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Luc 9:1-50

Luc 9:1-50 Bible J.N. Darby (JND)

Et ayant assemblé les douze, il leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et [le pouvoir] de guérir les maladies. Et il les envoya prêcher le royaume de DIEU et guérir les infirmes ; et il leur dit : Ne prenez rien pour le chemin, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; et n’ayez pas chacun deux tuniques. Et dans quelque maison que vous entriez, là demeurez, et de là partez. Et tous ceux qui ne vous recevront pas,… en sortant de cette ville-là, secouez même la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. Et, partant, ils parcouraient tous les villages, évangélisant et guérissant partout. Et Hérode le tétrarque entendit parler de toutes les choses qui étaient faites par lui ; et il était en perplexité, parce que quelques-uns disaient que Jean était ressuscité d’entre les morts ; et quelques-uns, qu’Élie était apparu ; et d’autres, que l’un des anciens prophètes était ressuscité. Et Hérode dit : Moi, j’ai fait décapiter Jean ; mais qui est celui-ci, de qui j’entends dire de telles choses ? et il cherchait à le voir. Et les apôtres, étant de retour, lui racontèrent tout ce qu’ils avaient fait. Et les prenant avec lui, il se retira à l’écart dans un lieu désert d’une ville appelée Bethsaïda. Et les foules, l’ayant su, le suivirent. Et les ayant reçus, il leur parla du royaume de DIEU, et guérit ceux qui avaient besoin de guérison. Et le jour commença à baisser ; et les douze, s’approchant, lui dirent : Renvoie la foule, afin qu’ils aillent dans les villages et dans les campagnes d’alentour, et s’y logent et trouvent des vivres, car nous sommes ici dans un lieu désert. Mais il leur dit : Vous, donnez-leur à manger. Et ils dirent : Nous n’avons pas plus de cinq pains et de deux poissons, à moins que nous n’allions et que nous n’achetions de quoi manger pour tout ce peuple ; car ils étaient environ 5 000 hommes. Et il dit à ses disciples : Faites-les asseoir par rangs de 50 chacun. Et ils firent ainsi, et les firent tous asseoir. Et ayant pris les cinq pains et les deux poissons, et regardant vers le ciel, il les bénit, et les rompit ; et il les donna à ses disciples pour les mettre devant la foule. Et ils mangèrent tous et furent rassasiés ; et de ce qui leur était resté de morceaux, on ramassa douze paniers. Et il arriva, comme il priait à l’écart, que ses disciples étaient avec lui. Et il les interrogea, disant : Qui disent les foules que je suis ? Et répondant, ils dirent : Jean le baptiseur ; et d’autres : Élie ; et d’autres, que l’un des anciens prophètes est ressuscité. Et il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Et Pierre, répondant, dit : Le Christ de DIEU  ! Et s’adressant à eux avec force, il leur commanda de ne dire ceci à personne, disant : Il faut que le fils de l’homme souffre beaucoup, et qu’il soit rejeté des anciens et des principaux sacrificateurs et des scribes, et qu’il soit mis à mort, et qu’il soit ressuscité le troisième jour. Et il disait à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce soi-même, et qu’il prenne sa croix chaque jour, et me suive : car quiconque voudra sauver sa vie la perdra  ; et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, celui-là la sauvera. Car que profitera-t-il à un homme de gagner le monde entier, s’il se détruit lui-même ou se perd lui-même ? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le fils de l’homme aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire et dans celle du Père et des saints anges. Et je vous dis, en vérité, que de ceux qui sont ici présents, il y en a quelques-uns qui ne goûteront point la mort jusqu’à ce qu’ils aient vu le royaume de DIEU. Et il arriva, environ huit jours après ces paroles, qu’il prit avec lui Pierre et Jean et Jacques, et qu’il monta sur une montagne pour prier. Et comme il priait, l’apparence de son visage devint tout autre, et son vêtement devint blanc [et] resplendissant comme un éclair ; et voici, deux hommes, qui étaient Moïse et Élie, parlaient avec lui, lesquels, apparaissant en gloire, parlaient de sa mort qu’il allait accomplir à Jérusalem. Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil ; et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui étaient avec lui. Et il arriva, comme ils se séparaient de lui, que Pierre dit à Jésus : Maître, il est bon que nous soyons ici ; et faisons trois tentes : une pour toi, et une pour Moïse, et une pour Élie, ne sachant ce qu’il disait. Et comme il disait ces choses, une nuée vint et les couvrit  ; et ils eurent peur comme ils entraient dans la nuée. Et il y eut une voix venant de la nuée, disant : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. Et la voix s’étant fait entendre, Jésus se trouva seul. Et ils se turent, et ne rapportèrent en ces jours-là à personne rien de ce qu’ils avaient vu. Et il arriva, le jour suivant, quand ils furent descendus de la montagne, qu’une grande foule vint à sa rencontre. Et voici, un homme de la foule s’écria, disant : Maître, je te supplie, jette les yeux sur mon fils, car il est mon unique ; et voici, un esprit le saisit ; et soudain il crie ; et il le déchire, en le faisant écumer ; et c’est à peine s’il se retire de lui après l’avoir broyé ; et j’ai supplié tes disciples de le chasser, et ils n’ont pas pu. Et Jésus, répondant, dit : Ô génération incrédule et perverse, jusques à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? Amène ici ton fils. Et encore, comme il approchait, le démon le renversa et le tourmenta violemment ; mais Jésus tança l’esprit immonde, et guérit l’enfant, et le rendit à son père. Et tous furent étonnés de la grandeur de DIEU. Et comme tous s’étonnaient de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples : Vous, gardez bien ces paroles que vous avez entendues, car le fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes. Mais ils ne comprirent pas cette parole, et elle leur était cachée, en sorte qu’ils ne la saisissaient pas ; et ils craignaient de l’interroger touchant cette parole. Et il s’éleva au milieu d’eux une question, [à savoir] lequel d’entre eux serait le plus grand. Mais Jésus, voyant la pensée de leur cœur, prit un petit enfant, et le plaça auprès de lui ; et il leur dit : Quiconque recevra ce petit enfant en mon nom, me reçoit ; et quiconque me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c’est celui-là qui est grand. Et Jean, répondant, dit : Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait des démons en ton nom, et nous le lui avons défendu, parce qu’il ne [te] suit pas avec nous. Et Jésus lui dit : Ne le lui défendez pas, car celui qui n’est pas contre vous est pour vous.

