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Matthieu 20:1-34

Matthieu 20:1-34 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne. Il convint avec eux d’un denier par jour, et il les envoya à sa vigne. Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d’autres qui étaient sur la place sans rien faire. Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable. Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même. Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d’autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire? Ils lui répondirent: C’est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il. Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers. Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier. En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison, et dirent: Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur. Il répondit à l’un d’eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon? Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. Pendant que Jésus montait à Jérusalem, il prit à part les douze disciples, et il leur dit en chemin: Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, pour qu’ils se moquent de lui, le battent de verges, et le crucifient; et le troisième jour il ressuscitera. Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande. Il lui dit: Que veux-tu? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche. Jésus répondit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? Nous le pouvons, dirent-ils. Et il leur répondit: Il est vrai que vous boirez ma coupe; mais pour ce qui est d’être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui mon Père l’a réservé. Les dix, ayant entendu cela, furent indignés contre les deux frères. Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. Lorsqu’ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Et voici, deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait, et crièrent: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! La foule les reprenait, pour les faire taire; mais ils crièrent plus fort: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! Jésus s’arrêta, les appela, et dit: Que voulez-vous que je vous fasse? Ils lui dirent: Seigneur, que nos yeux s’ouvrent. Ému de compassion, Jésus toucha leurs yeux; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent.

Matthieu 20:1-34 Bible J.N. Darby (JND)

Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le point du jour afin de louer des ouvriers pour sa vigne. Et étant tombé d’accord avec les ouvriers pour un denier par jour, il les envoya dans sa vigne. Et sortant vers la troisième heure, il en vit d’autres qui étaient sur la place du marché à ne rien faire ; et il dit à ceux-ci : Allez, vous aussi, dans la vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste ; et ils s’en allèrent. Sortant encore vers la sixième heure et vers la neuvième heure, il fit de même. Et sortant vers la onzième heure, il en trouva d’autres qui étaient là ; et il leur dit : Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour sans rien faire ? Ils lui disent : Parce que personne ne nous a engagés. Il leur dit : Allez, vous aussi, dans la vigne, et vous recevrez ce qui sera juste. Et le soir étant venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers, et paie-leur leur salaire, en commençant depuis les derniers jusqu’aux premiers. Et lorsque ceux [qui avaient été engagés] vers la onzième heure furent venus, ils reçurent chacun un denier ; et quand les premiers furent venus, ils croyaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier. Et l’ayant reçu, ils murmuraient contre le maître de maison, disant : Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les as faits égaux à nous qui avons porté le faix du jour et la chaleur. Et lui, répondant, dit à l’un d’entre eux : Mon ami, je ne te fais pas tort : n’es-tu pas tombé d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui est à toi et va-t’en. Mais je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est mien ? Ton œil est-il méchant, parce que moi, je suis bon ? Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers, car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Et Jésus, montant à Jérusalem, prit à part sur le chemin les douze disciples, et leur dit : Voici, nous montons à Jérusalem, et le fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes, et ils le condamneront à mort ; et ils le livreront aux nations pour s’en moquer, et le fouetter, et le crucifier ; et le troisième jour il ressuscitera. Alors la mère des fils de Zébédée vint à lui avec ses fils, [lui] rendant hommage et lui demandant quelque chose. Et il lui dit : Que veux-tu ? Elle lui dit : Ordonne que mes deux fils que voici, s’asseyent, l’un à ta droite et l’un à ta gauche, dans ton royaume. Et Jésus, répondant, dit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que moi, je vais boire ? Ils lui disent : Nous le pouvons. Et il leur dit : Vous boirez bien ma coupe ; mais de s’asseoir à ma droite et à ma gauche, n’est pas à moi pour le donner, sinon à ceux pour lesquels cela est préparé par mon Père. Et les dix, l’ayant entendu, furent indignés à l’égard des deux frères. Et Jésus, les ayant appelés auprès de lui, dit : Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles, et que les grands usent d’autorité sur elles. Il n’en sera pas ainsi parmi vous ; mais quiconque voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et quiconque voudra être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave ; de même que le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs. Et comme ils sortaient de Jéricho, une grande foule le suivit. Et voici, deux aveugles assis sur le bord du chemin, ayant entendu que Jésus passait, s’écrièrent, disant : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David. Et la foule les reprit, afin qu’ils se taisent ; mais ils criaient plus fort, disant : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David. Et Jésus, s’arrêtant, les appela et dit : Que voulez-vous que je vous fasse ? Ils lui disent : Seigneur, que nos yeux soient ouverts. Et Jésus, ému de compassion, toucha leurs yeux ; et aussitôt leurs yeux recouvrèrent la vue ; et ils le suivirent.

