture : La pierre que les constructeurs ╵ ont rejetée est devenue la pierre principale, ╵ la pierre d’angle. C’est du Seigneur ╵ que cela est venu et c’est un prodige à nos yeux .
Marc 12:13-40 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Cependant, ils lui envoyèrent une délégation de pharisiens et de membres du parti d’Hérode pour le prendre au piège de ses propres paroles. Ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que tu dis la vérité et que tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne regardes pas à la position sociale, mais tu enseignes en toute vérité la voie à suivre selon Dieu. Dis-nous : A-t-on, oui ou non, le droit de payer des impôts à César ? Mais Jésus, sachant combien ils étaient hypocrites, leur répondit : Pourquoi me tendez-vous un piège ? Apportez-moi une pièce d’argent, que je la voie ! Ils lui en apportèrent une. Alors il leur demanda : Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César. Alors Jésus leur dit : Rendez à César ce qui revient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu. Ils en restèrent tout déconcertés. Des sadducéens vinrent aussi le trouver. Ils prétendent que les morts ne ressuscitent pas. Ils lui demandèrent : Maître, dans ses écrits, Moïse nous a laissé ce commandement : Si un homme meurt en laissant une femme mais sans avoir eu d’enfant, son frère devra épouser sa veuve et donner une descendance au défunt . Or, il y avait sept frères. L’aîné s’est marié et il est mort sans laisser de descendant. Le deuxième a épousé la veuve, puis il est décédé, lui aussi, sans avoir eu de descendant. Le troisième a fait de même. Et ainsi de suite. Bref, les sept sont morts sans laisser de descendance. La femme est restée la dernière, puis elle est morte. A la résurrection, quand ils ressusciteront tous, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? Car tous les sept l’ont eue pour épouse. Jésus leur dit : Vous êtes dans l’erreur, et en voici la raison : vous ne connaissez pas les Ecritures, ni quelle est la puissance de Dieu. En effet, une fois ressuscités, les hommes et les femmes ne se marieront plus ; ils vivront comme les anges qui sont dans le ciel. Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous jamais lu dans le livre de Moïse, lorsqu’il est question du buisson ardent, en quels termes Dieu lui a parlé ? Il lui a dit : Je suis le Dieu d’ Abraham , le Dieu d’ Isaac , le Dieu de Jacob . Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. Oui, vous êtes complètement dans l’erreur. Un des spécialistes de la Loi s’approcha de lui ; il avait entendu cette discussion et avait remarqué avec quel à-propos Jésus avait répondu. Il lui demanda : Quel est le commandement le plus important de tous ? Jésus répondit : Voici le commandement le plus important : Ecoute, Israël , le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu ; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie . Et voici celui qui vient en second rang : Tu aimeras ton prochain comme toi-même . Il n’y a pas de commandement plus important que ceux-là. – C’est bien, Maître, lui dit le spécialiste de la Loi, tu as dit vrai : il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y en a pas d’autre que lui : l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute son énergie, ainsi qu’aimer son prochain comme soi-même, c’est bien plus important que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Après cela, personne n’osa plus lui poser de question. Pendant qu’il enseignait dans la cour du Temple, Jésus demanda : Comment les spécialistes de la Loi peuvent-ils dire que le Messie doit être un descendant de David ? David lui-même, inspiré par le Saint-Esprit, a déclaré : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite jusqu’à ce que j’aie mis ╵ tes ennemis ╵ à terre sous tes pieds . Si donc David lui-même appelle le Messie « Seigneur », comment celui-ci peut-il être son descendant ? Il y avait là une foule nombreuse qui écoutait Jésus avec un vif plaisir. Il disait dans son enseignement : Gardez-vous des spécialistes de la Loi : ils aiment à parader en costume de cérémonie, à être salués sur les places publiques, à avoir les sièges d’honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les banquets. Mais ils dépouillent les veuves de leurs biens, tout en faisant de longues prières pour l’apparence. Leur condamnation n’en sera que plus sévère.