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Luc 9:1-50 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Jésus réunit les douze apôtres. Il leur donne la force et le pouvoir de chasser tous les esprits mauvais et de guérir les maladies. Ensuite, il les envoie annoncer le Royaume de Dieu et guérir les malades. Il leur dit : « Pour la route, n’emportez rien avec vous : pas de bâton, pas de sac, pas de nourriture, pas d’argent. Prenez un seul vêtement chacun. Quand on vous reçoit dans une maison, restez-y, c’est de là que vous repartirez. Quand les gens ne vous accueillent pas, quittez leur ville en secouant la poussière de vos pieds . De cette façon, vous leur montrerez qu’ils ont mal agi. » Les disciples partent et ils vont de village en village. Partout, ils annoncent la Bonne Nouvelle et ils guérissent les malades. Hérode, le gouverneur, entend parler de tout ce qui se passe. Il ne sait pas ce qu’il faut penser. En effet, les uns disent de Jésus : « C’est Jean qui s’est réveillé de la mort ! » D’autres disent : « C’est Élie qui apparaît ! » D’autres encore disent : « Un des prophètes d’autrefois s’est relevé de la mort ! » Mais Hérode dit : « Jean, je lui ai fait couper la tête moi-même. Qui donc est cet homme ? J’entends dire tant de choses à son sujet ! » Et Hérode cherche à voir Jésus. Les apôtres reviennent et ils racontent à Jésus tout ce qu’ils ont fait. Jésus les emmène loin des gens, vers une ville appelée Bethsaïda, mais les foules apprennent cela et elles le suivent. Jésus les accueille, il leur parle du Royaume de Dieu et il guérit ceux qui en ont besoin. C’est bientôt la fin du jour. Les douze apôtres s’approchent de Jésus et lui disent : « Renvoie les gens dans les villages et les maisons des environs. Là, ils trouveront un lieu pour loger et quelque chose à manger. En effet, ici, nous sommes dans un endroit désert. » Mais Jésus leur répond : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Les disciples disent : « Nous avons seulement cinq pains et deux poissons. Est-ce que nous devons aller acheter à manger pour tout ce monde ? » Il y a environ 5 000 hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites asseoir les gens par groupes de 50 à peu près. » Ils obéissent et font asseoir tout le monde. Jésus prend les cinq pains et les deux poissons. Il lève les yeux vers le ciel, il dit une prière de bénédiction sur les pains et sur les poissons. Il les partage et les donne aux disciples. Alors les disciples les distribuent à la foule. Tous mangent autant qu’ils veulent, et on emporte dans douze paniers les morceaux qui restent. Un jour, Jésus prie dans un endroit isolé et ses disciples sont avec lui. Jésus leur demande : « Pour les foules, qui suis-je ? » Les disciples répondent : « Les uns disent que tu es Jean-Baptiste, d’autres disent que tu es Élie. D’autres encore disent que tu es un prophète d’autrefois qui s’est relevé de la mort. » Jésus leur dit : « Mais vous, qu’est-ce que vous dites ? Qui suis-je ? » Pierre répond : « Tu es le Messie de Dieu ! » Jésus leur commande sévèrement : « Ne dites cela à personne ! » Et il continue en disant : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup. Les anciens, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi ne voudront pas de lui. Ils le feront mourir. Et le troisième jour, il se réveillera de la mort. » Ensuite Jésus dit à tous : « Si quelqu’un veut venir avec moi, il ne doit plus penser à lui-même. Chaque jour, il doit porter sa croix et me suivre. En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra. Mais celui qui perd sa vie à cause de moi la sauvera. Si une personne gagne toutes les richesses du monde, mais si elle perd sa vie ou si elle se détruit elle-même, à quoi cela lui sert-il ? Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, moi, le Fils de l’homme, j’aurai honte de lui quand je viendrai dans ma gloire et dans la gloire du Père et des anges saints. Oui, je vous le dis, c’est la vérité, quelques-uns ici ne mourront pas avant de voir le Royaume de Dieu. » Environ huit jours après avoir dit ces paroles, Jésus emmène avec lui Pierre, Jean et Jacques et il monte sur la montagne pour prier. Pendant que Jésus prie, son visage change, et son vêtement devient blanc comme la lumière de l’éclair. Soudain, il y a deux hommes qui parlent avec lui. C’est Moïse et Élie. On les voit entourés de la gloire de Dieu. Ils parlent avec Jésus de sa mort prochaine à Jérusalem. Pierre et ceux qui sont avec lui dorment très profondément. Quand ils se réveillent, ils voient la gloire de Jésus et les deux hommes qui sont avec lui. Au moment où Moïse et Élie vont quitter Jésus, Pierre lui dit : « Maître, c’est une bonne chose pour nous d’être ici. Nous allons faire trois abris : un pour toi, un pour Moïse, et un pour Élie. » Mais Pierre ne sait pas ce qu’il