Matthieu 20:1-34 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

« Le Royaume des cieux ressemble à ceci : Un propriétaire sort, le matin, de bonne heure. Il veut embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il décide avec les ouvriers de leur donner une pièce d’argent pour la journée, et il les envoie à la vigne. À neuf heures du matin, il sort de nouveau. Il voit d’autres ouvriers qui sont là sur la place et qui ne font rien. Il leur dit : “Vous aussi, allez travailler dans ma vigne, et je vous donnerai un salaire juste.” Les ouvriers vont à la vigne. Le propriétaire sort encore à midi et à trois heures de l’après-midi, et il fait la même chose. Enfin, vers cinq heures de l’après-midi, il sort. Il trouve d’autres ouvriers qui sont là sur la place et il leur demande : “Pourquoi est-ce que vous restez là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Le propriétaire leur dit : “Vous aussi, allez travailler dans ma vigne.” « Quand le soir arrive, le propriétaire de la vigne dit à son serviteur : “Appelle les ouvriers et donne à chacun son salaire. Commence par ceux que j’ai embauchés en dernier et finis par ceux que j’ai embauchés en premier.” Ceux qui ont travaillé à partir de cinq heures de l’après-midi arrivent, et ils reçoivent chacun une pièce d’argent. Ceux qui ont travaillé les premiers arrivent à leur tour et ils pensent : “Nous allons recevoir davantage.” Mais eux aussi reçoivent chacun une pièce d’argent. En la recevant, ils critiquent le propriétaire et ils disent : “Ces ouvriers sont arrivés en dernier. Ils ont travaillé pendant une heure seulement, et tu les as payés comme nous ! Pourtant nous avons supporté la fatigue toute la journée, et nous avons travaillé sous le soleil !” Le propriétaire répond à l’un d’eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste avec toi. Tu étais bien d’accord avec moi pour recevoir une pièce d’argent pour la journée. Prends ton salaire et va-t’en. Je veux donner à cet ouvrier arrivé en dernier autant qu’à toi. J’ai le droit de faire ce que je veux avec mon argent, n’est-ce pas ? Est-ce que tes pensées sont mauvaises parce que je suis bon ?” » Et Jésus ajoute : « Ainsi, les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. » Jésus monte à Jérusalem. Il prend les douze apôtres à part et il leur dit, tout en marchant : « Écoutez ! Nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme va être livré aux chefs des prêtres et aux maîtres de la loi. Ils vont le condamner à mort et le livrer à ceux qui ne connaissent pas Dieu. Ceux-ci vont se moquer de lui, ils le frapperont à coups de fouet. Puis ils vont le clouer sur une croix, et le troisième jour, il se réveillera de la mort. » Alors la mère des fils de Zébédée s’approche de Jésus avec ses fils. Elle se met à genoux devant lui pour lui demander quelque chose. Jésus lui dit : « Qu’est-ce que tu veux ? » Elle répond : « Voici mes deux fils. Promets-moi qu’ils seront assis, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras roi. » Jésus dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Est-ce que vous pouvez boire la coupe de souffrance que je vais boire ? » Ils lui répondent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « Oui, vous boirez ma coupe. Mais je ne peux pas décider qui sera assis à ma droite ou à ma gauche. C’est mon Père qui a préparé ces places pour certains. » Les dix autres disciples entendent cela et ils se mettent en colère contre les deux frères. Alors Jésus les appelle auprès de lui et il leur dit : « Vous le savez, les chefs des peuples les commandent comme des maîtres. Et les gens importants font peser leur pouvoir sur les autres. Mais entre vous, cela ne doit pas se passer ainsi. Au contraire, si l’un de vous veut être important, il doit être votre serviteur. Et si l’un de vous veut être le premier, il doit être votre esclave. De la même façon, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi. Mais il est venu pour servir et donner sa vie pour libérer un grand nombre de gens. » Jésus et ses disciples sortent de Jéricho. Une foule nombreuse suit Jésus. Deux aveugles sont assis au bord du chemin. Ils apprennent que Jésus passe par là, alors ils se mettent à crier : « Seigneur, Fils de David, aie pitié de nous ! » La foule leur fait des reproches et leur dit : « Taisez-vous ! » Mais les aveugles crient encore plus fort : « Seigneur, Fils de David, aie pitié de nous ! » Jésus s’arrête, il les appelle et leur demande : « Qu’est-ce que vous voulez ? Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? » Ils lui disent : « Seigneur, ouvre nos yeux. » Jésus est plein de pitié pour eux, il touche leurs yeux. Aussitôt, les aveugles voient clair et ils suivent Jésus.