Marc 12:1-11 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles. Un homme planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, creusa un pressoir, et bâtit une tour; puis il l’afferma à des vignerons, et quitta le pays. Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour recevoir d’eux une part du produit de la vigne. S’étant saisis de lui, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide. Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur; ils le frappèrent à la tête, et l’outragèrent. Il en envoya un troisième, qu’ils tuèrent; puis plusieurs autres, qu’ils battirent ou tuèrent. Il avait encore un fils bien-aimé; il l’envoya vers eux le dernier, en disant: Ils auront du respect pour mon fils. Mais ces vignerons dirent entre eux: Voici l’héritier; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. Et ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Maintenant, que fera le maître de la vigne? Il viendra, fera périr les vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. N’avez-vous pas lu cette parole de l’Écriture: La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle; C’est par la volonté du Seigneur qu’elle l’est devenue, Et c’est un prodige à nos yeux?
Marc 12:13-40 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles. Et ils vinrent lui dire: Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’inquiètes de personne; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? Devons-nous payer, ou ne pas payer? Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit: Pourquoi me tentez-vous? Apportez-moi un denier, afin que je le voie. Ils en apportèrent un; et Jésus leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement. Les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question: Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit: Si le frère de quelqu’un meurt, et laisse une femme, sans avoir d’enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans laisser de postérité. Le second prit la veuve pour femme, et mourut sans laisser de postérité. Il en fut de même du troisième, et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi. A la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme? Car les sept l’ont eue pour femme. Jésus leur répondit: N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu? Car, à la résurrection des morts, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans les cieux. Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson: Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur. Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda: Quel est le premier de tous les commandements? Jésus répondit: Voici le premier: Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur; et: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. Le scribe lui dit: Bien, maître; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit: Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osa plus lui proposer des questions. Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit: Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de David? David lui-même, animé par l’Esprit-Saint, a dit: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. David lui-même l’appelle Seigneur; comment donc est-il son fils? Et une grande foule l’écoutait avec plaisir. Il leur disait dans son enseignement: Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques; qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins; qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l’apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.
Marc 12:1-11 Bible en français courant (BFC)
Puis Jésus se mit à leur parler en utilisant des paraboles: «Un homme planta une vigne; il l'entoura d'un mur, creusa la roche pour le pressoir à raisin et bâtit une tour de garde. Ensuite, il loua la vigne à des ouvriers vignerons et partit en voyage. Au moment voulu, il envoya un serviteur aux ouvriers vignerons pour recevoir d'eux sa part de la récolte. Mais ils saisirent le serviteur, le battirent et le renvoyèrent les mains vides. Alors le propriétaire envoya un autre serviteur; celui-là, ils le frappèrent à la tête et l'insultèrent. Le propriétaire en envoya encore un autre, et, celui-là, ils le tuèrent; et ils en traitèrent beaucoup d'autres de la même manière: ils battirent les uns et tuèrent les autres. Le seul homme qui restait au propriétaire était son fils bien-aimé. Il le leur envoya en dernier, car il pensait: “Ils auront du respect pour mon fils.” Mais ces vignerons se dirent les uns aux autres: “Voici le futur héritier! Allons, tuons-le, et la vigne sera à nous!” Ils saisirent donc le fils, le tuèrent et jetèrent son corps hors de la vigne. «Eh bien, que fera le propriétaire de la vigne? demanda Jésus. Il viendra, il mettra à mort les vignerons et confiera la vigne à d'autres. Vous avez sûrement lu cette parole de l'Écriture: “La pierre que les bâtisseurs avaient rejetée est devenue la pierre principale. Cela vient du Seigneur, pour nous, c'est une merveille!” »