dit. Pendant qu’il parle, un nuage arrive et il les couvre de son ombre. Au moment où ils entrent dans le nuage, les disciples ont peur. Une voix vient du nuage et elle dit : « Celui-ci est mon Fils, c’est lui que j’ai choisi. Écoutez-le ! » Quand la voix parle, Jésus se retrouve seul. Les disciples gardent le silence, et, ces jours-là, ils n’ont raconté à personne ce qu’ils ont vu. Le jour suivant, Jésus et les trois disciples descendent de la montagne. Une grande foule vient à la rencontre de Jésus. Dans la foule, un homme crie : « Maître, s’il te plaît, occupe-toi de mon fils ! C’est mon seul enfant ! Souvent, un esprit le saisit et, tout à coup, il le fait crier, il le secoue très fort, et de la salive sort de la bouche de l’enfant. L’esprit lui fait beaucoup de mal et il le quitte difficilement. J’ai demandé à tes disciples de chasser cet esprit, mais ils n’ont pas été capables de le faire. » Jésus dit : « Vous, les gens d’aujourd’hui, vous n’avez pas la foi et vous faites le mal. Je vais rester avec vous et vous supporter combien de temps encore ? » Ensuite, Jésus dit à l’homme : « Amène ton fils ici ! » Pendant que l’enfant arrive, l’esprit mauvais le jette par terre et le secoue très fort. Mais Jésus menace l’esprit mauvais, il guérit l’enfant et le rend à son père. Tous les gens sont très étonnés. Ils disent : « Vraiment, Dieu est grand ! » Tous admirent tout ce que Jésus fait. Alors il dit à ses disciples : « Ouvrez vos oreilles pour retenir ce que je vais vous dire : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprennent pas cette parole, elle n’est pas claire pour eux, alors ils ne voient pas ce qu’elle veut dire. Et ils n’osent pas demander à Jésus : « Qu’est-ce que tu as voulu dire ? » Les disciples discutent entre eux. Ils se demandent : « Parmi nous, qui est le plus important ? » Jésus sait qu’ils discutent de cela. Alors il prend un enfant, il le met à côté de lui et il dit à ses disciples : « Si quelqu’un reçoit cet enfant à cause de moi, c’est moi qu’il reçoit. Et la personne qui me reçoit, reçoit aussi celui qui m’a envoyé. Oui, celui qui est le moins important parmi vous tous, voilà le plus important ! » Alors Jean dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un qui chasse les esprits mauvais en ton nom. Nous avons voulu l’empêcher de faire cela, parce qu’il ne fait pas partie de notre groupe. » Jésus répond à Jean : « Ne l’empêchez pas. En effet, celui qui n’est pas contre vous est pour vous. »

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Luc 9:1-50 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades. Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux tuniques. Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c'est de là que vous partirez. Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons. Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se passait, et il ne savait que penser. Car les uns disaient que Jean était ressuscité des morts; d'autres, qu'Elie était apparu; et d'autres, qu'un des anciens prophètes était ressuscité. Mais Hérode disait: J'ai fait décapiter Jean; qui donc est celui-ci, dont j'entends dire de telles choses? Et il cherchait à le voir. Les apôtres, étant de retour, racontèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient fait. Il les prit avec lui, et se retira à l'écart, du côté d'une ville appelée Bethsaïda. Les foules, l'ayant su, le suivirent. Jésus les accueillit, et il leur parlait du royaume de Dieu; il guérit aussi ceux qui avaient besoin d'être guéris. Comme le jour commençait à baisser, les douze s'approchèrent, et lui dirent: Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert. Jésus leur dit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils répondirent: Nous n'avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple. Or, il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples: Faites-les asseoir par rangées de cinquante. Ils firent ainsi, ils les firent tous asseoir. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis, il les rompit, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. Un jour que Jésus priait à l'écart, ayant avec lui ses disciples, il leur posa cette question: Qui suis-je au dire des hommes? Ils répondirent: Jean-Baptiste; les autres, Elie; les autres, qu'un des anciens prophètes est ressuscité. Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis? Pierre répondit: Le Christ de Dieu. Jésus leur recommanda sévèrement de ne le dire à personne. Il ajouta qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'il soit mis à mort, et qu'il ressuscite le troisième jour. Puis il dit à tous: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il se détruisait ou se perdait lui-même? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu. Environ huit jours après qu'il eut dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, l'aspect de son visage changea, et son vêtement devint d'une éclatante blancheur. Et voici, deux hommes s'entretenaient avec lui: c'étaient Moïse et Elie qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qu'il allait accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient appesantis par le sommeil; mais, s'étant tenus éveillés, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui. Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit: Maître, il est bon que nous soyons ici; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie. Il ne savait ce qu'il disait. Comme il parlait ainsi, une nuée vint les couvrir; et les disciples furent saisis de frayeur en les voyant entrer dans la nuée. Et de la nuée sortit une voix, qui dit: Celui-ci est mon Fils élu: écoutez-le! Quand la voix se fit entendre, Jésus se trouva seul. Les disciples gardèrent le silence, et ils ne racontèrent rien à personne, en ce temps-là, de ce qu'ils avaient vu. Le lendemain, lorsqu'ils furent descendus de la montagne, une grande foule vint au-devant de Jésus. Et voici, du milieu de la foule un homme s'écria: Maître, je t'en prie, porte les regards sur mon fils, car c'est mon fils unique. Un esprit le saisit, et aussitôt il pousse des cris; et l'esprit l'agite avec violence, le fait écumer, et a de la peine à se retirer de lui, après l'avoir tout brisé. J'ai prié tes disciples de le chasser, et ils n'ont pas pu. Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu'à quand serai-je avec vous, et vous supporterai-je? Amène ici ton fils. Comme il approchait, le démon le jeta par terre, et l'agita avec violence. Mais Jésus menaça l'esprit impur, guérit l'enfant, et le rendit à son père. Et tous furent frappés de la grandeur de Dieu. Tandis que chacun était dans l'admiration de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples: Pour vous, écoutez bien ceci: Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu'ils n'en aient pas le sens; et ils craignaient de l'interroger à ce sujet. Or, une pensée leur vint à l'esprit, savoir lequel d'entre eux était le plus grand. Jésus, voyant la pensée de leur cœur, prit un petit enfant, le plaça près de lui, et leur dit: Quiconque reçoit en mon nom ce petit enfant me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit reçoit celui qui m'a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est celui-là qui est grand. Jean prit la parole, et dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom; et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas. Ne l'en empêchez pas, lui répondit Jésus; car qui n'est pas contre vous est pour vous.

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Luc 9:1-50 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Jésus réunit les Douze et leur donna le pouvoir et l’autorité de chasser tous les démons et de guérir les maladies. Ensuite il les envoya proclamer le royaume de Dieu et opérer des guérisons. Il leur donna les instructions suivantes : Ne prenez rien pour le voyage : ni bâton, ni sac, ni provisions, ni argent. N’emportez pas de tunique de rechange. Si vous entrez dans une maison, restez-y jusqu’à ce que vous quittiez la localité. Si personne ne veut vous recevoir, quittez la ville en secouant la poussière de vos pieds: cela constituera un témoignage contre eux. Ainsi les disciples partirent. Ils allaient de village en village. Partout, ils annonçaient la Bonne Nouvelle de l’Evangile et guérissaient les malades. Hérode, le gouverneur de la province, apprit tout ce qui se passait. Il était embarrassé. En effet, certains disaient : C’est Jean-Baptiste qui est ressuscité ! D’autres disaient : C’est Elie qui a reparu. D’autres encore : C’est un des prophètes d’autrefois qui est revenu à la vie. Mais Hérode se disait : Jean ? Je l’ai moi-même fait décapiter. Mais alors, qui est cet homme dont j’entends dire de si grandes choses ? Et il cherchait à le rencontrer. Les apôtres revinrent et racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Il les prit alors avec lui et se retira à l’écart, du côté de la ville de Bethsaïda. Mais les foules s’en aperçurent et le suivirent. Jésus leur fit bon accueil, il leur parla du royaume de Dieu et guérit ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : Renvoie ces gens pour qu’ils aillent dans les villages et les hameaux des environs, où ils trouveront de quoi se loger et se ravitailler, car nous sommes ici dans un endroit désert. Mais Jésus leur dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger ! – Mais, répondirent-ils, nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. Ou alors faut-il que nous allions acheter de la nourriture pour tout ce monde ? Car il y avait bien là cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : Faites-les asseoir par groupes d’une cinquantaine de personnes. C’est ce qu’ils