Matthieu 20:1-34 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne. Il convint avec eux d'un denier par jour, et il les envoya à sa vigne. Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d'autres qui étaient sur la place sans rien faire. Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable. Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même. Etant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire? Ils lui répondirent: C'est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il. Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers. Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier. En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison, et dirent: Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites à l'égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur. Il répondit à l'un d'eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n'as-tu pas convenu avec moi d'un denier? Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi. Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu d'un mauvais œil que je sois bon? Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. Pendant que Jésus montait à Jérusalem, il prit à part les douze disciples, et il leur dit en chemin: Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, pour qu'ils se moquent de lui, le battent de verges, et le crucifient; et le troisième jour il ressuscitera. Alors la mère des fils de Zébédée s'approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande. Il lui dit: Que veux-tu? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche. Jésus répondit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? Nous le pouvons, dirent-ils. Et il leur répondit: Il est vrai que vous boirez ma coupe; mais pour ce qui est d'être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu'à ceux à qui mon Père l'a réservé. Les dix, ayant entendu cela, furent indignés contre les deux frères. Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup. Lorsqu'ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Et voici, deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait, et crièrent: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! La foule les reprenait, pour les faire taire; mais ils crièrent plus fort: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! Jésus s'arrêta, les appela, et dit: Que voulez-vous que je vous fasse? Ils lui dirent: Seigneur, que nos yeux s'ouvrent. Emu de compassion, Jésus toucha leurs yeux; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent.

Matthieu 20:1-34 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Voici, en effet, à quoi ressemble le royaume des cieux  : un propriétaire sort le matin de bonne heure afin d’embaucher des ouvriers pour travailler dans son vignoble. Il convient avec eux de leur donner comme salaire une pièce d’argent pour la journée, puis il les envoie dans sa vigne. Vers neuf heures du matin, il sort de nouveau et en aperçoit d’autres qui se tiennent sur la place du marché sans rien faire. Il leur dit : « Vous aussi, allez travailler dans ma vigne et je vous paierai correctement. » Ils y vont. Il sort encore vers midi, puis vers trois heures de l’après-midi et, chaque fois, il agit de la même manière. Enfin, étant ressorti à cinq heures du soir, il en trouve encore d’autres sur la place. Il leur dit : « Pourquoi restez-vous ainsi toute la journée à ne rien faire ? – C’est que personne ne nous a embauchés. – Eh bien, vous aussi, allez travailler dans ma vigne ! » Le soir, le propriétaire du vignoble dit à son administrateur : « Fais venir les ouvriers et donne-leur la paye. Tu commenceras par ceux qui ont été engagés les derniers, pour finir par les premiers. » Les ouvriers embauchés à cinq heures du soir se présentent d’abord et touchent chacun une pièce d’argent. Puis vient le tour des premiers engagés : ils s’attendent à recevoir davantage, mais eux aussi touchent chacun une pièce d’argent. Lorsqu’ils la reçoivent, ils manifestent leur mécontentement à l’égard du propriétaire : « Ceux-là sont arrivés les derniers, disent-ils, ils n’ont travaillé qu’une heure, et tu leur as donné autant qu’à nous qui avons travaillé dur toute la journée sous la forte chaleur. » Mais le maître répond à l’un d’eux : « Mon ami, dit-il, je ne te fais pas le moindre tort. Une pièce d’argent : n’est-ce pas le salaire sur lequel nous étions d’accord ? Prends donc ce qui te revient et rentre chez toi. Si cela me fait plaisir de donner au dernier arrivé autant qu’à toi, cela me regarde. Ne puis-je pas disposer de mon argent comme je le veux ? Ou bien, m’en veux-tu pour ma bonté ? » Voilà comment les derniers seront les premiers et comment les premiers seront les derniers. Alors qu’il montait à Jérusalem, Jésus prit les Douze à part et leur dit, en cours de route : Voici, nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme y sera livré aux chefs des prêtres et aux spécialistes de la Loi. Ils le condamneront à mort, et le remettront entre les mains des païens pour qu’ils se moquent de lui, le battent à coups de fouet et le clouent sur une croix. Puis, le troisième jour, il ressuscitera. Alors, la femme de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils. Elle se prosterna devant lui pour lui demander une faveur. – Que désires-tu ? lui demanda-t-il. Elle lui répondit : Voici mes deux fils. Promets-moi de faire siéger l’un à ta droite, l’autre à ta gauche, dans ton royaume. Jésus leur répondit : Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? – Oui, lui répondirent-ils, nous le pouvons. Alors Jésus reprit : Vous boirez, en effet, ma coupe, mais quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de vous l’accorder. Ces places reviendront à ceux pour qui mon Père les a préparées. En entendant cela, les dix autres s’indignèrent contre les deux frères. Alors Jésus les appela tous auprès de lui et dit : Vous savez ce qui se passe dans les nations : les chefs politiques dominent sur leurs peuples et les grands personnages font peser sur eux leur autorité. Qu’il n’en soit pas ainsi parmi vous. Au contraire : si quelqu’un veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur, si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. Car, de même, le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. Lorsqu’ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Deux aveugles étaient assis au bord du chemin. Quand ils entendirent que Jésus passait par là, ils se mirent à crier : Seigneur, Fils de David, aie pitié de nous ! La foule les rabroua pour les faire taire, mais ils se mirent à crier de plus belle : Seigneur, Fils de David, aie pitié de nous ! Jésus s’arrêta, les appela et leur demanda : Que voulez-vous que je fasse pour vous ? – Seigneur, répondirent-ils, que nos yeux s’ouvrent ! Pris de compassion pour eux, Jésus leur toucha les yeux. Aussitôt, ils recouvrèrent la vue et le suivirent.