Marc 12:13-40 Bible en français courant (BFC)
On envoya auprès de Jésus quelques Pharisiens et quelques membres du parti d'Hérode pour le prendre au piège par une question. Ils vinrent lui dire: «Maître, nous savons que tu dis la vérité; tu n'as pas peur de ce que pensent les autres et tu ne tiens pas compte de l'apparence des gens, mais tu enseignes la vérité sur la conduite qui plaît à Dieu. Dis-nous, notre loi permet-elle ou non de payer des impôts à l'empereur romain? Devons-nous les payer, oui ou non?» Mais Jésus savait qu'ils cachaient leur véritable pensée; il leur dit alors: «Pourquoi me tendez-vous un piège? Apportez-moi une pièce d'argent, je voudrais la voir.» Ils en apportèrent une, et Jésus leur demanda: «Ce visage et ce nom gravés ici, de qui sont-ils?» – «De l'empereur», lui répondirent-ils. Alors Jésus leur dit: «Payez donc à l'empereur ce qui lui appartient, et à Dieu ce qui lui appartient.» Et sa réponse les remplit d'étonnement. Quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui disent qu'il n'y a pas de résurrection. – Ils l'interrogèrent de la façon suivante: «Maître, Moïse nous a donné ce commandement écrit: “Si un homme, qui a un frère, meurt et laisse une femme sans enfants, il faut que son frère épouse la veuve pour donner des descendants à celui qui est mort.” Or, il y avait une fois sept frères. Le premier se maria et mourut sans laisser d'enfants. Le deuxième épousa la veuve, et il mourut sans laisser d'enfants. La même chose arriva au troisième frère, et à tous les sept, qui épousèrent successivement la femme et moururent sans laisser d'enfants. Après eux tous, la femme mourut aussi. Au jour de la résurrection, quand les morts se relèveront, de qui sera-t-elle donc la femme? Car tous les sept l'ont eue comme épouse!» Jésus leur répondit: «Vous vous trompez, et savez-vous pourquoi? Parce que vous ne connaissez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. En effet, quand ils se relèveront d'entre les morts, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges dans le ciel. Pour ce qui est des morts qui reviennent à la vie, n'avez-vous jamais lu dans le livre de Moïse le passage qui parle du buisson en flammes? On y lit que Dieu dit à Moïse: “Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.” Dieu, ajouta Jésus, est le Dieu des vivants, et non des morts. Ainsi, vous êtes complètement dans l'erreur.» Un maître de la loi les avait entendus discuter. Il vit que Jésus avait bien répondu aux Sadducéens; il s'approcha donc de lui et lui demanda: «Quel est le plus important de tous les commandements?» Jésus lui répondit: «Voici le commandement le plus important: “Écoute, Israël! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force.” Et voici le second commandement: “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” Il n'y a pas d'autre commandement plus important que ces deux-là.» Le maître de la loi dit alors à Jésus: «Très bien, Maître! Ce que tu as dit est vrai: Le Seigneur est le seul Dieu, et il n'y a pas d'autre Dieu que lui. Chacun doit donc aimer Dieu de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force; et il doit aimer son prochain comme lui-même. Cela vaut beaucoup mieux que de présenter à Dieu toutes sortes d'offrandes et de sacrifices d'animaux.» Jésus vit qu'il avait répondu de façon intelligente; il lui dit alors: «Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu.» Après cela, personne n'osait plus lui poser de questions. Alors que Jésus enseignait dans le temple, il posa cette question: «Comment les maîtres de la loi peuvent-ils dire que le Messie est descendant de David? Car David, guidé par le Saint-Esprit, a dit lui-même: “Le Seigneur Dieu a déclaré à mon Seigneur: Viens siéger à ma droite, je veux contraindre tes ennemis à passer sous tes pieds.” David lui-même l'appelle “Seigneur”: comment le Messie peut-il alors être aussi descendant de David?» La foule, nombreuse, écoutait Jésus avec plaisir. Voici ce qu'il enseignait à tous: «Gardez-vous des maîtres de la loi qui aiment à se promener en longues robes et à recevoir des salutations respectueuses sur les places publiques; ils choisissent les sièges les plus en vue dans les synagogues et les places d'honneur dans les grands repas. Ils prennent aux veuves tout ce qu'elles possèdent et, en même temps, font de longues prières pour se faire remarquer. Ils seront jugés d'autant plus sévèrement!»