firent, et ils installèrent ainsi tout le monde. Alors Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, il leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction ; puis il les partagea et donna les morceaux à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Tout le monde mangea à satiété. On ramassa les morceaux qui restaient ; cela faisait douze paniers. Un jour, Jésus priait à l’écart, et ses disciples étaient avec lui. Alors il les interrogea : Que disent les foules à mon sujet ? Qui suis-je d’après elles ? Ils lui répondirent : Pour les uns, tu es Jean-Baptiste ; pour d’autres, Elie ; pour d’autres encore, l’un des prophètes d’autrefois qui serait ressuscité. – Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ? Pierre prit la parole et dit : Le Messie, envoyé par Dieu. Jésus leur ordonna formellement de ne le dire à personne. Et il ajouta : Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup et soit rejeté par les responsables du peuple, les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi  ; il doit être mis à mort et ressusciter le troisième jour. Puis, s’adressant à tous, il dit : Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. En effet, celui qui est préoccupé de sauver sa vie, la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. Si un homme parvient à posséder le monde entier, à quoi cela lui sert-il s’il se perd ou se détruit lui-même ? Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme, à son tour, aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire, dans celle du Père et des saints anges. Je vous l’assure, quelques-uns de ceux qui sont ici présents ne mourront pas avant d’avoir vu le règne de Dieu. Environ huit jours après cet entretien, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques et monta sur une montagne pour aller prier. Pendant qu’il priait, son visage changea d’aspect et ses vêtements devinrent d’une blancheur éblouissante. Deux hommes s’entretenaient avec lui : Moïse et Elie qui resplendissaient de gloire. Ils parlaient de la manière dont Jésus allait achever sa mission en mourant à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient profondément endormis, mais quand ils s’éveillèrent, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui. Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : Maître, il est bon que nous soyons ici. Nous allons dresser trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie. En fait, il ne savait pas ce qu’il disait. Pendant qu’il parlait encore, une nuée se forma et les enveloppa, et les disciples furent saisis de crainte lorsqu’ils entrèrent dans la nuée. Une voix sortit de la nuée, qui disait : Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Ecoutez-le ! Quand cette voix eut retenti, ils ne trouvèrent plus que Jésus. Quant à eux, à cette époque, ils gardèrent le silence sur cet événement et ne racontèrent à personne ce qu’ils avaient vu. Le lendemain, comme ils descendaient de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus. Du milieu de cette foule, un homme s’écria : Maître, je t’en supplie : regarde mon fils ! C’est mon enfant unique. Un esprit s’empare de lui, le fait crier tout à coup, l’agite convulsivement et le fait baver ; et il ne le quitte que difficilement, en le laissant tout meurtri. J’ai prié tes disciples de le chasser, mais ils n’y ont pas réussi. Jésus s’exclama alors : Gens incrédules et infidèles à Dieu ! Jusqu’à quand devrai-je encore rester avec vous et vous supporter ? Puis, s’adressant à l’homme : Amène ton fils ici ! Pendant que l’enfant s’approchait, le démon le jeta par terre et l’agita de convulsions. Jésus commanda avec sévérité à l’esprit mauvais de sortir, il guérit le jeune garçon et le rendit à son père. Tous furent bouleversés devant la grandeur de Dieu. Alors que chacun s’émerveillait encore de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples : Retenez bien ce que je vais vous dire maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole. Son sens leur était caché pour qu’ils ne la saisissent pas. Et ils avaient peur de demander des explications à Jésus. Il s’éleva entre eux une discussion : il s’agissait de savoir lequel était le plus grand parmi eux. Jésus, qui connaissait les pensées qu’ils avaient dans leur cœur, prit un petit enfant par la main, le plaça à côté de lui et leur dit : Celui qui accueille cet enfant en mon nom m’accueille moi-même, et celui qui m’accueille, accueille aussi celui qui m’a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous, c’est celui-là qui est grand. Jean prit la parole et dit : Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait les démons en ton nom, et nous lui avons dit de ne plus le faire, parce qu’il ne te suit pas avec nous. – Ne l’en empêchez pas, lui répondit Jésus, car celui qui n’est pas contre vous est pour vous.