Matthieu 20:1-34 Bible Segond 21 (S21)

»En effet, le royaume des cieux ressemble à un propriétaire qui sortit dès le matin afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d'accord avec eux pour un salaire d'une pièce d’argent par jour et les envoya dans sa vigne. Il sortit vers neuf heures du matin et en vit d'autres qui étaient sur la place, sans travail. Il leur dit: ‘Allez aussi à ma vigne et je vous donnerai ce qui sera juste.’ Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi et vers trois heures de l'après-midi et il fit de même. Il sortit enfin vers cinq heures de l'après-midi et en trouva d'autres qui étaient là, [sans travail]. Il leur dit: ‘Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans travailler?’ Ils lui répondirent: ‘C'est que personne ne nous a embauchés.’ ‘Allez aussi à ma vigne, leur dit-il, [et vous recevrez ce qui sera juste].’ Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant: ‘Appelle les ouvriers et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.’ Ceux de cinq heures de l'après-midi vinrent et reçurent chacun une pièce d’argent. Quand les premiers vinrent à leur tour, ils pensèrent recevoir davantage, mais ils reçurent aussi chacun une pièce d’argent. En la recevant, ils murmurèrent contre le propriétaire en disant: ‘Ces derniers arrivés n'ont travaillé qu'une heure et tu les as traités comme nous, qui avons supporté la fatigue du jour et de la chaleur!’ Il répondit à l'un d'eux: ‘Mon ami, je ne te fais pas de tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour un salaire d’une pièce d’argent? Prends ce qui te revient et va-t'en. Je veux donner à ce dernier arrivé autant qu'à toi. Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de mes biens? Ou vois-tu d'un mauvais œil que je sois bon?’ Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. [Beaucoup sont invités mais peu sont choisis.]» Pendant qu'il montait à Jérusalem, Jésus prit à part les douze disciples et leur dit en chemin: «Nous montons à Jérusalem et le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux spécialistes de la loi. Ils le condamneront à mort et le livreront aux non-Juifs pour qu'ils se moquent de lui, le fouettent et le crucifient; le troisième jour il ressuscitera.» Alors la mère des fils de Zébédée s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Il lui dit: «Que veux-tu?» «Ordonne, lui dit-elle, que dans ton royaume mes deux fils que voici soient assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche.» Jésus répondit: «Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire [ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé]?» «Nous le pouvons», dirent-ils. Il leur répondit: «Vous boirez en effet ma coupe [et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé]. Mais quant à être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu'à ceux pour qui mon Père l'a préparé.» Après avoir entendu cela, les dix autres furent indignés contre les deux frères. Jésus les appela et leur dit: «Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles et que les grands les tiennent sous leur pouvoir. Ce ne sera pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu'un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur; et si quelqu'un veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup.» Lorsqu'ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait et crièrent: «Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!» La foule les reprenait pour les faire taire, mais ils crièrent plus fort: «Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!» Jésus s'arrêta, les appela et dit: «Que voulez-vous que je fasse pour vous?» Ils lui dirent: «Seigneur, que nos yeux s'ouvrent.» Rempli de compassion, Jésus toucha leurs yeux; aussitôt ils retrouvèrent la vue et ils le suivirent.