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Luc 9:1-50 Bible Segond 21 (S21)

Jésus rassembla les douze [apôtres] et leur donna puissance et autorité pour chasser tous les démons et guérir les maladies. Il les envoya proclamer le royaume de Dieu et guérir les malades. «Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâtons, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux chemises [chacun]. Quelle que soit la maison où vous entrez, restez-y, et c'est de là que vous partirez. Si l’on ne vous accueille pas, sortez de cette ville et secouez la poussière de vos pieds en témoignage contre eux.» Ils partirent et allèrent de village en village; ils annonçaient la bonne nouvelle et faisaient partout des guérisons. Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se passait; il ne savait que penser, car les uns disaient que Jean était ressuscité, d'autres qu'Elie était apparu et d'autres qu'un des prophètes d'autrefois était ressuscité. Mais Hérode disait: «J'ai fait décapiter Jean. Qui donc est cet homme à propos duquel j'entends dire de telles choses?» et il cherchait à le voir. A leur retour, les apôtres racontèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient fait. Il les prit avec lui et se retira à l'écart, du côté d'une ville appelée Bethsaïda. Mais les gens l'apprirent et le suivirent. Jésus les accueillit; il leur parlait du royaume de Dieu et il guérissait ceux qui en avaient besoin. Comme le jour commençait à baisser, les douze s'approchèrent et lui dirent: «Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs pour se loger et pour trouver de quoi manger, car nous sommes ici dans un endroit désert.» Mais Jésus leur dit: «Donnez-leur vous-mêmes à manger!» Ils répondirent: «Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons, à moins d'aller nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple.» En effet, il y avait environ 5000 hommes. Jésus dit à ses disciples: «Faites-les asseoir par groupes de 50.» C’est ce qu’ils firent, et tout le monde s'assit. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et les bénit. Puis il les rompit et les donna aux disciples afin qu'ils les distribuent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. Un jour, Jésus priait à l'écart et ses disciples étaient avec lui. Il leur posa cette question: «Qui suis-je, d’après les foules?» Ils répondirent: «D’après les uns, Jean-Baptiste; d’après certains, Elie; d’après d'autres, un des prophètes d'autrefois qui est ressuscité.» «Et d’après vous, qui suis-je?» leur demanda-t-il. Pierre répondit: «Le Messie de Dieu.» Jésus leur recommanda sévèrement de ne le dire à personne. Il ajouta qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, par les chefs des prêtres et par les spécialistes de la loi, qu'il soit mis à mort et qu'il ressuscite le troisième jour. Puis il dit à tous: «Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge [chaque jour] de sa croix et qu'il me suive, car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. Que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il se perd ou se détruit lui-même? En effet, celui qui aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire et dans celle du Père et des saints anges. Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront pas avant d'avoir vu le royaume de Dieu.» Environ huit jours après avoir dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, l'aspect de son visage changea et son vêtement devint d'une blancheur éclatante. Et voici que deux hommes s'entretenaient avec lui: c'étaient Moïse et Elie; apparaissant dans la gloire, ils parlaient de son prochain départ qui allait s'accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil mais, restés éveillés, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui. Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit: «Maître, il est bon que nous soyons ici. Faisons trois abris: un pour toi, un pour Moïse et un pour Elie.» Il ne savait pas ce qu'il disait. Il parlait encore quand une nuée vint les couvrir; les disciples furent saisis de frayeur en les voyant disparaître dans la nuée. Et de la nuée sortit une voix qui dit: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé: écoutez-le!» Quand la voix se fit entendre, Jésus se retrouva seul. Les disciples gardèrent le silence et, à cette époque-là, ils ne racontèrent rien à personne de ce qu'ils avaient vu. Le lendemain, lorsqu'ils furent descendus de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus. Alors, du milieu de la foule, un homme s'écria: «Maître, je t'en prie, jette les regards sur mon fils, car c'est mon fils unique. Un esprit s’empare de lui et tout à coup il pousse des cris; l'esprit le secoue violemment, le fait écumer et le quitte à grand-peine, après l'avoir tout brisé. J'ai prié tes disciples de le chasser et ils n'ont pas pu.» «Génération incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu'à quand serai-je avec vous et devrai-je vous supporter? Amène ton fils ici.» Tandis que l'enfant s'approchait, le démon le jeta par terre et le secoua violemment, mais Jésus menaça l'esprit impur, guérit l'enfant et le rendit à son père. Tous furent frappés par la grandeur de Dieu. Alors que chacun s’émerveillait de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples: «Quant à vous, écoutez bien ceci: le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes.» Cependant, ils ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux afin qu'ils n'en saisissent pas le sens, et ils avaient peur de l'interroger à ce sujet. Ils eurent une discussion entre eux pour savoir lequel parmi eux était le plus grand. Jésus connaissait la pensée de leur cœur; il prit un petit enfant, le plaça près de lui et leur dit: «Celui qui accueille en mon nom ce petit enfant, c’est moi-même qu’il accueille, et celui qui m’accueille accueille celui qui m'a envoyé. En effet, celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est celui-là qui est grand.» Jean prit la parole et dit: «Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des démons en ton nom et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas.» «Ne l'en empêchez pas, lui répondit Jésus, car celui qui n'est pas contre nous est pour nous.»