Matthieu 20:1-34 Bible en français courant (BFC)

«Voici, en effet, à quoi ressemble le Royaume des cieux: Un propriétaire sortit tôt le matin afin d'engager des ouvriers pour sa vigne. Il convint avec eux de leur payer le salaire habituel, une pièce d'argent par jour, et les envoya travailler dans sa vigne. Il sortit de nouveau à neuf heures du matin et en vit d'autres qui se tenaient sur la place sans rien faire. Il leur dit: “Allez, vous aussi, travailler dans ma vigne et je vous donnerai un juste salaire.” Et ils y allèrent. Le propriétaire sortit encore à midi, puis à trois heures de l'après-midi et fit de même. Enfin, vers cinq heures du soir, il sortit et trouva d'autres hommes qui se tenaient encore sur la place. Il leur demanda: “Pourquoi restez-vous ici tout le jour sans rien faire?” – “Parce que personne ne nous a engagés”, répondirent-ils. Il leur dit: “Eh bien, allez, vous aussi, travailler dans ma vigne.” «Quand vint le soir, le propriétaire de la vigne dit à son contremaître: “Appelle les ouvriers et paie à chacun son salaire. Tu commenceras par les derniers engagés et tu termineras par les premiers engagés.” Ceux qui s'étaient mis au travail à cinq heures du soir vinrent alors et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand ce fut le tour des premiers engagés, ils pensèrent qu'ils recevraient plus; mais on leur remit aussi à chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils critiquaient le propriétaire et disaient: “Ces ouvriers engagés en dernier n'ont travaillé qu'une heure et tu les as payés comme nous qui avons supporté la fatigue d'une journée entière de travail sous un soleil brûlant!” Mais le propriétaire répondit à l'un d'eux: “Mon ami, je ne te cause aucun tort. Tu as convenu avec moi de travailler pour une pièce d'argent par jour, n'est-ce pas? Prends donc ton salaire et va-t'en. Je veux donner à ce dernier engagé autant qu'à toi. N'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon argent? Ou bien es-tu jaloux parce que je suis bon?” Ainsi, ajouta Jésus, ceux qui sont les derniers seront les premiers et ceux qui sont les premiers seront les derniers.» Jésus se rendait à Jérusalem. Il prit les douze disciples à part et leur dit, tout en marchant: «Écoutez, nous montons à Jérusalem, où le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux maîtres de la loi. Ils le condamneront à mort et le livreront aux païens, qui se moqueront de lui, le frapperont à coups de fouet et le cloueront sur une croix. Et le troisième jour, il reviendra de la mort à la vie.» Alors la femme de Zébédée s'approcha de Jésus avec ses deux fils; elle s'inclina devant lui pour lui demander une faveur. «Que désires-tu?» lui dit Jésus. Elle lui répondit: «Promets-moi que mes deux fils que voici siégeront l'un à ta droite et l'autre à ta gauche quand tu seras roi.» – «Vous ne savez pas ce que vous demandez, répondit Jésus. Pouvez-vous boire la coupe de douleur que je vais boire?» – «Nous le pouvons», lui répondirent-ils. «Vous boirez en effet ma coupe, leur dit Jésus. Mais ce n'est pas à moi de décider qui siégera à ma droite et à ma gauche; ces places sont à ceux pour qui mon Père les a préparées.» Quand les dix autres disciples entendirent cela, ils s'indignèrent contre les deux frères. Alors Jésus les appela tous et dit: «Vous savez que les chefs des peuples les commandent en maîtres et que les grands personnages leur font sentir leur pouvoir. Mais cela ne doit pas se passer ainsi parmi vous. Au contraire, si l'un de vous veut être grand, il doit être votre serviteur, et si l'un de vous veut être le premier, il doit être votre esclave: c'est ainsi que le Fils de l'homme n'est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir, et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens.» Lorsqu'ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Deux aveugles qui étaient assis au bord du chemin entendirent que Jésus passait; ils se mirent alors à crier: «Maître, Fils de David, aie pitié de nous!» La foule leur faisait des reproches pour qu'ils se taisent, mais ils criaient encore plus fort: «Maître, Fils de David, aie pitié de nous!» Jésus s'arrêta, les appela et leur demanda: «Que voulez-vous que je fasse pour vous?» Ils lui répondirent: «Maître, fais que nos yeux puissent voir.» Jésus eut pitié d'eux et toucha leurs yeux; aussitôt, les deux hommes purent voir, et ils le suivirent.