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Luc 9:1-50 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades. Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n’ayez pas deux tuniques. Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c’est de là que vous partirez. Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons. Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se passait, et il ne savait que penser. Car les uns disaient que Jean était ressuscité des morts; d’autres, qu’Élie était apparu; et d’autres, qu’un des anciens prophètes était ressuscité. Mais Hérode disait: J’ai fait décapiter Jean; qui donc est celui-ci, dont j’entends dire de telles choses? Et il cherchait à le voir. Les apôtres, étant de retour, racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Il les prit avec lui, et se retira à l’écart, du côté d’une ville appelée Bethsaïda. Les foules, l’ayant su, le suivirent. Jésus les accueillit, et il leur parlait du royaume de Dieu; il guérit aussi ceux qui avaient besoin d’être guéris. Comme le jour commençait à baisser, les douze s’approchèrent, et lui dirent: Renvoie la foule, afin qu’elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert. Jésus leur dit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils répondirent: Nous n’avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n’allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple. Or, il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples: Faites-les asseoir par rangées de cinquante. Ils firent ainsi, ils les firent tous asseoir. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis, il les rompit, et les donna aux disciples, afin qu’ils les distribuassent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. Un jour que Jésus priait à l’écart, ayant avec lui ses disciples, il leur posa cette question: Qui dit-on que je suis? Ils répondirent: Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, qu’un des anciens prophètes est ressuscité. Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis? Pierre répondit: Le Christ de Dieu. Jésus leur recommanda sévèrement de ne le dire à personne. Il ajouta qu’il fallait que le Fils de l’homme souffrît beaucoup, qu’il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. Puis il dit à tous: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point qu’ils n’aient vu le royaume de Dieu. Environ huit jours après qu’il eut dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea, et son vêtement devint d’une éclatante blancheur. Et voici, deux hommes s’entretenaient avec lui: c’étaient Moïse et Élie, qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient appesantis par le sommeil; mais, s’étant tenus éveillés, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui. Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit: Maître, il est bon que nous soyons ici; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Il ne savait ce qu’il disait. Comme il parlait ainsi, une nuée vint les couvrir; et les disciples furent saisis de frayeur en les voyant entrer dans la nuée. Et de la nuée sortit une voix, qui dit: Celui-ci est mon Fils élu: écoutez-le! Quand la voix se fit entendre, Jésus se trouva seul. Les disciples gardèrent le silence, et ils ne racontèrent à personne, en ce temps-là, rien de ce qu’ils avaient vu. Le lendemain, lorsqu’ils furent descendus de la montagne, une grande foule vint au-devant de Jésus. Et voici, du milieu de la foule un homme s’écria: Maître, je t’en prie, porte les regards sur mon fils, car c’est mon fils unique. Un esprit le saisit, et aussitôt il pousse des cris; et l’esprit l’agite avec violence, le fait écumer, et a de la peine à se retirer de lui, après l’avoir tout brisé. J’ai prié tes disciples de le chasser, et ils n’ont pas pu. Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu’à quand serai-je avec vous, et vous supporterai-je? Amène ici ton fils. Comme il approchait, le démon le jeta par terre, et l’agita avec violence. Mais Jésus menaça l’esprit impur, guérit l’enfant, et le rendit à son père. Et tous furent frappés de la grandeur de Dieu. Tandis que chacun était dans l’admiration de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples: Pour vous, écoutez bien ceci: Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu’ils n’en eussent pas le sens; et ils craignaient de l’interroger à ce sujet. Or, une pensée leur vint à l’esprit, savoir lequel d’entre eux était le plus grand. Jésus, voyant la pensée de leur cœur, prit un petit enfant, le plaça près de lui, et leur dit: Quiconque reçoit en mon nom ce petit enfant me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit reçoit celui qui m’a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c’est celui-là qui est grand. Jean prit la parole, et dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas. Ne l’en empêchez pas, lui répondit Jésus; car qui n’est pas contre vous est pour vous.

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Luc 9:1-50 Bible en français courant (BFC)

Jésus réunit les douze disciples et leur donna le pouvoir et l'autorité de chasser tous les esprits mauvais et de guérir les maladies. Puis il les envoya prêcher le Royaume de Dieu et guérir les malades. Il leur dit: «Ne prenez rien avec vous pour le voyage: ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux chemises chacun. Partout où l'on vous accueillera, restez dans la même maison jusqu'à ce que vous quittiez l'endroit. Partout où les gens refuseront de vous accueillir, quittez leur ville et secouez la poussière de vos pieds: ce sera un avertissement pour eux.» Les disciples partirent; ils passaient dans tous les villages, annonçaient la Bonne Nouvelle et guérissaient partout les malades. Or, Hérode, qui régnait sur la Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait. Il ne savait qu'en penser, car certains disaient: «Jean-Baptiste est revenu d'entre les morts.» D'autres disaient: «C'est Élie qui est apparu.» D'autres encore disaient: «L'un des prophètes d'autrefois s'est relevé de la mort.» Mais Hérode déclara: «J'ai fait couper la tête à Jean. Qui est donc cet homme dont j'entends dire toutes ces choses?» Et il cherchait à voir Jésus. Les apôtres revinrent et racontèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient fait. Il les emmena et se retira avec eux seuls près d'une localité appelée Bethsaïda. Mais les gens l'apprirent et le suivirent. Jésus les accueillit, leur parla du Royaume de Dieu et guérit ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser; alors les douze s'approchèrent de Jésus et lui dirent: «Renvoie tous ces gens, afin qu'ils aillent dans les villages et les fermes des environs pour y trouver à se loger et à se nourrir, car nous sommes ici dans un endroit isolé.» Mais Jésus leur dit: «Donnez-leur vous-mêmes à manger!» Ils répondirent: «Nous n'avons que cinq pains et deux poissons. Voudrais-tu peut-être que nous allions acheter des vivres pour tout ce monde?» Il y avait là, en effet, environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples: «Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ.» Les disciples obéirent et les firent tous asseoir. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et remercia Dieu pour ces aliments. Il les partagea et les donna aux disciples pour qu'ils les distribuent à la foule. Chacun mangea à sa faim. On emporta douze corbeilles pleines des morceaux qu'ils eurent en trop. Un jour, Jésus priait à l'écart et ses disciples étaient avec lui. Il leur demanda: «Que disent les foules à mon sujet?» Ils répondirent: «Certains disent que tu es Jean-Baptiste, d'autres que tu es Élie, et d'autres encore que l'un des prophètes d'autrefois s'est relevé de la mort.» – «Et vous, leur demanda Jésus, qui dites-vous que je suis?» Pierre répondit: «Tu es le Messie de Dieu.» Jésus leur ordonna sévèrement de n'en parler à personne, et il ajouta: «Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup; les anciens, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi le rejetteront; il sera mis à mort et, le troisième jour, il reviendra à la vie.» Puis il dit à tous: «Si quelqu'un veut venir avec moi, qu'il cesse de penser à lui-même, qu'il porte sa croix chaque jour et me suive. En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. A quoi sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il se perd lui-même ou va à sa ruine? Si quelqu'un a honte de moi et de mes paroles, alors le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire et dans la gloire du Père et des saints anges. Je vous le déclare, c'est la vérité: quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront pas avant d'avoir vu le Royaume de Dieu.» Environ une semaine après qu'il eut parlé ainsi, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur une montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage changea d'aspect et ses vêtements devinrent d'une blancheur éblouissante. Soudain, il y eut là deux hommes qui s'entretenaient avec Jésus: c'étaient Moïse et Élie, qui apparaissaient au milieu d'une gloire céleste. Ils parlaient avec Jésus de la façon dont il allait réaliser sa mission en mourant à Jérusalem. Pierre et ses compagnons s'étaient profondément endormis; mais ils se réveillèrent et virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui se tenaient avec lui. Au moment où ces hommes quittaient Jésus, Pierre lui dit: «Maître, il est bon que nous soyons ici. Nous allons dresser trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie.» – Il ne savait pas ce qu'il disait. – Pendant qu'il parlait ainsi, un nuage survint et les couvrit de son ombre. Les disciples eurent peur en voyant ce nuage les recouvrir. Du nuage une voix se fit entendre: «Celui-ci est mon Fils, que j'ai choisi. Écoutez-le!» Après que la voix eut parlé, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ce temps-là, ne racontèrent rien à personne de ce qu'ils avaient vu. Le jour suivant, ils descendirent de la montagne et une grande foule vint à la rencontre de Jésus. De la foule un homme se mit à crier: «Maître, je t'en prie, jette un regard sur mon fils, mon fils unique! Un esprit le saisit, le fait crier tout à coup, le secoue avec violence et le fait écumer de la bouche; il le maltraite et ne le quitte que difficilement. J'ai prié tes disciples de chasser cet esprit, mais ils ne l'ont pas pu.» Jésus s'écria: «Gens mauvais et sans foi que vous êtes! Combien de temps encore devrai-je rester avec vous? Combien de temps encore devrai-je vous supporter? Amène ton fils ici.» Au moment où l'enfant approchait, l'esprit le jeta à terre et le secoua rudement. Mais Jésus menaça l'esprit mauvais, guérit l'enfant et le rendit à son père. Et tous étaient impressionnés par la grande puissance de Dieu. Comme chacun s'étonnait encore de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples: «Retenez bien ce que je vous affirme maintenant: Le Fils de l'homme va être livré entre les mains des hommes.» Mais ils ne comprenaient pas cette parole: son sens leur avait été caché afin qu'ils ne puissent pas le comprendre, et ils avaient peur d'interroger Jésus à ce sujet. Les disciples se mirent à discuter pour savoir lequel d'entre eux était le plus grand. Jésus se rendit compte de ce qu'ils pensaient. Il prit alors un enfant, le plaça auprès de lui, et leur dit: «Celui qui reçoit cet enfant par amour pour moi, me reçoit moi-même; et celui qui me reçoit, reçoit aussi celui qui m'a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est lui qui est le plus grand.» Jean prit la parole: «Maître, dit-il, nous avons vu un homme qui chassait les esprits mauvais en usant de ton nom et nous avons voulu l'en empêcher, parce qu'il n'appartient pas à notre groupe.» Mais Jésus lui répondit: «Ne l'en empêchez pas, car celui qui n'est pas contre vous est pour vous.»

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